‎[CAMPS MILITAIRES de PARIS] ‎
‎Manuscrit. "Consigne du poste de la barrière de l’Ecole militaire"‎

‎Paris, juillet 1796 , 11 pp. in-folio, joint 2 pièces retenus par un cachet de cire rouge. ‎

Reference : 188155

‎Règlement pour les militaires du camp de l’Ecole militaire où sont détaillés les entrées et sorties à Paris, les passages des hommes de corvées, contenant diverses notes générales pour le poste de garde et les officiers au rapport, sur les patrouille et la cavalerie, etc. Suivent les consignes détaillées par poste de garde : "du poste de la Carrière ; pour les commandants des patrouilles extérieures, du poste de l’officier de la plaine de Grenelle ; poste de l’officier sur la route de Vaugirard ; des postes des droites et de gauche (…) ; du poste de la barrière de l’eau et barrière du centre" ; Suivi des consignes pour le camp de la plaine de Grenelle et le service intérieur ; "au poste et à l’entrée de Vaugirard, au poste de la Barque, au poste des Galleux, arrière garde du camp, sur le flanc droit du camp, le long de la rivière, barrière de l’école militaire," etc.Joint un modèle de carton d’entrée pour les militaires et un modèle pour le rapport des postes où doivent être consigné le numéro de carte, la date d’entrée et sortie des militaires, les motifs de permissions, etc.Ces consignes strictes font suite aux « désordres les plus scandaleux » mentionnés dans l’ordre du jour du général commandant Paris ; "(…) un grand nombre d’entre eux, égarés par le vice, troublent journellement la tranquilité des campagnes et passent une partie de la nuit dans les cabarets. Quelques uns dans le délire de leur ivresse ont fini par se servir contre eux-mêmes des armes que la Patrie leur a confiées pour sa défense. D’autres enfin pillent les propriétés des cultivateurs et leurs arrachent ainsi par le vol, le fruit de leur pénible industrie. En conséquence, le Général ordonne l’établissement de nouveaux postes qui formeront autour du camp une nouvelle enceinte, qu’il est expréssement déffendu à tous militaires du camp de passer sans une permission écrite (…)." Etc.Elles font suite aussi à l'affaire du Camp de Grenelle où furent arrêtés en mai 1796, Gracchus Babeuf et les membres de la conjuration des Egaux qui s'étaient présentés au camp, tentant de soulever les militaires. ‎