‎[PORTALIS] MOUNIER (Claude-Philibert-Edouard)‎
‎2 L.A.S. au comte Portalis‎

‎Paris, (circa 1820) , 2 pp. in-8 bi-feuillet. ‎

Reference : 180706


‎Mounier adresse à Portalis, sous-secrétaire d'Etat à la Justice, l’ordonnance qui doit paraitre dans le Moniteur ; "(…) Le Roi l’a signée mais j’ignore si le contreseing du Duc de Richelieu est bien tel qu’il doit l’être (…)." Il demande de faire vérifier la forme avant impression. Joint un billet demandant à Portalis s’il a l’intention d’aller aux Tuileries ; "Soyez assez bon, mon cher Collègue, pour me dire quelles visites vous faites ce matin au Château ? Allez-vous chez le Roi ? Je serais fort aise de faire comme vous et encore plus aise de me trouver avec vous (…)."Claude-Philibert-Édouard Mounier (1784-1843) était le fils du révolutionnaire Jean-Joseph Mounier. Appelé en 1809 au poste de secrétaire du cabinet de l'Empereur, en remplacement du général Clarke, il passa les cinq années suivantes dans la confiance intime de Napoléon qui le nomma successivement maître des requêtes, baron, officier de la Légion d'honneur et le dota d'un domaine en Poméranie. A la Restauration, Mounier sera fait Pair de France, directeur général de la Police. ‎

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‎ASTROS (Paul-Thérèse-David d')‎

Reference : 190764

‎L.A.S à son "très cher cousin" (le comte Portalis, Pair de France, 1er Président de la Cour de Cassation)‎

‎Toulouse, 3 août 1833 , 3 pp. bi-feuillet in-4, en-tête en coin de l’archevêché de Toulouse, adresse au verso en partie biffée et ajout, marques postales ; très légers manques (déchirure à l’ouverture). ‎


‎Intéressante lettre à propos du projet de Portalis de rééditer l’Essai sur l’usage et l’abus de l’esprit philosophie au XVIIIème siècle, écrit par son père. L’archevêque de Toulouse, neveu du père de Joseph Portalis par sa mère, l’incite à raccourcir certaines parties consacrées à Kant, critique les écrits de l’abbé de Lamennais et se livre à quelques considérations philosophiques. C’est en 1820 que le comte Joseph Portalis a fait publier à titre posthume l’Essai écrit par son père, réédité ensuite en 1827 et 1834 (c’est de ce dernier projet d’édition dont il est question dans la lettre). Portalis "fut l’un des premiers connaisseurs français de la pensée kantienne" (Jean-Luc Chartrier) ;"(…) Un article particulier m’engage à t’écrire de nouveau sur le champ. C’est ce que tu me dis de ton projet de donner une nouvelle édition de l’excellent ouvrage de ton papa. J’ignore si la première a été débitée facilement ; mais s’il n’en a pas été ainsi, je n’hésite pas à en attribuer la cause à la longueur de la partie où il est parlé de la philosophie de Kant. Je crois que tu devrais resserer beaucoup cette discussion extrêmement métaphysique, sèche, peu intelligible pour beacoup d’esprits. (…) Ton père approuverait la chose, s’il vivait. (…) Pour composer un ouvrage victorieux contre les philosophes, il faudrait un esprit qui réunit beaucoup d’éloquence à une vigoureuse logique." Il critique ensuite les écrits de Lammenais et "son faux système, de la raison générale dernier criterium de la certitude", et conforte Portalis dans son projet de réédition : "L’homme a besoin de la vérité ; un jour il en aura faim. Un ouvrage comme celui de ton père peut, dans ces circonstances, faire beaucoup de bien."L’archevêque évoque ensuite la famille du comte de Portalis, s’enquérant notamment de la santé de son épouse, Ina, qui "va prendre les eaux de Greoux", et évoque en fin de lettre un fait divers arrivé à "un pauvre perruquier".Joint une lettre littéraire d’un membre de la famille d’Astros, non identifié, cousin de Portalis, adressée au comte à la fin de sa vie (1856). Il le remercie pour l’envoi d’une brochure sur la guerre, très vraisemblablement l’essai De la guerre considérée dans ses rapports avec les destinées du genre humain, publié par Portalis cette année-là : "Je partage entièrement votre sentiment sur la guerre que j’ai toujours considéré comme un fléau, comme un châtiment du ciel. Joseph de Maistre, qui est une belle âme, il faut en convenir, a une imagination qui l’entraîne bien souvent au delà de la vérité". L’Académie d’Aix est sur le point de publier un volume de ses mémoires, et il demande à Portalis d’y contribuer : "Ouvrez votre portefeuille, cherchez, je me servirai ici de la parole de N. S. : cherchez et vous trouverez."Paul-Thérèse-David d’Astros (1772-1851), ordonné prêtre en 1797, est le neveu de Jean-Étienne-Marie Portalis par sa mère. Il devient son premier secrétaire particulier et participe à la rédaction du catéchisme de l’Empire. Vicaire capitulaire à Paris, il s’oppose au cardinal Maury et s’attire les foudres de Napoléon lors de l’affaire du bref de Pie VII (1811) à l’issue de laquelle il est emprisonné, tandis que Joseph Portalis est contraint à l’exil. Il est nommé à l’évêché de Bayonne en 1817, puis à l’archevêché de Toulouse en 1830 où il s’oppose à Lammenais. Il est promu cardinal en 1850. ‎

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‎[PORTALIS] LALLY-TOLLENDAL (Trophime-Gérard de)‎

Reference : 180657

‎L.A.S. au comte Portalis‎

‎Auteuil, 30 octobre 1821 , 1 pp. bi-feuillet in-4, intitulé au verso "M. le comte Portalis, Pair de France, sous-secrétaire d’Etat au ministère de la Justice, Place Vendôme." ‎


‎Belle lettre de recommandation en faveur de Louis Crespin de La Ruchée, avocat à la Cour royale de Paris, proche de Lally-Tollendal, pour l’une des quatre places de conseillers auditeurs vacantes à la Cour ; "(…) Fils de Mr Crespin qui a été nommé par le Roi en 1815 Conseiller à la Cour royale, après avoir été 7 ans lieutenant gal du Président de Provins, 7 ans persécuté dans sa personne et ses biens pour son royalisme, et 14 ans depuis l’an 1800, Président du Tribunal de cette même ville, Mr Crespin fils, âgé de 26 ans, a suivi plusieurs cours de droit, de jurisprudence et un cours de procédure pratique. Les personnes qui me le recommandent, m’écrivent qu’il joint à son instruction judiciaire, une moralité de principes et une délicatesse de sentimens qui le rendent sous tous les rapports digne de la protection de Monsieur le Garde des Sceaux ; et ces personnes sont les propriétaires les plus considérables et les plus considérées dans les arrondissemens de Provins et de Coulommiers (…). Je regarde en vérité cette affaire comme m’étant personnelle (…)."Le marquis de Lally-Tollendal ajoute à propos d’une autre affaire : "je remets à un autre jour à vous dire un mot sur mon vieux camarade de Collège, le Président des portes et sur le cercle vicieux dont on le rend victime. Je ne veux pas tourner la page pour être sût d’être lu. D’ailleurs, je vous écris un peu en contrebande. La Faculté me défend de m’occuper (…). "Gérard Lally-Tollendal (1751-1830) était le fils du baron Tollendal, officier français d'origine irlandaise, rendu responsable de la défaite de Pondichéry en 1761 et condamné à mort. Député en 1789, membre du Comité de Constitution à l'Assemblée nationale, il émigre dès 1790 pour revenir en 1792 pour tenter de sauver la famille royale et ses proches. Il échappe de peu aux massacres de septembre, se proposera de participer à la défense du Roi lors de son procès, avant de s'exiler à nouveau. Il ne rentrera en France que sous le Consulat. Il sera couvert d'honneur à la Restauration, nommé Académicien à la place de Sieyès, fait Pair de France et ministre d'Etat, chevalier commandeur et grand trésorier du Saint-Esprit. ‎

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‎[PORTALIS] MOUNIER (Claude-Philibert-Edouard)‎

Reference : 180708

‎5 L.A.S. et 2 L.S. au comte Portalis‎

‎(Paris), juillet 1820-janvier 1821 , 9 pp. in-8 et in-4, 5 pp. in-4. ‎


‎Importante correspondance relative au complot dit du Complot du Bazar français, déjoué pendant l’été 1820.14 juillet : il annonce l’arrestation de Mazian, transmettant les détails circonstanciés de cette arrestation. 28 juillet : il demande de lui renvoyer l’interrogatoire de Chauvaisagnes et lui transmet sa note pour la commission de police, demandant une peine de prison de 2 ans ; 8 août ; "(…) Tout cela se rattache à ce que nous savons ; mais notre procureur gn me parait malheureusement bien faible. Au reste, je ne croirais pas que son voyage fut convenable. Plus l’affaire peut s’étendre, plus il me parait nécessaire d’éviter de la présenter comme fabriqué par le Gouvernement. Le procureur Gn en fait assez pour suivre tous les indices et nous verrons par la suite (…)." 20 août : billet sur une réunion chez le duc de Richelieu ; 20 août : à propos de l’intervention de Jacquinot ; "(…) J’ai écrit au Mal Marmont de mettre à sa disposition tous les officiers et sous officiers de la Garde qui ont été arrêtés (…)." Il a transmis plusieurs pièces à Jacquinot qui a envoyé un substitut à Vincennes ; il demande de publier officiellement "qu’il a été dénoncé au Gouvernement un complot dans lequel sont impliquées plusieurs personnes civils et militaires", et écrit au comte de Rochechouart pour retenir les officiers qui peuvent témoigner. 21 août : "Je ne trouve rien là qui charge notre manière d’envisager l’affaire. L’homme important, c’est Combes et Guillemin n’était qu’un misérable instrument. Maintenant Combes parlera-t-il ? Il ne s’y déterminera que si les preuves contre lui sont accablantes. Je vois indépend. des révélations de Jeanin, la déclaration de Guillemin faire celle de Bougaud. Mais plus l’instruction marchera, plus les preuves doivent s’établir (…)." Il préconise de laisser faire le procureur ; il propose de pousser le juge d’instruction à faire une enquête sur le séjour de Guillemin dans la Capitale. 26 janvier 1821 : "Vous allez vous occuper aujourd’hui du cap. Nantil ; c’est vraisemblablement alors que seront produites les grandes accusations contre la Police qui l’a laissé échapper (…). Il fut convenu le 19 août au matin que les conspirateurs appartenant au Légions du Nord et de la Meurthe seraient arrêtés à 9h du soir par les soins des chefs de leurs corps. La Police devait appuyer l’opération et tenir ses agens à portée pour recevoir les prisonniers et les conduire à la Préfecture ; elle avait en même tems, à s’occuper de la surveillance Gale de la Capitale, à se transporter au domicile des conspirateurs et à faire arrêter ceux qui ne faisaient point partie des Corps de la garnison (…). On peut dire à la vérité, que les agens de la police dû s’attacher aux cas de Nantil (…)." Suit le détail des responsabilités dans l’arrestation des comploteurs et le cas précis de l’ancien capitaine Nantil ; il ajoute de sa main que la procédure prouve la présence de Mabiau à Cambray quand il a appris la découverte du complot avant de vouloir gagner la Belgique.Engagé dans un contexte politique très tendu entre ultra et libéraux, soutenu par le carbonarisme, ce complot impliquant plusieurs anciens officiers de l’armée impériale devait soulever les garnisons des principaux régiments stationnés à Paris, et renverser le trône de Louis XVIII pour installer le Roi de Rome, l’enfant de Napoléon et de Marie-Louise. Il fait suite à d’autres conspirations comme celle de Randon et les troubles de Lyon en 1817, faisant ainsi naitre le courant bonapartiste en France.Claude-Philibert-Édouard Mounier (1784-1843) était le fils du révolutionnaire Jean-Joseph Mounier. Appelé en 1809 au poste de secrétaire du cabinet de l'Empereur, en remplacement du général Clarke, il passa les cinq années suivantes dans la confiance intime de Napoléon qui le nomma successivement maître des requêtes, baron, officier de la Légion d'honneur et le dota d'un domaine en Poméranie. A la Restauration, Mounier sera fait Pair de France, directeur général de la Police. ‎

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‎L.A.S. à son cher collègue (le comte Portalis)‎

‎(Paris), 19 août 1820 , 3 pp. in-4 bi-feuillet. ‎


‎Importante lettre de Mounier exposant son avis sur les instructions de police communiquées aux préfets avant les élections et dont il voulait s’entretenir en Conseil ; "(…) Jusqu’à présent, je me suis borné à répondre aux préfets sur leurs demandes particulières ou à leur parler des élections à l’occasion de la position de leurs départemens (…) Vous connaissez suffisamment le sens dans lequel ma correspondance est dirigée. Je ne perds jamais de vue que nous devons dévier des députés du centre et subsidiairement des députés de la droite ; que par conséquent, tous les efforts doivent tendre à réunir les électeurs royalistes des différentes nuances (…). Tout ce qui concerne l’organisation, la convocation des Collèges, est traité par M. Capelle sous la signature et la direction du ministre (…)." Il lui transmet copie d’un paragraphe qui est ajouté à toutes les lettres du ministre pour les préfets ; "Il est un peu long (…) et vous y reconnaitrez le style ternaire de M. Capelle ; mais tel quel, l’effet ne peut en être mauvais et il est bon que vous le connaissiez (…)."Claude-Philibert-Édouard Mounier (1784-1843) était le fils du révolutionnaire Jean-Joseph Mounier. Appelé en 1809 au poste de secrétaire du cabinet de l'Empereur, en remplacement du général Clarke, il passa les cinq années suivantes dans la confiance intime de Napoléon qui le nomma successivement maître des requêtes, baron, officier de la Légion d'honneur et le dota d'un domaine en Poméranie. A la Restauration, Mounier sera fait Pair de France, directeur général de la Police. ‎

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‎MIGNET M.‎

Reference : RO40241516

(1864)

‎ELOGES HISTORIQUES (Th. Jouffroy. Baron de Gérando. Laromiguière. Lakanal. Schelling. Comte Portalis. Hallam. Lord Macaulay)‎

‎Librairie Académique Didier et Cie, Paris. 1864. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos fané, Rousseurs. 364 pages. Etiquette de code sur le dos. Tampons de bibliothèque en page de titre. Traces de colle sur le dos.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle‎


‎2e édition. Th. Jouffroy. Baron de Gérando. Laromiguière. Lakanal. Schelling. Comte Portalis. Hallam. Lord Macaulay. Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle‎

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