‎[BERRY] ‎
‎Collection des procès-verbaux de l'assemblée provinciale du Berri. I. 1778-1780‎

‎Bourges [Sens], B. Cristo [Imprimerie de la veuve Tarbé], Paris, Née de La Rochelle, 1787 3 parties en deux vol. in-4, basane fauve marbrée, dos à nerfs cloisonnés et fleuronnés, pièces de titre, simple filet doré sur les coupes, tranches rouges Manquent les pièces de tomaison, deux mors inférieurs fendus, accrocs aux charnières. (reliure de l'époque).‎

Reference : 225129

‎Très rare réunion des procès-verbaux de toutes les séances des assemblées provinciales du Berry ayant fait l'objet d'une publication :I. Procès-verbal des séances de l'assemblée provinciale du Berri, tenue à Bourges en septembre & octobre 1780 ; précédé de détails relatifs aux principaux objets qui ont occupé les assemblées de 1778 & 1779. Seconde édition : [6] ff. n. ch. (faux-titre & titre, table des séances), xix pp., 345 pp., [5] ff. n. ch. de table des matières.II. Procès-verbal des séances de l'assemblée provinciale du Berri, tenue à Bourges en octobre & novembre 1783 ; seconde édition : [4] ff. n. ch., 287 pp., [6] ff. n. ch. de table des matières, avec 10 tableaux hors texte (dont 7 en dépliant).III. Procès-verbal des séances de l'assemblée provinciale du Berri, tenue à Bourges au mois d'octobre 1786 : xlviij pp., 262 pp., avec un tableau dépliant hors texte (Relevé des adjudications faites sur les différentes routes de la généralité de Bourges en 1784, 1785 & 1786). Cette dernière partie se présente en édition originale.Le Berry fut l'une des quatre provinces (avec la Haute-Guyenne, le Dauphiné et le Bourbonnais) où la tentative de Necker vit un début de réalisation ; et l'une des deux (avec la Haute-Guyenne) où le nouveau système fut mis en oeuvre immédiatement. Comme l'on sait, afin de limiter le pouvoir extra-judiciaire des parlements, tout comme celui des intendants, Necker avait repris à Turgot l’idée d’assemblées provinciales et il exposa leur principe dans son Mémoire au Roi sur l’établissement des administrations provinciales (1776). Ces assemblées, à la différence de celles que Turgot avait imaginées, reposaient sur la distinction des trois ordres, et correspondaient de fait mieux à la structure socio-politique de l'Ancien Régime. Elles avaient compétence pour répartir et lever les impôts, diriger la construction des routes et faire au Roi des représentations en vue du bien de la province. Leur travail, trop méconnu, fut loin d'être négligeable. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎