‎[MANUSCRIT]. FAUCHER (César et Constantin).‎
‎[Correspondance avec Laffon de Ladébat].‎

‎S.l. [La Réole ou Bordeaux], 5 avril 1791 - 10 ventôse an VI [28 février 1798] 90 pièces in-4 ou in-folio, en feuilles. ‎

Reference : 228966


‎Correspondance active de premier ordre, rassemblant les lettres écrites par les deux "Jumeaux de la Réole", les frères César et Constantin Faucher (1760-1815), à leur ami André-Daniel Laffon de Ladébat (1746-1829), à partir de 1791 député Feuillant de la Gironde à l'Assemblée législative. Le rôle des trois hommes dans les événements révolutionnaires du département étant central, on saisira sans peine l'importance de cet échange. Constantin fut par exemple maire de La Réole de novembre 1791 à décembre 1792, et César lui succéda à ce poste de décembre 1792 à janvier 1793.Nous avons fait le choix de présenter dans leur ordre chronologique, mais mêlées, les missives des deux frères ; la raison principale en est l'indistinction a priori des lettres : elles sont très rarement signées ou paraphées (de Ce pour César, de Cin pour Constantin), et, à l'instar des traits physiques de César et Constantin, présentent de grandes similitudes graphiques (sans être vraiment identiques absolument, on comparera par les exemples les deux formes des h et des d). Certains jours, les deux frères écrivent chacun une lettre à Laffon ; d'autres, ils se contentent d'une souscription à la suite de la missive de l'un des deux. Les matières couvrent à la fois les affaires nationales traitées à l'assemblée par Lafon de Ladébat, et la politique locale de la Gironde, assumée par les deux frères, avec un entrecroisement permanent (mais avec une prédominance normale des affaires locales). Les deux frères ne se privent pas de donner à maintes reprises leur opinion sur la politique générale menée à Paris, et elle n'est pas amène, notamment sur le grand sujet de la guerre avec les puissances européennes.I. [1791].1. Du mardi 5 avril 1791. Sur le convoi de Mirabeau ("Mon ami, nous avons accompagné hier le convoi de Mirabeau, l'assemblée en corps, le corps électoral, la municipalité, les députés de toutes les sections, des détachements de tous les bataillons, toutes les sociétés ou clubs, les ministres du Roi et la moitié de Paris assistèrent à ces funérailles, jamais deuil n'a été plus général et plus profond").2. Du 24 avril 1791. Sur le buste de Mirabeau et le choix entre plusieurs artistes ("Hier le concours pour ces bustes fut ouvert aux Jacobins ; il n'y eut qu'une voix pour celui de M. Dumont. On y retrouvoit l'âme et la vie de Mirabeau ... Houdon vint à ce concours, mais sans y mettre son buste").3. Du 6 août 1791. Sur les obstacles qui sont suscités aux deux frères dans la Gironde ("Le district a demandé au département par le courrier de vendredi dernier de suspendre mon frères pendant deux mois de ses fonctions, et cela sous le prétexte que les délibérations et arrêtés de la municipalité n'ont pas le ton de respect et de soumission que la hiérarchie commande").4. Du 29 novembre 1791. Sur l'effervescence des esprits.5. Du 9 décembre 1791. Annonce une lettre du maire de La Réole [= Constantin]. On joint un billet du même jour signé de Constantin : Copie de la lettre écrite le 9 Xbre 91 au Directoire du district de La Réole.6. Du 13 décembre 1791. Brosse un tableau très sombre de la situation générale ( "L'effroi est celui de la banqueroute, et celle-ci paroît inévitable si nous fesons la première attaque, ainsi qu'on dit que le Roi en a donné l'ordre. C'est la faute la plus grande et la plus cruelle qu'on pût faire : comment, sans marine disciplinée, sans sûreté du côté de l'armée, convaincus de l'infidélité des officiers, sans un sol pour le prêt, sans crédit, troubles intérieurs, factieux enhardis, ministres infidèles, disette, gardes nationales indisciplinées et neuves, clergé intrigant, jugez si le jour même de la déclaration de guerre n'est pas un signal du plus grand désordre").7. Du 17 décembre 1791. "Vous êtes et nous sommes dans la crise. Elle est violente (...). Je voudrais que le Roi écrivît à l'armée une lettre fière, grande, majestueuse, mais confiante et qu'elle [soit] remise à chaque soldat, plus une au peuple pour l'inviter à la paix, à l'union, à l'exécution des loix & à s'en raporter aux soins de l'Assemblée nationale et du pouvoir exécutif".8. Du 31 décembre 1791. "Allons, mon cher Monsieur, faites bonne contenance - réünissez-vous pour sauver la patrie, il en est peut-être encore tems".II. [1792].9. Du 5 janvier 1792. Sur le mauvais état de la forteresse de Blaye, qui ne serait pas en mesure d'affronter l'attaque d'une escadre ennemie.10. Du 7 janvier 1792. Sur l'agitation des esprits relativement à la guerre.11. Du 9 janvier 1792. Nouvelles difficultés dans les séances du conseil municipal. "Si, si fait, je suis un fou de me passionner pour l'administration quand tout ce qui m'environne est de glace".12. Du 26 janvier 1792. Sur son opposition à la guerre qui se prépare : "Je m'oppose à la guerre. Notre situation nous coutte beaucoup, la guerre coûtera infiniment d'avantage, tuera tout crédit, fera naître peut-être la guerre civile, et puis point d'armée, &c."13. Du 31 janvier 1792. Longue lettre sur l'impréparation du pays à la guerre : "L'évêque d'Autun [Talleyrand] ne doit pas réussir à Londres. Que voulez-vous qu'on fasse d'une nation qui n'a ni armée, ni matelots, ni argent, ni crédit ; pas d'assiette assurée, point de paix intérieure, point d'union entre les deux pouvoirs bien prouvée, &c. C'est s'y prendre trop tard. Il falloit traiter l'été, et conclure après la sanction..."14. Du 3 février 1792. Critique sévère de l'assemblée législative : "Votre assemblée rétrograde. Combien elle est au-dessous de l'ancienne, et où est cette gravité, cette sagesse, cette constante application aux principales affaires ? Pourquoi cet ascendant que vous laissez prendre aux tribunes ? Pourquoi cette confiance aux frases de ces orateurs politiques de deux jours qui croyant être capables de mener un empire parce que, depuis la Révolution, ils lisent les journaux ?"15. Du 3 février : Sur des troubles occasionnés dans la région par les divisions religieuses.16. Du 9 février 1792 : Sur sa mauvaise santé qui l'oblige à ne pas assister aux séances du directoire.17. Du 11 février 1792. Nouvelles critiques de l'assemblée : "Comment est-il possible que ce malheureux côté gauche ne s'apperçoive pas du danger affreux qui nous menace dehors et dedans ?"18. Du 15 février 1792. Sur l'installation du tribunal criminel du département.19. Du 24 février 1792. Intervention en faveur de Pierre Larquey fils, jeune greffier au tribunal.20. Du 5 mars 1792 (3 bifeuillets, signés César). Longue lettre donnant quantité de nouvelles notamment locales (les inondations récentes et les dégâts occasionnés). Insiste sur la nécessité de rédiger un code matrimonial.21. Vers le 10 mars (signé César). Sur un mariage passé devant la municipalité et qui est menacé d'une action en nullité.22. Du 12 mars 1792. Sur la politique de fermeture des églises en Saintonge.23. Du 23 mars 1792. Sur la mort de l'Empereur [Léopold II], et les agitations persistantes de l'assemblée.24. Du 20 mars 1792. Nouvelles de Saint-Domingue (Les Cayes, Jacmel), et des massacres de blancs qui s'y déroulent : "Voilà où l'orgueil aristocratique et la rupture d'un concordat quand on est le plus foible nous ont conduits. Je vous donné à penser quel effet cela peut produire pour la constitution relativement aux ports de mer et au commerce d'exportation à l'étranger".25. Du 22 mars 1792. Obstacles persistants rencontrées par la muncipalité.26. Du 26 mars 1792 (deux bifeuillets). Sur les relations entre les différents corps administratifs.27. Du 28 mars 1792. Sur la nomination des nouveaux ministres.28. Du 30 mars 1792 (6 pp.). Politique locale.29. Du 31 mars 1792. "Les colons et les armateurs crient contre le décret sur les colonies. On le sçaura là-bas avant le départ des forces, et il y peut produire le plus mauvais effet, je le crains".30. Du 2 avril 1792 (10 pp., signées César). Sur le jugement de Bertonneau, administrateur opposé aux Faucher, et refusant de loger les volontaires dans sa résidence de La Réole.31. Du 2 avril. Grande lassitude des fonctions municipales ...32. Du 3 avril 1792. Sur les finances de la commune.33. Du 3 avril. "Nous dressons un état de nos dettes et de nos ressources. Il nous faut quelques avances de toute nécessité".34. Du 11 avril 1792. Expédie un exemplaire du jugement contre Bertonneau (qui est joint à la lettre sous forme de placard in-folio, signé de Constantin Faucher, président du tribunal de police).35. Du 14 avril 1792. "Votre décret contre les costumes des prêtres me paroît très propre à gâter les affaires. Tous nos fonctionnaires en murmurent".36. Du 17 avril 1792. "Tout ceci s'appaisera, j'y compte : mais la liberté de culte ? n'y comptez pas de longtems. Les deux espèces de prêtres ne vallent rien - intollérans de part et d'autre".37. Du 21 avril 1792. "La guerre est la mort de la constitution. Je le prédis, et après elle, la débâcle sera généralle".38. Du 21 avril. "La paix règne ici, mais je pense qu'il nous sera impossible d'établir la liberté du culte. Le peuple est poussé par le club, celui-ci par quelques enragés que je ne connais pas".39. Du 24 avril 1792. "Par un extraordinaire adressé à un particulier, nous avons appris que le Roi alloit faire usage le 19 de l'initiative. Je tiens cela pour un grand, le plus grand des malheurs".40. Du 25 avril 1792 (2 bifeuillets). Sur les émeutes frumentaires (La Réole serait la seule ville épargnée dans la région). 41. Du 25 avril. "J'ai votre lettre sur la guerre. Elle m'oppresse à ne pouvoir respirer".42. Du 25 avril. Complète les lettres de son frère du même jour.43. Du 28 avril 1792. Sur la communication de la déclaration de guerre du 20 avril : "Le jour que nous apprîmes la déclaration de guerre, il s'ouvrit au club une souscription pour en payer les frais .."44. Du 30 avril 1792 (5 pp.). "Je n'ai aucune foi au cabinet de Londres. C'est sur le fait du commerce, le cabinet de Cartage. Le principe mercantile est celui de l'avarice ; celui de l'ambition n'est pas toujours en activité, il a des pauses - celui du profit n'en a jamais".45. Du 4 mai 1792 (2 bifeuillets, signés César). "Je vous mandai le dernier courrier, mon ami, ma nomination comme commissaire pour aller à Paris deffendre les intérêts de notre commune" (notamment la suspension de son frère).46. Du 5 mai 1792. "J'entends de toute part et dans tout le Royaume, les imbéciles compter sur la désorganisation des armées ennemies, &c., &c. Quelle confiance françoise ! quelle ignorance crasse !"47. Du 7 mai 1792 (2 bifeuillets, signés César). Nouvelles de la région.48. Du 7 mai. "Cet échec est d'une importance bien grave à mes yeux. Je ne puis chasser de ma tête qu'il ne vienne de ce qu'on travaille le peuple et l'armée. Je parle de cette affreuse et cannibale indiscipline. Sans l'intrigue démoniaque de ces enragés qui veulent tout détruire et nous ramener à l'anarchie généralle pour rétablir l'Ancien Régime, ce désordre n'auroit pas eu lieu."49. Du 10 mai 1792. Mauvaises nouvelles de l'agitation de La Réole, et aussi en provenance de Saint-Domingue.50. Du 11 mai 1792 (6 pp.). "Nous vous envoyons la délibération du bureau municipal qui fut annullée par le directoire de département à cause des expressions vives et amères et manquant de respect ..."51. Du 15 mai 1792. Sur les débuts malheureux des opérations militaires.52. Du 18 mai 1792 (par César). Sur la reprise des fonctions de Constantin Faucher comme maire de La Réole le 16 mai précédent : "Nos concitoyens redoublent leurs témoignages d'attachement le jour que mon frère a repris ses fonctions (avant-hier). Plus de 400 citoyens presque tous pères de famille sont venus le chercher avec une musique nombreuse à leur tête".53. Des 18-19 mai 1792. Sur l'arrestation arbitraire par la foule de 6 prêtres réfractaires.54. Du 21 mai 1792. "Je frémis sur votre Paris. Prenez un parti, un parti sévère, sans cela vous vous fusillerez avant la Saint-Jean".55. Du 26 mai 1792. Sur la multiplication des complots et menées "aristocratiques" ...56. Du 4 juin 1792. Sur les poursuites engagées par la commune de Castillon contre le directoire de la Gironde.57. Du 18 juin 1792 . Lutte sourde entre la commune et le district ..58. Du 2 juillet 1792 (2 bifeuillets). "Nous venons de nous trouver dans une position critique : le club de Bordeaux nous a envoyé une lettre imprimée et circulaire pour nous demander de nommer sans retard deux commissaires qui se rendront sur le champ à Bordeaux pour y former un comité central qui avisera au moyen de sauver la chose publique presque désespérée".59. Du 4 juillet 1792 (9 pp., avec une apostille paraphé Ci). Sur les menées de la Société des Amis de la Constitution de Bordeaux, et les traces négatives laissées dans l'opinion départementale par la suspension de Constantin.60 Du 16 juillet 1792. "Mon frère et moi sommes ici sous le poignard des assassins : il y a quatre jours qu'un membre de notre Société des amis de la Constitution a été renversé sans mouvement d'un coup violent dans la poitrine, au moment où il entroit dans la salle du club".61. Du 16 juillet. Sur l'arrivée du décret de la "patrie en danger". 62. Du 17 juillet 1792. Sur un massacre de 3 prêtres à Caudéran.63. Du 20 juillet 1792. Menées diffamatoires contre les deux frères.64. Du 23 juillet. Émigration d'un grand nombre de prêtres en Espagne.65. Du 25 juillet 1792. Sur l'agitation à l'assemblée nationale.66. Du 29 juillet 1792. Félicité Laffon de Ladébat sur l'obtention de poste de président de l'assemblée (il y a avait été élu le 23 juillet).67. Du 31 juillet 1792. Visite de Ramond de Carbonnières (1755-1827), député à la Législative, cible de l'extrême gauche, et qui avait demandé un congé pour sa santé (il ne reviendra plus à l'assemblée), et se retira à Tarbes. "Eh bien, vous aviez bien raison de dire que votre présidence seroit orageuse."68. Du 4 août 1792. Sur la conscription des volontaires envoyés aux frontières. 69. Du 6 août 1792 (de Bordeaux). Sur l'enrôlement du bataillon bordelais au Champ de Mars.70. DU 6 août (de Libourne). Sur les menaces qui s'accumulent.71. Du 11 août 1792. Sur le bataillon de volontaires.72. Du 12 août 1792. - 73. Du 15 août 1792. "Je gémis sur la situation de l'État. Je le tiens pour perdu depuis plus de 6 mois. Malgré cela, il faut chercher à le sauver".74. DU 16 août 1792. Déroulement de la fête civique.75. Du 20 août 1792. "Il ne nous parvint point de détails sur les affreux événemens qui ont ensanglanté la capitale : vous me feriez plaisir de m'en envoyer une relation imprimée, il doit en courir beaucoup".76. Du 23 août 1792. Sur une adresse non parvenue à l'assemblée.77. Du 27 août 1792. Sur les "trahisons" ...78. Du 1er septembre 1792. Sur la perte de Longwy. 79. Du 4 septembre 1792. Sur la retraite de Metz.80. Du 6 septembre 1792. Élection de Vergniaud et Guadet pour la Gironde (à la Convention).81. Du 8 septembre 1792. Sur les massacres de septembre à Paris : "Cette invasion sanguinaire dans les prisons fait frémir. Je sens bien que la vengeance est le principe de ces meurtres. Si je la blâme, je suis malgré moi porté à l'indulgence quand parti du peuple moi-même, je vois et touche les trahisons ministérielles &c. Ces gueux-là nous ont tué".82. Du 9 septembre 1792. Sur les députés de la Gironde élus à la Convention. 83. Du 10 septembre 1792. Exaltation des clubs popualires.84. Du 11 octobre (2 bifeuillets). Vifs reproches sur l'absence de nouvelles ...85. Du 14 octobre 1792. - 86. Du 26 octobre 1792. - 87. Du mercredi 26 décembre 1792 (2 bifeuillets). - 88. Du 31 décembre 1792. Correspondance avec Ramond "qui se plonge dans les bains de souffre des Pyrénées".III. 1793.89. Du 12 janvier 1793. "Nous sommes encore plus impatiens de recevoir la nouvelle constitution que le jugement".IV. 1798.90. Du 10 ventôse an VI [28 février 1798] (2 bifeuillets, signés du général César Faucher). Cette lettre n'est pas adressée à Laffon, mais à Tronson du Coudray (1750-1798), alors déporté en Guyane : "Vous avez laissé ici des amis bien vrais avec lesquels je fais commémoration de vous et de mon immuable ami Ladébat [également déporté, mais qui survivra]. Moret, Thibaudeau, Menou et Lehoc sont en communauté de sentimens avec moi pour vous aimer, vous plaindre, gémir de l'aveuglement du Directoire qui frappe de la déportation l'un des plus chauds Républicains, de plus ardent ami de la liberté".Cf. Lemay (Edda) : Dictionnaire des législateurs, II, pp. 445-448 p. 634 (pour le voyage de Ramond).ON JOINT une pièce judiciaire relative à Constanttin Faucher : Jacques Bouilhac, domicilié de la commune et canton de Saint-Ferme, aux citoyens juges du tribunal civil du département de la Gironde (un bifeuillet in-folio écrit sur trois pages, contenant la requête de Bouilhac et la sentence du tribunal). Du 15 frimaire an VIII [6 décembre 1799], concerne une affaire de logement de troupes : "Depuis un an, par suite de la conduite la plus étrange et la plus oppressive de la part du citoyen Constantin Faucher, je suis privé de l'usage de ma maison et de celuy de mes meubles. Une saisie mobiliaire a été faite à mon préjudice par ledit Faucher, il a établi des séquestres et accompagné cet acte de rigueur d'une garnison ..." Le tribunal, dans son jugement, ordonne le retrait de la garnison. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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