‎JOMINI (Henri de)‎
‎Histoire critique et militaire des guerres de Frédéric II comparés [sic] au système moderne. Avec un recueil des principes les plus importants de l'art de la guerre, rédigé sur de nouveaux documents et augmentée d'un grand nombre de cartes et plans ; nouvelle édition‎

‎Bruxelles, Librairie militaire de J.-B. Moens, s.d. grand in-8, [2] ff. n. ch., 418 pp., texte sur deux colonnes, avec des figures dans le texte, et 11 tableaux dépliants hors texte, demi-veau havane marbré, dos lisse orné de guirlandes et fleurons dorés, pièce de titre bouteille, couverture imprimée conservée Mouillures angulaires, mais bon exemplaire. (reliure moderne).‎

Reference : 212007

‎Cette édition belge réunit en un seul volume les trois des éditions parisiennes. Elle reprend le texte de l'édition augmentée de 1818. En matière de "cartes et plans", l'iconographie se réduit aux onze tableaux que l'on trouve aussi dans l'édition de 1818. Il existe pour cette dernière un atlas de cartes, exceptionnellement joint ; on ignore s'il faut aussi repris par l'éditeur belge.Cet important ouvrage avait été publié pour la première fois en 1803, sous un autre titre : Traité des grandes opérations militaires, ou Relation critique et comparative des campagnes de Frédéric II. Puis il fut repris dans les deux premiers volumes du Traité de Grande Tactique, publiés en 1804. Jomini avait quitté le service de la République Helvétique, en 1801, pour travailler chez un fabricant d'équipements militaires, la maison Delpont à Paris, qu'il quitta en 1803 pour commencer la rédaction de son Traité de Grande Tactique. Il demanda alors sans succès un emploi à Murat, alors gouverneur militaire de Paris. Toutefois, Ney ayant lu le Traité l'emmena avec lui comme aide de camp volontaire au camp de Boulogne et lui avança l’argent pour en commencer la publication.cf. Quérard IV, 241. Il n'existe pas de bibliographie critique et détaillée de toutes les oeuvres de Jomini, et l'histoire éditoriale du Traité de grande tactique, particulièrement compliquée, reste à écrire. ‎