Paris, Ledoyen et Giret, 1846 in-8, 4 pp. (liste des souscripteurs), III-292 pp., portr., bradel demi-percaline grise, dos orné, couv. cons. (rel. postérieure).
Reference : 190591
Tulard, 72. "Dépourvu d'intérêt historique. Quelques anecdotes sur des hommes de lettres de l'époque : Legouvé, Nepomucène, Lemercier, Pigault-Lebrun. Horace Raison serait l'auteur de ces mémoires".Les portraits d'acteurs sont particulièrement savoureux.L'ouvrage est orné de deux beaux portraits lithographiés par Villain, un de l'auteur, l'autre de Pigault-Lebrun.Fierro, 69. Bertier, 59. Quérard, Supercheries, I, 457. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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De la bibliothèque Jacques Vergès (tampon). S.l.n.d., [Paris, 1998]. Manuscrit autographe de 106 lignes en [5] ff. (210 × 297 mm). Agrafés, papier vergé à en-tête de l'Hôtel Amigo (Bruxelles et Verviers). Manuscrit inédit de grand intérêt, éclairant ce que Vergès souhaite « mettre en lumière à travers [s]es souvenirs imaginaires ».
Texte inédit, citant le vers de Baudelaire « J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans » extrait de « Spleen », écrit à la croisée de la mémoire, du droit et de la littérature, trois domaines chers à Vergès qui nour- rissent sa réflexion, spécialement dans les deux dernières décennies de sa vie. Il y évoque le destin de Tolstoï et l'oeuvre de Jouhandeau (qui n'existerait pas sans les transpositions nécessaires), les avocats Isorni, Tixier-Vignancour et Albert Naud, défenseurs respectifs de Pétain, Salan et Laval, qu'il n'imagine pas « décrivant la part d'ombre » de leur client. Car, écrit Vergès, « le modèle pour l'avocat transposant son expérience se trouve chez Stendhal » ayant tiré d'une affaire jugée aux assises « l'argument de Le Rouge et le Noir » où les personnages romanesques effacent les personnes réelles, si bien que « seul demeure le roman de l'ambition chez un roturier dans la première moitié du XIXe siècle, 20 ans après la mort de Napoléon ». Et l'avocat d'en déduire « qu'un procès de par sa nature même est incapable d'atteindre à la vérité, souvent des faits, toujours de l'homme. » "Un avocat peut dire encore plus que Baudelaire qu'il a plus de souvenirs que s'il avait 1 000 ans pour la bonne raison qu'à ses souvenirs propres se mêlent ceux de ses clients et que son cerveau cache plus de secrets qu' « un grand meuble à tiroirs encombrés de bilans, de vers, de billets doux, de procès, de romances, avec de lourds cheveux roulés dans des quittances. » Sa vie propre a-t-elle un intérêt ? En général pas plus que celle d'un autre. Et c'est la raison sans doute pour laquelle racontant leur vie, les avocats ne racontent que leur vie professionnelle. Leur vie propre ils se contentent de la vivre..." De la bibliothèque Jacques Vergès (tampon). 24382
Paris, Alphonse Levavasseur et Cie, 1837. 2 vol. in-8 de (4)-394-(1) pp. et (4)-367-(1) pp.Suite des Souvenirs du Duc de Vicence. Napoléon en Belgique, 1811. Paris, Gustave Barba, 1841. In-8 de (4)-387-(1) et (4)-403-(1) pp. Ensemble 4 vol. in-8, demi-percaline rouge à coins, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin vert (Carayon).
Mémoire apocryphe entièrement composés par Charlotte de Sor, pseudonyme littéraire de Madame Eillaux. En 1826, Caulaincourt, alors déjà atteint de la maladie qui l'emportera l'année suivante, se trouve à Plombières. Il y rencontre l'autrice Charlotte de Sor. Celle-ci lui demande d'évoquer devant elle l'empereur Napoléon et le persuade de lui montrer quelques feuilles de ses Mémoires.Dix ans après la mort de Caulaincourt, Charlotte de Sor fit paraître ces Souvenirs du duc de Vicence. L'éditeur des "vraies" mémoires de Caulaincourt, parues seulement en 1933 Jean Hanoteau, décrit les "Souvenirs" comme un « tissus d'absurdités, d'inexactitudes et de haine, et dont l'intérêt historique est nul ».En appendice pièces inédites relatives à l'assassinat du Duc d'Enghien et lettres de Talleyrand. Édition originale de la suite. Malgré les protestations de la famille du Grand Écuyer à la parution des Souvenirs, Charlotte de Sor fit paraître cette Suite 4 ans après. Bel exemplaire. Tulard, 285.
Paris, Leipzig, Arthus Bertrand, Léopold Michelsen,, 1842. in-8 de XII-372 pp., demi-veau blond, dos lisse orné, tranches rouges (Laurenchet).
Unique édition de ces souvenirs de voyage (juillet 1837 - janvier 1838), qui concernent surtout les États-Unis, de New York à la Nouvelle-Orléans : seuls les 4 derniers chapitres regardent Cuba.Comme les souvenirs du même auteur sur le Mexique, qui parurent également en 1843 et font suite à ce présent volume, ils abondent en notations sociales, pas si fréquentes dans les récits de voyages de l'époque, et se terminent par le constat visionnaire que Cuba sera prochainement arrachée à l'Espagne.Restauration de papier au titre, mais bon exemplaire. Sabin, 42505 ; Palau, 142718.
Paris, Librairie Paul Ollendorff, 1901. 2 vol. in-8 de XIX-410 pp. ; 419 pp., index, table, demi-basane prune Bradel dos lisse titré Bibliothèque historique Mémoires et souvenirs XIX.XX, tête dorée (reliure de l'époque).
Édition originale. « Authenticité indiscutable : le manuscrit a été déposé à la Bibliothèque municipale de Clermont-Ferrand. Ces souvenirs pourvus d'un excellent appareil critique, apportent d'intéressantes révélations sur l'entourage du duc de Berry pendant l'émigration, sur le corps des gendarmes d'ordonnance, la campagne de Wagram, l'Espagne, l'Italie en 1813. Les derniers chapitres concernent la Restauration à Montpellier » Tulard, 506. Dos abîmés (accrocs et coiffe de pied arrachée au tome 2). Bon exemplaire.
Paris, E. Plon, Nourrit et Cie, 1897. Petit in-8 de XVI-342-(1) pp., demi-veau rouge, dos à nerfs orné du fer à l'aigle couronné répété, couverture conservée (reliure moderne).
Ouvrage publié par son neveu, Pierre de Bourgoing et qui reprend la partie militaire des Souvenirs d'histoire contemporaine. Episodes militaires et politiques (Dentu, 1864). Portait frontispice. « Ambassadeur de France à Copenhague en 1800, le père de Bourgoing l’emmena au Danemark, ce qui nous vaut un bon récit de l’attaque de Copenhague par les Anglais en 1801. C’est ensuite la Saxe de Frédéric-Auguste qui est évoquée. A partir de 1811, Paul-Charles Bourgoing (1791-1864) entre dans les rangs de la Grande-Armée. Il fait la campagne de Russie puis celle d’Allemagne et participe à la défense de Paris. On n’oubliera pas que ces souvenirs ont été rédigés tardivement à partir d’un carnet de notes. La partie des mémoires militaires concernant la Russie avait été publiée dès 1862 sous le titre Itinéraire de Napoléon Ier. Cette édition est complété de par 29 pages de notes écrites par Bourgoing et non reprises dans celles de 1864 ». Tulard, 209.Envoi autographe signé de l'auteur : Au Docteur Nohin respectueux souvenir. Bourgoing. Bel exemplaire.