‎[LIMOUSIN] FITZ-JAMES (Jacques Ier de)‎
‎De par le Roi.‎

‎Toulouse, Claude-Gilles Lecamus, s.d. (1721) in-4, 3 pp., en feuille. ‎

Reference : 223165


‎Du 12 septembre 1721. - Sur la prohibition des foires d'étoffes en Limousin, le tout dans le contexte des mesures prophylactiques liées à l'épidémie de peste de 1720 (sont exceptées de la mesure les foires aux bestiaux).Jacques, premier duc de Fitz-James (1670-1734) était alors gouverneur du Haut- et Bas-Limousin, ainsi que commandant en chef des provinces de Guyenne, Béarn, Navarre, Limousin, Auvergne, Bourbonnais, Forez, pays de Foix, Roussillon et d’une partie du Vivarais. Une de ses missions les plus urgentes fut justement de préserver ces provinces de la peste qui sévisait encore en Provence. Il reçut l’ordre de se rendre à Montauban, et préconisa donc de rompre toutes les communications avec les localités infectées. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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Librairie Historique Fabrice Teissèdre
M. Fabrice Teissèdre

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‎VAN DER MEULEN, Adam François.‎

Reference : LCS-17953

‎Recueil de 34 estampes, la plupart doubles ou plusieurs fois repliées. [Vues de Versailles, Fontainebleau, Paris, Besançon, Douai, Arras, Saint-Omer, Valenciennes...]. Exemplaire de présent offert par le roi Louis XIV du fameux recueil de Van der Meulen, le plus beau livre illustré français du XVIIe siècle relié en maroquin rouge de l’époque aux armes du roi Louis XIV.‎

‎Premier tirage de ce recueil du Cabinet du Roi publié sur ordre de Louis XIV en divers formats et planches séparées. Paris, 1685-1686. Grand in-folio de 34 grandes planches. Petites déchirures aux pliures des vues 8, 9 et 13, restaurations sans manques aux vues 1, 6, 11,19 et 28. Maroquin rouge, double cadre de triple filet doré avec chiffre royal couronné aux angles, armes frappées or au centre, dos à nerfs orné du chiffre royal couronné, répété 7 fois, au sein de fleurs-de-lys et roulette fleurdelysée, filets dorés sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 560 x 420 mm.‎


‎Premier tirage de ce recueil du Cabinet du Roi publié sur ordre de Louis XIV en divers formats et planches séparées. Superbe recueil de 34 très belles estampes évocatrices du règne de Louis XIV. La plupart doubles ou plusieurs fois repliées, elles évoquent la vie de la Cour à Vincennes, Versailles et Fontainebleau, puis les campagnes de Flandre. Toutes présentent une réelle qualité artistique et sont animées sur fond architectural de groupes de personnages et cavaliers campés avec un bon sens du mouvement. Les 34 estampes dessinées par Van der Meulen, le peintre des conquêtes de louis XIV, sont gravées par R. Bonnart, Baudoin, Van Huchtenburg et Simoneau. Superbe recueil de vues de taille monumentale, somptueux panoramas du peintre bruxellois Adam Van der Meulen (1632-1690), appelé par Le Brun à Paris, nommé Premier peintre du Roi et directeur de la Manufacture des Gobelins. Il réalise plus de 150 planches pour le Cabinet du Roi. Van der Meulen accompagnait le roi dans tous ses déplacements et s'attachait à le portraiturer dans ses victoires et ses conquêtes, tout en représentant les villes conquises avec un réalisme de géographe. « Elève de Peter Snayers Van de Meulen apprit de celui-ci à dessiner les chevaux et la technique légère et transparente de l’école de Rubens. Il fut chargé de faire les modèles des tapisseries représentant les hauts faits de Louis XIV et accompagna le Roi dans tous ses voyages et toutes ses guerres. Ses tableaux reproduisent avec fidélité les compositions des troupes et jusqu’aux costumes de certains personnages et sont à ce titre des documents précieux. Quand il accompagna le roi dans les campagnes de Flandre en 1667, de Franche-Comté en 1668 et de Hollande en 1672, il prenait chaque jour les ordres du Roi, sur les épisodes que celui-ci désirait voir représenter. Il dessinait ainsi sur les lieux les campements, disposition des armées et sièges. Il peignait à la perfection les armées en campagne ». Benezit, VII, 366-367. Le recueil est ainsi réparti : - 11 Planches doubles : Vue du château de Vincennes, Vue du château de Versailles, La Reine allant à Fontainebleau, Vue de la ville et de la Citadelle de Cambray, Saint-Omer vu du costé du fort de Bournonuille, L’armée du Prince d’Orange, Vue de St Laurent de la Roche (x 2), Vue du chasteau Ste Anne (x 2), Vue du chasteau de Joux. - 10 Planches triples : Marche du Roi sur le Pont-neuf à Paris, Le Roi et sa calèche dans le bois de Vincennes, Vue du château de Versailles, Vue de la ville d’Ardrès, Entrée de la Reine dans Arras, Arrivée du Roy devant Douai, Arrivée du Roy au camp devant Mastrick, Valenciennes prise d’assaut, Le Roy s’étant rendu maitre de la ville de Cambray, Vue de Leuve. - 13 Planches quadruples : Vue du château de Fontainebleau, Vue de la ville de Béthune en Artois, Vue de la ville et du Port de Calais, Entrée du Roi dans Dunkerque, Vue de Tournay, Vue de la ville de L’Isle, Vue de Courtray, Vue de la ville et du siège d’Oudenarde, Vue de la Ville de Besançon, Dole prise dans la première conqueste que le Roy a faite, Vue de la Ville et faubourg de Salins, Vue de la Ville de Gray, Vue de l’Armée du Roy. Somptueux recueil de premier tirage. L’un des exemplaires de présent offerts par le Roi Louis XIV, conservé dans sa superbe reliure de présent en maroquin rouge aux armes et chiffre couronné du Roi Louis XIV. Les exemplaires du Cabinet du Roi peuvent être composés de vues différentes et comporter un nombre de gravures différent. Celui-ci est complet tel que paru avec ses 34 gravures. Provenance: Château de Vaux le Vicomte.‎

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‎WEIS, J.M.‎

Reference : LCS-18456

‎Représentation des fêtes données par la ville de Strasbourg Pour la convalescence du Roi ; à l'arrivée et pendant le séjour de Sa Majesté en cette ville. Inventé, Dessiné et dirigé par J.M. Weis, graveur de la ville de Strasbourg. Les Fêtes données par la Ville de Strasbourg pendant le séjour du roi Louis XV au mois d'octobre 1744 ornées de 11 superbes estampes à double page.‎

‎L’exemplaire conservé dans sa reliure en maroquin de l’époque aux armes du roi Louis XV et de la ville de Strasbourg. Paris, [1745]. Grand in-folio comportant 1 titre gravé, 1 beau portrait de Louis XV à cheval, 11 grandes planches doubles, 20 pages de texte gravé. Maroquin bleu, dentelle fleurdelysée autour des plats, cartouche armorié aux angles, armoiries au centre, dos à nerfs orné du chiffre royal, filet or sur les coupes, large roulette intérieure, tranches dorées. Reliure de l'époque. 624 x 470 mm.‎


‎Edition originale du plus beau livre de fêtes édité à Paris pour la convalescence du roi Louis XV et son séjour dans la ville de Strasbourg en 1744. Cohen 870; Vinet 520; Ruggieri 574. Il est orné d’un titre gravé, d’un portrait peint par Parrocel représentant Louis XV à cheval, de 11 superbes planches doubles dessinées par Weis et gravées par Le Bas, de 2 jolies vignettes en tête et de 20 pages de texte gravé avec encadrement rocaille et fleurons variés. Le roi, qui, le 8 août, était si dangereusement malade à Metz qu'on le croyait perdu, par son retour à la santé fit éclater dans toute la France la joie la plus vive. Les 11 grandes estampes doubles représentent: 1°) L'arrivée du Roi aux portes de Strasbourg ; 2°) l'entrée du Roi par le faubourg de Saverne ; 3°) la vue d'une place de Strasbourg, du côté du faubourg de Saverne ; 4°) le Roi devant la principale porte de la cathédrale ; 5°) feu d'artifice tiré sur la rivière d'Ill en face du palais épiscopal ; 6°) les réjouissances sur la place de l'Hôtel de ville ; 7°) la vue de l'illumination de la cathédrale et notamment de la flèche ; 8°) l'illumination de la façade du palais épiscopal ; 9°) offrande du vin d'honneur â Sa Majesté par le corps des tonneliers de Strasbourg, leurs exercices et leurs jeux sur la terrasse du palais épiscopal ; 10°) exercices de la bague et de l'oie par les bateliers et pêcheurs de Strasbourg ; 11°) exercices à l'épée et danses sur la terrasse épiscopale par les boulangers de la ville. Les municipalités de paris et de certaines grandes villes firent paraître à leurs frais en de fréquentes occasions des publications rappelant les festivités données en l'honneur du roi et de sa famille. « La plus célèbre de ces réalisations est peut-être la Représentation des fêtes données par la ville de Strasbourg pour la convalescence du Roi et à l'arrivée et pendant le séjour de Sa Majesté dans cette ville (1748) ». (Histoire de l'Édition). Ce livre des fêtes de la ville de Strasbourg, le plus somptueux publié sous le règne du roi Louis XV, fut l’objet de tous les soins de la cour et le plus illustre relieur du règne fut chargé de dessiner et créer un modèle de reliure spécifique. Padeloup le jeune réalisa ainsi la plus belle reliure française de style rocaille réunissant les armes et le chiffre du roi Louis XV aux armes de la ville de Strasbourg. Les volumes ainsi ornés étaient destinés aux personnages les plus distingués de l’Etat. Précieux exemplaire conservé dans sa reliure en maroquin bleu-nuit de l’époque, portant les armes du roi Louis XV au centre des plats et celles de la ville de Strasbourg en écoinçons. Provenance: Château de Vaux le Vicomte (ex libris).‎

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‎CHARTIER, Alain (Gilles Le Bouvier).‎

Reference : LCS-18588

‎Les Croniques du feu roy Charles septiesme de ce nom que Dieu absoulle contenans les faits et gestes dudit seigneur lequel trouva le royaulme en grant desolation et neantmoins le laissa paisible. Ladvenement de la pucelle faits et gestes dicelle et autres choses singulieres advenues de son temps. Rédigées par escript par feu maistre Alain Chartier homme bien estime en son temps secretaire dudcit feu roy Charles VIIe. Avec privilège. Édition originale littéraire et historique rare et appréciée de l’épopée de Jeanne d’Arc et du règne du roi Charles VII. ‎

‎Superbe exemplaire à marges immenses. Paris, François Regnault, 1528. Petit in-folio gothique de LXXX feuillets à longues lignes, titre compris en rouge et noir. Plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Trautz-Bauzonnet. 256 x 188 mm.‎


‎Édition originale littéraire et historique fort rare relatant avec brio l’épopée de Jeanne d’Arc, le règne du roi Charles VII (1403-1461), les troubles occasionnés par la guerre de cent ans et la victoire finale. «Le volume que nous venons de décrire est l’édition originale de la Chronique de Charles VII. Cet ouvrage qui, dans la plupart des manuscrits, ne porte aucun nom d’auteur, était alors, on ne sait trop pourquoi, attribué à Alain Chartier. Le nom du poète figure de nouveau sur la réimpression de Nevers, Pierre Roussin, 1594, in-4; enfin André Du Chesne ne manqua pas d’insérer la chronique dans son édition des Œuvres de maistre Alain Chartier, 1617. Plus tard, le manuscrit de Bigot, aujourd’hui conservé à la Bibliothèque nationale (fr. 2860), permit à Du Chesne de corriger son erreur et lui révéla le nom de l’auteur, Gilles Le Bouvier, dit Berry, roi d’armes de France. Voy. l’excellent article publié par M. Vallet de Viriville dans la Nouvelle Biographie générale, XXX, 113-118» (Catalogue James de Rotschild, II, 2099). L’auteur commence sa chronique en l’an 1402, année où naquit Charles VII. Ce prince devient à partir de 1417 le point central du récit. Le chroniqueur nous brosse un tableau minutieux et vivant du règne et termine son récit à la mort du Roi le 22 juillet 1461. «Lors de la tragédie du pont de Montereau (1419), Charles VII publia des manifestes pour se disculper du meurtre de Jean sans Peur, accompli en sa présence; mais il n’en demeura pas moins chargé de la solidarité de cette sanglante représaille. Sa mère, l’indigne Isabeau de Bavière, le poursuivit de sa haine et contribua à la conclusion du traité de Troyes, par lequel il était exclu du trône au profit du roi d’Angleterre. A la mort de son père, il se fit couronner à Poitiers, pendant que le duc de Bedford, maître de Paris et d’une partie du royaume, prenait les rênes du gouvernement au nom de son neveu Henri IV, encore en bas âge. Les Anglais poursuivirent le cours de leurs succès, et les troupes de Charles VII perdirent successivement les batailles de Crevant (1423) et de Verneuil (1424). Déjà maîtres des trois quarts du royaume, les Anglais vinrent mettre le siège devant Orléans, et bientôt la funeste journée des Harengs (1429) vint porter le découragement parmi les derniers champions de l’indépendance nationale. C’est à ce moment qu’une jeune paysanne, exaltée par les misères et les douleurs de la patrie se présenta au roi en affirmant qu’elle avait reçu du ciel la mission de sauver la France, enflamma la nation et l’armée de l’enthousiasme patriotique et religieux dont elle était dévorée, et après une suite de succès extraordinaires, fit lever le siège d’Orléans et conduisit le roi à Reims, où l’onction sacrée lui donna aux yeux des peuples le prestige de la légitimité (1430). Quelques seigneurs puissants se rallièrent à Charles, et le duc de Bourgogne lui-même, brouillé avec les Anglais, se réconcilia solennellement avec lui par le traité d’Arras (1435). L’année suivante, Paris affranchi rouvrait ses portes au roi de France. Ce prince indolent et efféminé saisit d’une main ferme les rênes du gouvernement, s’occupa avec activité et persévérance à réparer les maux du pays, réforma son armée, dont les brigandages désolaient ses provinces, réorganisa les finances délabrées, montra le plus grand courage aux sièges de Montereau (1437) et de Pontoise (1442), et obtint enfin une trêve honorable (1444), qu’il sut employer à relever la France épuisée. Pendant cette période réparatrice, les cités sortirent de leurs décombres, les campagnes furent rendues à l’agriculture, les villes au commerce et à l’industrie, l’armée devint permanente et fut l’égide du pays au lieu d’être l’effroi des populations, les finances prospérèrent, et, sous l’influence de Jacques Cœur, le Colbert du XVe siècle, le commerce maritime fut créé et la prospérité publique se développa avec cette énergie créatrice qui suit les grandes calamités. Lorsque les Anglais, par une inspiration malheureuse, rompirent la trêve en 1448, ils trouvèrent une nation forte, unie et compacte, et n’essuyèrent plus que des revers. En moins d’un an, la Normandie était entièrement reconquise: en 1453, la Guyenne redevint définitivement française.» L’édition comporte un titre en rouge et noir avec belle initiale historiée sous laquelle figure la marque «à l’éléphant» de François Regnault. Sur le second feuillet un bois, représentant un docteur enseignant à ses disciples, précède le prologue. Le verso de ce même feuillet contient le portrait gravé sur bois du roi, surmonté de la devise «Espoir en dieu», et le commencement de la chronique. Le texte orné de nombreuses initiales décorées est accompagné de sommaires imprimés en manchettes. Né à Bourges en 1386, l’auteur, Gilles le Bouvier fut introduit à la cour à l’âge de 16 ans sous le patronage de Jean, duc de Berry; il obtint de Charles vii, alors régent, l’office de héraut d’armes en 1420; il fut créé roi d’armes du pays et Marche de Berry le 25 décembre 1420. A plusieurs reprises dans l’histoire du règne de Charles vii, G. le Bouvier prend part aux opérations importantes, tant sur le plan diplomatique que militaire. C’est ainsi qu’il pénètre à la tête de la Maison du Roi lors de l’entrée solennelle de Charlesvii à Paris le 8 novembre 1437. Les beaux exemplaires de cette édition originale littéraire et historique ont de tout temps suscite de fortes enchères. Le supplément de Brunet cite ainsi, dans les années 1870, les 920 F or atteints par l’exemplaire Potier (apparemment le présent exemplaire) relié en maroquin de Trautz; à titre comparatif aux mêmes ventes Potier et Benzon, l’édition originale des Essais de Montaigne imprimée à «Bourdeaux en 1580» atteignait 1420 F or en veau ancien. Superbe exemplaire à marges immenses (hauteur 256 mm, contre 239 mm pour l’exemplaire du marquis de Serrant relié en veau du XVIIe siècle). Références: Tchemerzine ii, 335; Brunet I, 1816; Cat. James de Rothschild, II, 2099; Institut de France, manuscrit Godefroy 242.‎

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‎Tapisseries du Roi‎

Reference : LCS-580

‎Tapisseries du Roi, où sont représentez les quatre éléments et les quatre saisons. Les Tapisseries commandées par le roi Louis XIV pour Versailles‎

‎Exemplaire relié en maroquin rouge aux armes et au chiffre du roi. A Paris, de l’Imprimerie Royale, 1670.Grand in-folio de (4) ff., 43 pp., (1) f.bl., (1) f., 47 pp., (1) p., 8 planches sur double page. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, large roulette dorée encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs orné de chiffres couronnés, double filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées.560 x 405 mm.‎


‎Premier tirage de ce merveilleux recueil d’estampes exécuté par ordre de Louis XIV pour célébrer sa gloire à travers les arts décoratifs. Brunet, II, 727 ; Lipperheide, 3757 ; Catalogue de la Bibliothèque Pichon, 473. Le Cabinet du roi est l’œuvre du jeune Louis XIV qui voulait proclamer sans plus tarder sa puissance et sa gloire, et, dans ce but, faire connaître la somptuosité des fêtes qu’il donnait et les richesses de ses palais. Le 22 décembre 1667, un arrêt du Conseil décidait donc de faire graver les plans et élévations des maisons royales, les représentations des objets précieux qui les décoraient ainsi que des animaux et plantes de toutes espèces. Puis Colbert décida de faire reproduire par la presse le premier grand manuscrit réalisé pour le souverain qui venait d’être achevé : les Devises pour les tapisseries du Roi. C’est en 1663 que la petite académie qui venait d’être fondée par Colbert fut chargée de choisir les emblèmes, avec légendes appropriées, qui devaient figurer sur les tapisseries commandées par le roi pour ses appartements de Versailles. Ces emblèmes firent l’objet d’un luxueux manuscrit daté de 1668, pour le Cabinet du roi : 32 médaillons peints sur vélin par le miniaturiste Jacques Bailly et texte écrit par Nicolas Jarry. Le manuscrit fut l’objet de cette somptueuse édition avec des gravures en taille-douce par Le Brun et Sébastien Le Clerc. « Ce volume contient 3 fontispices gravés par Bailly et Sébastien Le Clerc, 8 grandes planches d’après Le Brun, gravées par Sébastien Le Clerc et Goyton, 10 fleurons, culs-de-lampe, grandes lettres par Sébastien Le Clerc et Bailly, et 32 figures d’emblèmes, avec des vers français de Perrault, Chapelain, Charpentier, etc., au bas de la planche » (Brunet). Magnifique volume orne des tapisseries commandées par le roi Louis XIV pour ses appartements de Versailles, relié à l’époque en maroquin rouge à ses armes et à son chiffre. ‎

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‎MATTHIEU, Pierre‎

Reference : LCS-18451

‎L’Entrée de Tres-Grand, Tres-chrestien, Tres-Magnanime, Et Victorieux Prince, Henry IIII. Roy de France & de Navarre, En sa bonne ville de Lyon, Le IIII Septembre l’an M.D.XCV. de son regne le VII de son aage le XLII. Contenant l’ordre & la description des magnificences dressees pour ceste occasion. Par l’ordonnance de Messieurs les Consuls & Eschevins de ladicte ville. Edition originale de l’ « Entrée du roi Henry IV à Lyon en 1595 », superbe, précieuse et rarissime.‎

‎Œuvre de Pierre Matthieu, historiographe du «bon roi Henri». A Lyon, De l’Imprimerie de Pierre Michel. Avec privilège. 4 septembre 1595. In-4 de (4) ff. titre compris, 104 pages, 1 portrait à pleine page et 1 grande planche double. Maroquin caramel, triple filet doré, chiffre répété en semé sur les pats, dos orné du chiffre répété, doublure et gardes de moire chocolat (Honegger). 258 x 187 mm.‎


‎Edition originale rarissime de l’un des plus beaux et intéressants livres consacrés au roi henry IV dont un seul autre exemplaire est apparu sur le marché public national et international depuis cinquante ans. Pierre Berès cataloguait 10000 € en 1995, il y a 29 ans, un exemplaire lavé, médiocre, relié en demi-velin à coins moderne. Brun, p. 181; Vinet, n°479; Diane Barbier-Mueller, Inventaire…, n°512. «Livre très rare» mentionne Ruggieri, n°327. Un seul exemplaire serait répertorié en Grande Bretagne: British Library et trois aux U.S.A: New York Public Library, Michigan State Univ. et Walters Art Museum. Parmi ces quatre exemplaires plusieurs sont incomplets de la superbe grande planche dépliante imprimée en 1595 présente à l’état neuf dans notre exemplaire. Le 27 février 1594 l’onction sacrée et le couronnement à Chartres faisaient vraiment d’Henri IV le roi de France et le «Très chrestien». Le 22 mars le gouverneur Brissac et le prévôt des marchands ouvraient les portes de Paris aux troupes royales. La ville était ainsi prise sans coup férir et presque sans combat. En quelques mois toutes les villes du royaume allaient suivre l’exemple de la capitale. La paix définitive serait signée à Vervins le 2 mai 1598. Dans ce contexte encore troublé les entrées triomphantes de Henri IV dans les grandes villes de son royaume revêtaient un éclat tout particulier et notamment l’entrée du Monarque dans la ville de Lyon, le 4 septembre 1595. Célébrée au lendemain de la signature de l’«Edit deNantes» et de la paix de Vervins, l’Entrée de Henry IV dans la ville de Lyon fut l’objet de fastes inusités. Le roi arrive en bateau à Veise où se forma le somptueux cortège qui s’élança vers Lyon en traversant de multiples arches décorées de statues, colonnes et pyramides. La plupart sont représentées sur la grande planche dépliante non signée mais vraisemblablement dessinée par un artiste italien. L’auteur, Pierre Matthieu, embrassa avec ardeur le parti de la ligue, et se signala par son attaque pour les Guises. Cependant la ville de Lyon s’étant soumise en 1593 à l’autorité royale, il fut l’un des députés envoyés à paris pour présenter au roi l’hommage de la fidélité des habitants. Dès ce moment, Matthieu devint l’un des partisans les plus zélés d’ Henri IV; et il se chargea de diriger toutes les fêtes qui eurent lieu à Lyon, lorsque ce prince visita cette ville en 1595. Le roi lui témoigna particulièrement sa satisfaction des soins qu’il avait pris, et lui accorda un privilège pour l’impression de ses ouvrages. Matthieu ne tarda pas à se rendre à Paris, où, sur la recommandation du président Jeannin, Henri IV l’appela pour le charger d’écrire son histoire. Le roi, dans ses loisirs, entretenait lui-même Matthieu des particularités de son règne: assuré de l’amour et du respect de la postérité, il invitait surtout son historien à s’exprimer avec une entière franchise, à ne se permettre aucune réticence. «Il faut, disait-il, des ombres dans un tableau pour en rehausser les vives couleurs. Si l’on ne parlait de l’un, on ferait doute de l’autre: la flatterie rendrait la vérité suspecte.» Matthieu remplaça Duhaillan dans les fonctions d’historiographe, dont il avait déjà le titre. Après la mort de Henri, il fut également attaché à Louis XIII, qui lui témoigna les mêmes bontés que son père. Le volume est orné d’un beau portrait du roi Henri IV dessiné le 13 décembre 1593 et gravé au burin pour cette édition en 1595. Le texte, fort intéressant, révèle le faste de la cérémonie. «Dès la pointe de ce jour, l’un des plus doux & plus beaux de l’année, les rues furent tapissées, le pavé couvert de sable. Monsieur Laurans Conservateur des Privilèges des foires de Lyon, qui à son tour était entré pour ce mois en la charge de sergent Major, fit armer & conduire les compagnies des trente & six quartiers de la ville aux faubourgs de Veise au lieu où il les devait mettre en ordre, pour marcher devant le Roy. Monsieur Sève Capitaine de la jeunesse de Lyon fit sonner ses trompettes pour monter à cheval. Tous les corps de tous les ordres de la ville se preparerent pour marcher en leur rang. Sur les huit heures du matin après la Messe, le Roy entra au bateau pour monter sur la rivière jusques à la Clare où était le Theatre des premieres cérémonies. Ce bateau était d’une belle & riche structure, à douze rames, le couvert au dehors peinturé en écailles d’argent, le dedans de damas incarnat & blanc, avec les rideaux de même étoffe: à la poupe sur le gouvernail était un Lyon de bronze doré. Le Roy apres son diner se fit voir en son trône royal eslevé sur un échafaud de septante pied de longeur & trente de largeur, dont le dessus était couvert de taffetas vert, le parterre de tapisserie, les barrières d’autour de tapis, avec deux escaliers afin que ceux qui se presenteraient à sa Majesté puissent monter & descendre sans désordre. A la droite du dais & siège du Roy y avait une grande table d’attente en ovale, environnée de festons de lierre & or clinquant. Le Roy était vêtu de toile d’argent enrichie de perles & broderies monté sur un cheval blanc & harnaché de blanc, environné des Gentils-Hommes de la garde de son corps, avec les hallebardes & hocquetons blancs, faicts d’orfèvrerie. Sa Majesté était suivie par monseigneur le Duc de Guise, monsieur le Maréchal de Brissac, & plusieurs autres grands seigneurs. Comme on marchait en cet ordre, S.M. arriva à la porte du faubourg de Veyse, laquelle était revêtue d’un avant-portail à la rustique, qui soutenait une longue voute de verdure, au fond de laquelle paraissait un Saturne couché sur une gerbe d’or, ombragé d’un Chêne, dont la chevelure était frisée de toutes sortes de fruits, tenant en main une corne d’Amalthee qu’il presentait à un Lyon, au milieu d’un beau & riant paysage. Le Roy passant outre arriva à la porte neuve du Pont-levis où Messieurs les Echevins l’attendaient pour lui présenter les clefs de la ville. On lui présenta aussi le Poile de drap d’or, enrichi de fleurs de Lys, armes, chiffres & devises de sa Majesté, faites en broderie. Comme le Roy approcha de la principale porte de la ville qui est à pierre fize toutes les cloches commencèrent à sonner, & l’artillerie à canonner, avec un tel bruit que quand l’air eut été en tonnerres & éclairs il se fut rasséréné, & Jupiter n’eut sceu faire ouyr son foudre. Devant cette porte fut élevé un grand arc, d’une belle & ingénieuse architecture, haut de cinquante pieds, large de vingt & deux, ses statues & figures de bronze, ses colonnes & pilastres ceints de marbre blanc, revêtu des admirables effets de la gloire & vaillance du Roy. Le premier ordre était Dorique ayant à chaque côté de l’Arcade deux colonnes cannelées, liées d’un laurier de bronze, sur un piédestal, …» Belle illustration comprenant une planche double à l’eau forte, non signée, qui rappelle un peu le style de celles du recueil de Tortorel et Périssin; elle représente les méandres du cortège passant sous les cinq grands arcs de triomphe érigés dans la ville, au bord de la Saône, au milieu d’obélisques, de colonnes et de statues allégoriques; les personnages, à pied ou à cheval, portant armes, drapeaux et emblèmes, suivent le roi, à cheval, sous un dais. Précieux volume, lavé comme les exemplaires Berès et Sourget avec un ex-libris gravé portant les initiales PR et la devise Notre-Dame protège la France et la lignée de nos rois, indéterminé et l’ex-libris Jean-Paul Barbier-Mueller. Deux feuillets liminaires intervertis et marge blanche du dernier cahier N légèrement plus courte.‎

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