‎ESCOBAR Y MENDOZA (Antonio).‎
‎Liber theologiae moralis viginti quatuor Societatis Iesu doctoribus reseratus, quem R. P. Antonius de Escobar et Mendoza Vallisoletanus e Societate Iesu theologus in examen confessariorum digessit, addidit, illustravit. Ultima editio‎

‎Lyon, héritiers de Pierre Prost, Philippe Bardé et Laurent Arnaud, s.d. (1654 ou 1656) fort vol. in-8, [20] ff. n. ch. (titre-frontispice allégorique gravé, dédicace, préfaces, approbations, table des chapitres), [1160] pp. mal chiffrées 1158 (il y a deux ff. différents chiffrés 647-48), [9] ff. n. ch. d'indices, sans le portrait d'Escobar, vélin ivoire souple, dos coloré en fauve à époque ancienne, orné de filets dorés, pièce de titre cerise, tranches mouchetées de rouge Rousseurs, petites galeries de vers stoppées à la fin du volume. (reliure de l'époque).‎

Reference : 231665

‎Aucune des éditions décrites par Backer & Sommervogel (III, 438-440) ne correspond exactement à la nôtre : soit l'intitulé exact, soit la collation diffèrent ; et l'absence de date au titre ne facilite pas la tâche du bibliographe : seule figure une date à la fin de l'Epistola praefixa editioni Bruxellensi (dans les pièces liminaires), et il s'agit du 20 juillet 1651, mais l'édition de Bruxelles, 1651 ne comporte que 934 pages ; resteraient donc les éditions de Lyon, 1654 ou 1656, avec, chez les savants bibliographes jésuites, un intitulé différent. En tout cas, la première édition est de 1644 et le succès de ce manuel pour confesseurs fut tel qu'on dénombre plus de 40 éditions en vingt ans.Avec sa Summula casuum conscientiae (de 1627), ce fut l'ouvrage du célèbre jésuite qui attisa le plus les controverses sur l'usage fait par les théologiens jésuites du délicat instrument de la probabilité en morale ; la tendance d'Escobar, personnellement d'une extrême rigidité pour lui-même, était de faciliter la pratique de la loi chrétienne aux fidèles et ses opinions sont allées jusqu'à un laxisme indiscutable, notamment dans la question de l'intention et de la volonté droite. À ce point de l'exposé, nous laisserons la parole à Blaise Pascal, qui a excellement traité de ces matières ...Palau, 81230, cite exactement notre édition, mais ne se prononce pas sur la date, se contentant de la placer après celle de Bruxelles, 1651. ‎