‎[LIBERTE DE LA PRESSE] LANTHENAS (François-Xavier)‎
‎De la liberté indéfinie de la presse et de l'importance de ne soumettre la communication des pensées qu'à l'opinion publique. Adressé à toutes les Sociétés patriotiques, populaires et fraternelles, de l'Empire français‎

‎Paris, Visse et Desenne, 1791 in-8, 37 pp., broché sous couverture d'attente. Brunissures sur la couverture. ‎

Reference : 202944

‎Médecin à Paris au moment de la Révolution, très lié à la famille Roland, Lanthenas devint premier commis à l'administration de l'instruction publique au ministère de l'Intérieur. Elu à la Convention par Rhône-et-Loire. Favorable aux Girondins, il faut sauvé par une boutade de Marat qui déclara : "Tout le monde sait que le docteur Lantenas est un pauvre d'esprit." Pour l'auteur, l'indépendance des pensées et leur communication tient à l'essence même de l'homme et à celle de la société. Il critique le projet de loi du Comité de constitution, attribué à Condorcet et à Sieyès. Lanthenas propose dans chaque tribunal plusieurs jurés "d'hommes éclairés", choisis par le peuple et qui examinera en premier lieu, s'il y a injure ou calomnie dans les paroles et les écrits dont on se plaindra.Martin & Walter, III, 19186. ‎