‎CHAMPIGNY-AUBIN (Louis)‎
‎L.A.S. à M. Julien Sous-inspecteur aux revuës, attaché à S.E. le directeur ministre de la Guerre‎

‎Paris, 2 mars, 1807 , 1 pp. in-4, adresse au verso avec marques postales. ‎

Reference : 168425

‎Lettre amicale à son ami auquel il recommande son fils ; "Malgré le plaisir que j'aurais de vous aller porter moi-même des nouvelles de notre bon ami Nioche, (…) vos moments sont bien remplis pour que j'aille vous distraire. Vous saurez donc ici que la santé de votre ami n'est pas encore très bonne (…). Il a beaucoup regretté que vous, Madame Julien et ses petits enfants, ne soyez pas venus avec moi à Alfort (…)." Il lui transmet la lettre de son beau-frère "qui redoute ce qui s'est passé aux combats des premiers jours de février" et demande à propos de son fils actuellement à Turin, quelles sont les nouvelles pour son changement d'armes et quelles sont les démarches pour donner une "lettre de passe" ; "(…) On a fait craindre à mon fils, s'il faisait des démarches, après être entré dans son régt d'infanterie pour entrer dans la cavalerie, s'il ne réussissait pas, de se faire des ennemis parmi les officiers de son corps. Il voudrait dont être pour ainsi dire, certain du succès (…)."Ancien négociant, président du district de Langeais au début de la Révolution, Champigny (1756-1847) avait été élu suppléant à la Législative puis à la Convention où il remplaça en septembre 1794, Jacob Dupont alors démissionnaire. Il proposa en janvier 1795, avec Taillefer, l'abolition de la peine de mort qui n'eut aucun succès. Il fut nommé en novembre 1797, secrétaire de légation en Hollande, puis chargé d'affaires en Suisse, rappelé après le 18 Brumaire. Maire de Langeais, il refait une apparition sur la scène politique en étant élu député lors des Cent-Jours. ‎