‎[MARINE JAPONAISE] ‎
‎Marine impériale japonaise. Matsushima, garde-côtes à pont protégé. Construit par la Société anonyme des forges et chantiers de la Méditerranée à La Seyne en 1891 sur les plans du gouvernement japonais. Atlas des dessins de la coque‎

‎Paris, Autographie et imprimerie des chemins de fer et des travaux publics L. Courtier, s.d. (1891) in-folio (75 x 54 cm), [2] ff. n. ch. (titre et table des planches), et 22 grandes planches doubles ou dépliantes, le tout monté sur onglets, demi-toile noire, étiquette de titre en long au dos, titre poussé sur le plat supérieur Traces d'humidité sur le plats supérieur. (reliure de l'éditeur).‎

Reference : 223209

‎Rarissime album technique, à la diffusion nécessairement confidentielle.Le Matsushima forme, avec le Itsukushima et le Hashidate, un des trois croiseurs de la classe éponyme, deuxième classe de croiseurs protégés construite conjointement en France à La Seyne-sur-Mer sur le chantier naval des Forges et Chantiers de la Méditerranée, et au Japon à l'arsenal naval de Yokosuka pour la Marine impériale japonaise. Elle a formé l'épine dorsale de la marine impériale japonaise durant la guerre sino-japonaise (1894-1895). Les croiseurs étaient construits sur les principes de la Jeune École promus par le conseiller militaire français et architecte naval Louis-Émile Bertin. Le Matsushima, lancé en 1890 et armé en 1892, diffère de ses deux sister-ships Itsukushima et Hashidate en ce que le canon naval de 320 mm avait été monté sur l'arrière de la superstructure, plutôt que sur l'avant. Cette conception s'est finalement avérée peu pratique, car le recul de l'énorme canon était trop grand pour un croiseur léger, et le temps de rechargement était démesurément long. Malgré cela, la classe de croiseurs Matsushima a été efficace contre la flotte chinoise, plus lourde, mais mal équipée et mal dirigée. Il disparut cependant dans une explosion le 30 avril 1908.Aucun exemplaire au CCF. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎