‎RESTIF DE LA BRETONNE (Louis).‎
‎Le Chroniqueur populaire. Épisodes de l'armée d'Italie. Première édition‎

‎Vaugirard, Delacour, 1845 in-8, [2] ff. n. ch., iv pp., demi-veau cerise, dos à faux-nerfs orné de filets et caissons dorés, double filet doré sur les plats, coins en vélin vert Abondantes rousseurs. (reliure de l'époque).‎

Reference : 228542

‎En fait de première édition, il n'y en eut pas d'autres, et elle est très rare. Le texte est constitué d'un roman historique comme la Monarchie de Juillet en produisit.En revanche, l'auteur pose un problème : en dépit de son patronyme, on ne voit pas comment le rattacher à Nicolas-Edme, qui n'eut que des filles parvenues à l'âge adulte, et dont le qualificatif "de la Bretonne" se réfère à un hameau du village de Sacy (Yonne), où il est né, n'ayant pas vocation à être repris par les branches collatérales, non issues du second mariage d'Edme Restif.Pourtant, est nettement affirmée en deux endroits cette parenté avec le célèbre écrivain : "Nous aurons vivifié le nom d'un parent dont les écarts de la plume furent grands sans doute, mais qui, à travers le prisme d'une imagination ardente, n'en ont pas moins contribué à ouvrir la voie des réformes qui épurent nos moeurs, et qui se poursuivent de nos jours par des écrivains qui ne rougissent pas de fouiller dans les oeuvres de celui dont nous parlons" (p. iij) ; "Après avoir visité les sites caillouteux et rustiques de Sacy, patrie de notre parent, après avoir médité sur les objets qui ont fourni tant d'éléments divers à la plume exaltée de ce grand penseur .." (p. 495). En espérant que quelque sagace rétivien parvienne à éclaircir ce point.Un seul exemplaire au CCF (BnF, incomplet des dernières pages). LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎