‎GUILLON DE MONTLEON (Aimé)‎
‎Preuve de la fidélité des Français à leurs rois légitimes lors du passage de la première à la seconde dynastie, résultant de l'examen de cette question encore indédise : Est-il vrai que Pépin ait été autorisé par le pape Zacharie à s'emparer de la Couronne des Mérovingiens ?‎

‎Paris, L. G. Michaud, H. Nicolle, 1817 in-8, 144 pp., demi-veau tabac, dos lisse orné de filets et doubles caissons dorés, pièce de titre verte, tranches mouchetées Rousseurs, mais bon exemplaire. (rel. un peu postérieure).‎

Reference : 188414

‎L'ouvrage a finalement peu à voir avec le passage des Mérovingiens aux Pippinides, mais beaucoup avec l'effet qu'aurait pu avoir le sacre de 1804 sur l'attachement des Français aux rois légitimes, opportunément revenus depuis 1814. L'abbé Guillon (1758-1842) était un fervent légitimiste, même si ses offres de service à Louis XVIII en 1814 étaient restées sans réponse.Envoi autographe de l'auteur à Pierre-Claude-François Daunou (1761-1840), sur le faux-titre. On se demande bien ce que le spirituel auteur de l'Essai historique sur la puissance temporelle des Papes a pu penser de cet encombrant cadeau légitimiste et clérical.Relié avec opuscules sur diverses questions d'histoire médiévale :I. LEVRIER (Antoine-Joseph) : Mémoire sur un trait de la vie de Louis VI dit le Gros, roi de France ; lu, à l'Institut Impérial, le premier juin 1810. Paris, J.B. Sajou, 1810, [4]-39 pp. - II. REINAUD (Joseph-Toussaint) : Notice sur la vie de Saladin, Sultan d'Egypte et de Syrie. Paris, Dondey-Dupré, 1824, 41 pp. - III. JOURDAIN (Amable) : Lettre à M. Michaud, sur une singulière croisade d'enfants. Paris, L.-G. Michaud, 1817, 14 pp. - IV. REINAUD : Histoire de la sixième Croisade et de la prise de Damiette, d'après les écrivains arabes. Paris, Dondey-Dupré, 1826, 68 pp. - V. SILVESTRE DE SACY (Antoine-Isaac) : Mémoire sur le traité fait entre Philippe le Hardi et le roi de Tunis, en 1270, pour l'évacuation du territoire de Tunis par les Croisés. Paris, Dondey-Dupré, 1825, 15 pp. - VI. GERSON (Jean) : Harengue faicte au nom de l'Université de Paris deuant le Roy Charles sixiesme, et tout le Conseil, en 1405, contenant les remonstrances touchant le gouvernement du Roy, et du royaume. Cette harangue est connue sous le nom de Vivat rex, vive le Roi, cri de dévouement par lequel elle commence. Troisième édition. Paris, Desbeausseaux, 1824, [4]-VI-52 pp. ‎