S.l. [Bruxelles, puis Londres], [W. Jeffs], 1er janvier 1852-24 juin 1852 19 livraisons en un vol. in-8, 154 pp., 202 pp., demi-basane cerise à coins, dos lisse orné de guirlandes et filets dorés, tranches mouchetées, plats de toile gaufrée, première couverture conservée (reliure de l'époque). Deux mors supérieurs fendus.
Reference : 214146
Tout ce qui a paru de ce très rare périodique anti-bonapartiste, de tendance orléaniste, fondé à Bruxelles au lendemain du coup d'Etat, et transféré à Londres à cause d'un procès devant les assises du Brabant. Les deux rédacteurs principaux, le comte Joseph-Othenin de Cléron d'Haussonville (1809-1884) et Alexandre-Gérard Thomas (1818-1857), avaient lancé ce journal comme un instrument de résistance à la prise de pouvoir de Louis-Napoléon Bonaparte, et 8 numéros sortirent du 1er janvier au 19 février 1852. Ils furent cependant traduits en justice pour avoir offensé et outragé le caractère personnel du président de la République française (il est probable que le procès avait été commandité depuis Paris). Ils furent acquittés, mais avaient devancé le verdict de la Cour d'assises en transférant leur publication à Londres, à partir du 5 mars 1852 : "Le Nouveau bulletin français est fondé à Londres (...), pour continuer, au nom des idées françaises, contre la dictature bonapartiste, l'oeuvre de protestation et de résistance commencée, il y a deux mois à Bruxelles, et un moment interrompue par la force, au préjudice du droit". Hatin, p. 524 (ne cite que 8 numéros pour le Nouveau bulletin français). Au CCF, exemplaires seulement à la BnF, Strasbourg, Caen et Toulon.Exemplaire de la bibliothèque du Cercle de l'Union, fondé en 1828 (vignette ex-libris et cartouche noir en queue du dos).Tout ce qui a paru de ce très rare périodique anti-bonapartiste, de tendance orléaniste, fondé à Bruxelles au lendemain du coup d'Etat, et transféré à Londres à cause d'un procès devant les assises du Brabant. Les deux rédacteurs principaux, le comte Joseph-Othenin de Cléron d'Haussonville (1809-1884) et Alexandre-Gérard Thomas (1818-1857), avaient lancé ce journal comme un instrument de résistance à la prise de pouvoir de Louis-Napoléon Bonaparte, et 8 numéros sortirent du 1er janvier au 19 février 1852. Ils furent cependant traduits en justice pour avoir offensé et outragé le caractère personnel du président de la République française (il est probable que le procès avait été commandité depuis Paris). Ils furent acquittés, mais avaient devancé le verdict de la Cour d'assises en transférant leur publication à Londres, à partir du 5 mars 1852 : "Le Nouveau bulletin français est fondé à Londres (...), pour continuer, au nom des idées françaises, contre la dictature bonapartiste, l'oeuvre de protestation et de résistance commencée, il y a deux mois à Bruxelles, et un moment interrompue par la force, au préjudice du droit". Hatin, p. 524 (ne cite que 8 numéros pour le Nouveau bulletin français). Au CCF, exemplaires seulement à la BnF, Strasbourg, Caen et Toulon.Exemplaire de la bibliothèque du Cercle de l'Union, fondé en 1828 (vignette ex-libris et cartouche noir en queue du dos). - - LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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