‎PRIEUR (J.-L.).‎
‎Mort du Général Dillon dans la ville de Lille le 29 avril 1792‎

‎ 19 x 24.5 (sans les marges) - cadre : 48 x51 cm , Cadre contemporain en bois doré et verni. Rousseurs. ‎

Reference : 231061

‎Gravure à l'eau-forte et au burin figurant Dillon, Comte Theobald (1745-92), général au service de la France, est né à Dublin, fils de Thomas Dillon, banquier, et de Marie Dillon, fille d'Edward Hussey de Donore, Co. Kildare. Son père emmena la famille en France en 1746 et, en tant que parent éloigné du 7e vicomte Dillon, il fut anobli par Louis XVI (juin 1759). Theobald Dillon entra dans l'armée française (1760) comme cadet dans le régiment de Dillon.Au début de la guerre avec l'Autriche (avril 1792), Dillon est placé sous le commandement du maréchal Dumouriez. Le 28 avril 1792, il reçoit l'ordre de simuler une attaque contre les Autrichiens à Tournai, afin de les empêcher de porter secours à leur garnison de Mons. Le lendemain matin, Dillon prend sa brigade de 4 000 hommes et entre en contact avec l'ennemi. Obéissant à l'ordre de ne pas s'engager à fond, il commence à se replier sur Lille. Les soldats français, méfiants à l'égard des origines aristocratiques de Dillon, craignent d'être trahis, et la retraite ordonnée se transforme en déroute. Dillon, à cheval, est attaqué par certains de ses hommes et reçoit une balle dans la cuisse. Transféré dans une diligence, il continue jusqu'à Lille mais, en entrant dans la ville, il est à nouveau attaqué et tué à la baïonnette. Cette nuit-là, son corps est traîné dans les rues par la foule et brûlé en partie dans un bûcher. Le matin du 30 avril 1792, ses restes furent enterrés dans le cimetière local de Saint-Maurice. Sa mort mit fin à l'association entre la famille Dillon et le régiment de Dillon, un lien qui remontait à la fondation du corps en 1690. Jean-Louis Prieur (1759-1795). Dessinateur du modèle Pierre-Gabriel Berthault (1737-1831). Graveur ‎