Rouen, An VI in-8, 48 pp., broché sous couverture d'attente bleue. Titre à l'encre sur la couverture.
Reference : 205389
Collaborateur aux Actes des Apôtres et aux journaux de Camille Desmoulins dont il fut l'ami, Richer de Sérisy fut détenu lors de la Terreur, puis libéré après le 9 thermidor. Il devint un des principaux animateurs du mouvement contre-révolutionnaire. Condamné à la déportation après le 18 fructidor, il s'évada et passa en Espagne. Cette adresse au Directoire fut rédigée après son évasion : il rapporte les conditions de son incarcération et s'en prend avec violence aux "tyrans" Montagnards.Martin & Walter, IV, 29210. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT - LIEN DE PAIEMENT, NOUS CONSULTER.
Librairie Historique Fabrice Teissèdre
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Reference : 71563aaf
in-folio, 4 doubles feuilles + 1 Lithogr. Portr. Petites déchirures et taches sur les bords des lettres, litho. un peu tachée sur le bord gauche, bon état.
Issue d'une ancienne famille de Zurich et officier au service de France, Paravicini Schulthess devient en 1798 commissaire du nouveau gouvernement helvétique. Les documents: 1) Lettre du Directoire de la République Helvétique au commissaire Schulthess concernant les charges d'approvisionnement des troupes, avec la signature autographe de Pierre-Maurice Glayre (1743 - 1819), président du Directoire exécutif, en-tête gravé du Directoire montrant Guillaume Tell avec son fils après le tir sur la pomme, juillet 1798. / 2) Lettre du Directoire à Schulthess au même sujet, également signée par Glayre, en-tête gravé du directoire, juillet 1798, à Aarau. / 3) Lettre du directoire à Schulthess annonçant la fin de sa mission concernant l'entretien de l'armée, avec signature autographe de Frédéric-César de la Harpe (1754 - 1838), président du Directoire, en-tête du directoire, août 1798, à Aarau. / 4) Ordres du général Jacopin de l'armée du Danube au quartier-général à Glattfelden, pour le chef de Brigade Schulthess, commandant des troupes helvétiques, (1799?). Lithographie de Paravicini-Schulthess, "nach dem Leben auf Stein gez. v. G. Balder", Lithographie de F. Schulthess, 1840. Ces documents ont pour la plupart été rédigés par des secrétaires dans une belle écriture très lisible, quelques petites déchirures et taches sur les bords, litho. un peu tachée sur le bord gauche. Image disp.
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1795-97 8 brochures en un volume in-8, demi-maroquin rouge (reliure du XIXe siècle), « Directoire exécutif » frappé à l’or sur le dos, daté en queue « An V ». Exceptionnelle réunion de textes révolutionnaires et de brulot royalistes. Bel état de conservation. Détail des textes :
- BERTHIER. Pièces trouvées à Venise, dans le porte-feuille de d'Antraigues, Et écrite entièrement de sa main. Fontenay-le-Peuple : impr. de Goichot, An V. [(16 pp.) Suivi de :- Déclarations de Duverne Dupresle ou Dunant, Annexées au registre secret du Directoire exécutif, le 11 ventôse an 5. Fontenay-le-Peuple : impr. de Goichot, An V. (16 pp.) Suivi de :Violente dénonciation, de l’action des clubs secrets royalistes et des conspirations de Lemaître et de « Vendémiaire »- Le Directoire exécutif, aux français. Du 2 Prairial, l'an 4 de la République française, une et indivisible. S.l. : imprimerie du Directoire exécutif, [1795]. (7 pp.) Suivi de :Dénonciation de conspirations signé de Carnot - Lettre aux Bretons. S.l., s.d. (10 pp., (1 f. blanc). Un brulot royaliste. « Braves et sages bretons, vous qui les premiers ouvrez les yeux sur les horribles projets de l’assemblée prétendue nationale, écoutez le cri d’un cœur français.(…) Jamais des traitres ne pourront résister à des françois qui sauvent le roi. » Suivi de :– Tot ou tard la Raison reprend ses Droits. S.l., s.d. (4 pp.) Texte clandestin royaliste « Français ! Vous êtes encore incertains ! Ah ! Reprenez votre caractère et la France est sauvée. Révoquez les pouvoirs de vos députez ; ils ne s’en sont servis que pour vous nuire. Rendez à votre roi sa liberté … » Suivi de :- Épître au comte de R...... (Rivarol) , Auteur du Petit almanach des Grands-Hommes. S.l., s.d. (4 pp.) Épitre en vers anonyme . Suivi de :- FOISSAC-LA-TOUR. Ministère de la police générale de la République. S.l. : imprimerie du Directoire exécutif, [An V]. (7 pp.) Dans la nuit quatre cent hommes « vêtus en bourgeois » mais furent mis en déroute à la suite d’un combat, les opposants au 21e régiment de Dragon. Un bon nombre d’entre eux furent blessés, 52 furent prisonniers. « Il n’est douteux aux yeux de personne que son objet était de détruire le gouvernement pour le remplir par le régime de Babeuf ». Signé pour Foissac-la-Tour pour copie conforme : le ministre de la police générale, signé Cochon. - COCHON. Rapport au directoire exécutif. Du 24 fructidor, l'an 4 de la République française, une et indivisible. Suivi de :S.l. : imprimerie du Directoire exécutif, [An V]. (7 pp.). Passionnant rapport de sept pages sur l’attaque de Babouvistes, le guet-apens et leur déroute. Signé Cochon. « Le général en chef de l’armée de l’intérieur est chargé de témoigner aux braves soldats du camp de grenelle, à ceux qui composent sa garde et calle du corps législatif, sa satisfaction sur la conduite qu’ils ont tenues, pour repousser les attaques du brigandage ete de l’anarchie. »
Paris, Imprimerie nationale, Messidor an V (juin 1797) in-8, 19 pp., broché sous couverture moderne de papier bleu imprimé.
Cette affaire de la Compagnie Dijon forme un exemple important et très significatif du climat de corruption qui régnait sous le Directoire, et qui n'est nullement une légende noire, comme on l'admet désormais trop souvent sur la foi d'un révisionnisme bien naïf. La compagnie Jean-Baptiste Dijon et associés était un gros fournisseur de la République. À la fin de l’an IV et au début de l’an V, elle avait spéculé à la baisse sur les mandats territoriaux (remplaçant les assignats). Mais ses concurrents spéculèrent en même temps à la hausse au point de finir par causer sa ruine. Elle proposa alors au Directoire exécutif de lui prêter 2 500 000 francs en numéraire contre 100 millions en mandats et de faire un remboursement réciproque dès le rétablissement de sa situation financière. Le Directoire exécutif, pressé de trouver à tout prix du numéraire pour payer des échéances imminentes, accepta sa proposition, sans l’aval du Corps législatif, ce qui permit à cette compagnie Dijon de s’emparer de près de 400 millions en mandats (soit le sixième de l’émission totale) et de dégager ainsi des profits très importants. Une fois l’opération découverte, le scandale fut immense, puisque le gouvernement avait en fait joué contre sa propre monnaie et permis à des "profiteurs" de réaliser d’immenses bénéfices.Ramel de Nogaret (1760-1829) fut surtout connu pour son ministère aux Finances du Directoire qu'il exerça entre janvier 1796 et juillet 1799. Fortement critiqué dans son administration des assignats, il fut pourtant à l'origine de l'allégement de la dette, introduisant plus de rigueur dans la rentrée des impôts et assurant la refonte du système fiscal, imaginant au passage le système du cadastre.Cf. Fiszleiber (Francis) : La Pratique des finances publiques sous le Directoire (1795-1799). Des comités de la Convention aux commissions du Corps législatif, in : La Révolution française (2020). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT - LIEN DE PAIEMENT, NOUS CONSULTER.
[Campagne d’Italie, Coup d’état du 18 brumaire An VIII, Abdication de Napoléon]
Reference : 4183
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Félix Alcan, 1912, fort in-8°, 956 pp, annexes, index, reliure demi-chagrin chocolat, dos à 5 nefs pointillés soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), mors frottés en partie fendus, coupes frottées, C. de bibl., sinon bon état
Remarquable étude sur la diplomatie européenne sous le Directoire. Précieuse bibliographie. — "Cette thèse, soutenue en Sorbonne est double : 1) L'auteur soutient, contrairement à Albert Sorel, que la guerre du Directoire avec l'Europe n'a pas été la conséquence forcée d'une situation primitive une fois donnée (la conquête des frontières naturelles par la Convention), mais que les puissances avaient accepté ces frontières et que la paix aurait pu être conclue entre 1795 et 1799. – 2) Il ajoute que si elle ne l'a pas été, c'est en raison de la politique de Bonaparte en Italie. « L'origine des luttes continentales, qui se sont succédées jusqu'en 1815, dit l'auteur, doit être cherchée, non dans l'annexion de la rive gauche du Rhin et de la Belgique, mais dans l'établissement d'une république italienne qui devait en susciter d'autres. » (...) On ne peut que rendre hommage aux recherches de l'auteur, qui se sont étendues, sinon à toutes les archives, du moins à tous les recueils de documents diplomatiques publiés durant ces dernières années. Ce livre renouvelle presque à un certain point l'histoire du Directoire et peut rendre de réels services." (Annales révolutionnaires, 1912) — "Le beau travail de M. Raymond Guyot attaque la question, si controversée toujours, de la possibilité d'une pacification européenne durable après les succès des armées de la Convention. Les royalistes français et de nombreux savants étrangers, hostiles pour la plupart à notre pays ou à l'idée républicaine, ont soutenu de bonne heure qu'aucune paix n'était possible entre l'Europe monarchique et la Révolution, cette dernière ayant trop besoin de conquêtes pour assurer sa propre durée. Les historiens allemands surtout, à la suite de Sybel, ont répété les mêmes affirmations, formulant, comme une espèce de dilemme, la nécessité pour la France d'écraser l'Europe ou d'être écrasée par elle. Cette doctrine a été reproduite chez nous et Albert Sorel, en particulier, l'a développée avec un talent supérieur. Mais une réaction sérieuse se fait sentir contre cette façon de voir et M. Guyot, après avoir examiné très à fond la politique européenne et plus particulièrement celle des gouvernants français depuis 1795, arrive à des conclusions assez différentes. Est-il bien vrai que, depuis la paix de Bâle, signée avec la Prusse, il n'y aurait pas eu moyen de s'entendre, et les nations ennemies, l'Angleterre en particulier, n'ont-elles jamais été vraiment disposées à reconnaître les conquêtes françaises et le gouvernement même de la République ? N'est-ce pas plutôt le Directoire qui n'a pas voulu la paix ? C'est là-dessus que porte l'enquête de l'auteur, enquête complexe et délicate, guidée par une critique pénétrante et basée sur un dépouillement minutieux de la littérature imprimée de tous les pays et sur de nombreuses recherches d'archives." (Rod. Reuss, Revue Historique, 1913)