‎BOISSY-D'ANGLAS (François-Antoine).‎
‎Recueil de discours sur la liberté de la presse prononcés dans diverses assemblées législatives et à diverses époques‎

‎Paris, Mongie aîné, Delaunay [Imprimerie de Fain], 1817 in-8, titre, ij pp., 116 pp., petite déchirure latérale aux ff. 109-110 et 111-112, sans atteinte, demi-basane aubergine, dos lisse orné de filets et fleurons à froid Dos légèrement insolé. (reliure de l'époque).‎

Reference : 230883


‎Édition originale de cette collective qui réunit toutes les interventions de Boissy d'Anglas en faveur de la liberté de la presse, prononcés entre le 10 décembre 1795 et le 24 février 1817, c'est-à-dire sous le Directoire et la Restauration (il n'y évidemment rien sous la Convention ni sous l'Empire). En 1817, il ne participait pas aux débats de la Chambre des députés, étant Pair de France, mais intervint dans le débat qui agitait le pays sur les propositions de Royer-Collard : les délits de la presse ne devront plus être jugés par des tribunaux correctionnels mais par des cours d'assises, et donc des jurys populaires.Quérard I, 387.RELIÉES À LA SUITE 13 pièces dont l'unité est à chercher dans la carrière des différents membres de la famille Pieyre de Nîmes, protestante à l'origine : I. BERNIS (Jacques-René-Philippe de Pierres de) : Précis de ce qui s'est passé en 1815, dans les départemens du Gard et de la Lozère, et réfutation de plusieurs pamphlets qui ont défiguré ces événemens. Nîmes, Gaude fils, 1818, [2] ff. n. ch., 78 pp., quelques surcharges manuscrites anciennes à l'encre. Édition nîmoise parue l'année de l'originale (qui parut chez Michaud à Paris). Cousin du cardinal de Bernis, René de Pierres de Bernis-Calvière (1780-1838), chevalier de Malte en 1788, avait émigré à l'âge de 16 ans, en 1796 et servit parmi les chevaliers de Malte jusqu'à la prise de l'île par Bonaparte en 1798. En 1812, on le retrouvait déjà à la tête de mouvements royalistes en Provence, et son zèle fut naturellement récompensé lors de la première Restauration. Nommé commissaire extraordinaire du roi pour la Lozère et le Gard le 10 juin 1815, il rejoignit clandestinement ces départements, et participa à la préparation d'un soulèvement royaliste, jouant un rôle très actif dans le rétablissement du drapeau blanc dans la région durant la première quinzaine de juillet 1815. C'est à ce moment qu'il toléra sans intervenir le déchaînement de violences populaires de la Terreur blanche. Ce qui ne l'empêcha pas de mener ensuite une carrière parlementaire, évidemment du côté ultra. Quérard I, 294. Davois I, 80. - II. COLIN D'HARLEVILLE (Jean-François) : Melpomène et Thalie, poëme allégorique, en deux chants, lu à la séance publique de l'Institut national, le 15 Nivôse an VII [4 janvier 1799]. Paris, Imprimerie de Digeon, Desenne, an VII [1799], [2] ff. n. ch., 41 pp. mal chiffrées 40. Cioranescu, XVIII, 20 166. Édition originale. Envoi autographe de l'auteur "à mon estimable confrère Pieyre". Il s'agit de Jean Pieyre (1755-1839), qui fut député du Gard sous la Législative, et devait faire une carrière préfectorale sous l'Empire. - III. PIEYRE (Jean) : Discours en vers pour l'abolition de la peine de mort. Paris, Gosselin [Imprimerie de Auguste Mie], 1830, 11 pp. - IV. ROLLAND (Alexandre) : La Mort du Duc d'Orléans, ode. Paris, Tresse [Imprimerie de E. Duverger], 1842, 11 pp. - V. [PIEYRE (Alexandre) :] La Quatrième race. Orléans, Imprimerie de Jacob aîné, 1812, titre, ij pp., pp. 5-22. L'édition originale de cette pièce en vers à la gloire de la nouvelle dynastie était évidemment parue dès l'an XII (chez Maradan). Quérard VII, 160. L'auteur dramatique et poète Alexandre Pieyre (1852-1830) était le frère aîné de Jean Pieyre ; il sera aussi précepteur du Duc de Chartres. - VI. [et Xbis] [PIEYRE (Alexandre) :] Complément de la pièce de vers intitulée : La Quatrième race, et dont le nouveau titre sera : La France. Paris, Vente, 1814, pp. 23-29. Le Roi est revenu : il importe de changer opportunément de fusil d'épaule, et les vers louangeurs d'objet ... Cette pièce est placée deux fois dans ce recueil : ici et après la pièce X. - VII. Mercure étranger. N° V. S.l.n.d. [Paris, 1813], pp. 266-328. Recueil de recensions d'ouvrages sur les littératures étrangères. - VIII. Réfutation de l'erreur généralement répandue que la ville d'Aiguesmortes va dégénérant tous les jours. Nîmes, Imprimerie de P. Durand-Ruelle, s.d. [vers 1850], 16 pp. Très rare défense de la ville contre les dépréciations laissées par certains visiteurs. - IX. Tableau comparatif des sept appels nominaux qui ont eu lieu sur différentes questions importantes, depuis le commencement de la session, jusqu'au 10 août 1792 (...). Paris, Chaudrillé, s.d. [1792], titre, un f. vierge, 32 pp. Tables nominatives des députés. - X. BONAPARTE (Lucien) : Discours sur la Légion d'Honneur, prononcé au Corps législatif, dans la séance du 20 Floréal an X [10 mai 1802]. Paris, Baudouin, Prairial an X [juin 1802], 23 pp. Pas dans Davois. - XI. CONSTANT (Benjamin) : Lettre à M. Odillon-Barrot, avocat en la Cour de cassation, sur l'affaire de Wilfrid Regnault, condamné à mort. Paris, Imprimerie de La Renaudière, Plancher, Delaunay, 1818, titre, un f. vierge, 47 pp., un f. n. ch. Courtney 28a. Édition originale, avec premier état de la page de titre. Célèbre intervention du publiciste libéral dans une affaire d'erreur judiciaire impliquant un jury ultra-royaliste. - XII. PIEYRE (Albert) : Rapida ojeada sobre la Espana. Traducido del Francés. Madrid, D. F. Suarez, 1842, 24 pp. Palau 225 631 (donne 1852 comme date de parution, ce qui indique qu'il n'a pas vu la plaquette). Rarissime, et ne semblant pas correspondre à un original en français malgré l'affirmation du titre. - XIII. [PARSEVAL-GRANDMAISON (François-Auguste) :] La Garantie. Paris, Imprimerie de Cussac, s.d. [1804], 29 pp. Exposé d'un voeu en faveur d'une loi établissant le droit d'hérédité de la famille Bonaparte pour la première magistrature de l'État. L'envoi de la pièce II et l'auteur des III et V, combinés avec la date des dernières, permettent d'attribuer la composition de ce recueil à Jean-Marie-Edmond Pieyre (1809-1869), petit-fils de Jean. Ce dernier était par ailleurs ami de Boissy d'Anglas qui le lança dans la carrière préfectorale. Cf. Dictionnaire des législateurs II, 600-601. En revanche, il n'a pas été possible de rattacher Albert Pieyre à cette branche de la famille. ‎

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