‎[MEY (Claude)]‎
‎Dissertation dans laquelle on démontre que la Bulle Unigenitus n'est ni loi de l'Eglise ni loi de l'Etat‎

‎S.l., 1752 in-12, 144 pp., basane fauve, dos à nerfs cloisonné et fleuronné à froid, encadrement de simple filet à froid sur les plats Coiffe supérieure rognée, coins restaurés. (reliure de l'époque).‎

Reference : 214010

‎Edition originale de la première partie seule ; la seconde parut en 1753. Cette consultation du canoniste appellant Claude Mey (1712-1796) conclut naturellement à l'illégitimité complète de l'Unigenitus tant sur le plan civil qu'ecclésiastique.Quérard VI, 100.Relié avec trois autres opuscules sur la querelle de l'Unigenitus et incidemment celle des refus de sacrements : I. LA BORDE (Vivien de) : Principes sur l'essence, la distinction, et les limites des deux puissances, spirituelle et temporelle. Ouvrage posthume. S.l., 1753, viij-98 pp. L'opuscule avait été composé en 1731, mais n'était pas destiné à la publication : on y retrouve les thèmes ecclésiologiques parfois marginaux qui caractérisent la pensée de cet Oratorien appelant, dont le titre de gloire demeurera Le Témoignage de l'Eglise (1714). - II. [CHAUVELIN (Henri-Philippe) :] Tradition des faits qui manifestent le systême d'indépendance que les évêques ont opposé dans les différens siècles aux principes invariables de la justice souveraine du Roi sur tous ses sujets indistinctement ; & la nécessité de laisser agir les juges séculiers contre leurs entreprises, pour maintenir l'observation des loix, & la tranquillité publique. S.l.n.d. [1753], [364] pp. mal chiffrées 363, xij pp. de table. Edition in-12 parue en même temps que l'originale in-4. Ce brûlot canonique et théologique est surtout en fait un écrit de circonstance. Brouillon et agité, à la fois janséniste et libertin, l'abbé Henri-Philippe de Chauvelin (1714-1770) était conseiller-clerc au Parlement de Paris : il prit dans l'affaire des procès intentés aux curés parisiens pour refus de sacrement une position extrême, qui lui valut un exil au Mont-Saint-Michel. - III. Remontrances du Parlement au Roi, du 9 avril 1753. S.l., 1753, titre, 8 pp., 164 pp., avec une planche dépliante.Ex-libris manuscrit du Dominicain Félix-Alexis Mainguy (1747-1818), du couvent de Rennes, prédicateur estimé, qui prêta le serment consécutif à la Constitution civile, sans y être légalement astreint. Il devint en 1803 le premier bibliothécaire de la ville, après avoir exercé les fonctions de commissaire-bibliographe du dépôt littéraire de Rennes (1794).Voilà une provenance qui confirme, s'il en était encore besoin, de la sensibilité particulière des appellants aux thèmes richéristes mis en oeuvre dans la Constitution civile. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎