Paris, 27 brumaire an 4, 18 novembre, 1795 , 1 pp. in-4, apostilles dont la mention "renvoyé au ministre des Finances", cachet à l'encre rouge du "Directoire exécutif".
Reference : 168384
Demande d'un emploi administratif de la part de l'ancien conventionnel :"L'inaction pour un Républicain est un suplice ; réitérer souvent ma demande, c'est l'annoncer très positivement. Je vous ai exposé le désir d'être employé dans une partie qui commande une surveillance active, j'indiquerai d'abord l'inspection des forêts de Fontainebleau, Senart, Crécy, de mon département de Seine & Marne ; cet objet important de revenu public, a besoin d'être inspecté scrupuleusement pour être amélioré et conservé intact à la République. Il est encore d'autres parties de surveillances, telles sont les fonctions de commissaires près les armées, celles d'inspecteur des subsistances de l'intérieur (…). Le choix du Directoire me flattera de me mettre à même de soutenir d'une manière directe les intérêts de la République (…)."Archiviste et homme d'affaires du marquis de Montesquiou, Cordier (1749-1824) fut maire puis juge de paix à Coulommiers au début de la Révolution avant d'être élu à la Convention par la Seine-et-Marne, membre du Comité des décrets ; il vota la mort du Roi en affirmant : "Louis est un grand coupable, il mérite la mort, je vote pour la mort", vota plus tard contre la mise en accusation de Marat. Après la session, il fut nommé substitut du Commissaire du Directoire près le Tribunal de la Dyle, magistrat à la Cour de Justice de Bruxelles sous l'Empire, banni en 1816.
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Paris, 21 floréal an 7, 10 mai 1799 , 2 pp. bi-feuillet in-folio, en-tête de l'"Adjoint au Directeur du Dépot général de la Guerre" avec vignette ronde.
Lettre de recommandation dans laquelle le général demande d'être secondé par son fils aux dépôt de la Guerre ; "(…) les enseignemens théoriques et pratiques de la tactique ayant fait l'occupation de toute ma vie, j'offre mes habitudes et ma bonne volonté pour surveiller les Ecoles que je propose (…). Je demanderais alors comme grâce d'être aidé par mon fils maintenant élève au Dépôt de la Guerre. Il a fait, tout enfant, une partie de la guerre dans la 19e demi-brigade pendant cette révolution (…). En attendant une décision, je supplie le Gouvenement de lui continuer l'activité et le traitement d'élève dont il jouit au Dépôt (…)."Vignette gravée du Dépôt de la Guerre.Ancien militaire, vétéran de la campagne d'Allemagne (1759-1762), Jean-Fnraçois-Louis Picault Desdorides (1737-1801) était colonel du 9e Régiment d'Infanterie au début de la Révolution, promu général employé à l'Armée des Côtes de Brest en mai 1793, suspendu de ses fonctions 5 mois plus tard. Admis à la retraite en 1795, il fut employé dans la 3e division militaire en avril 1800, commandant d'armes à Grenoble en juin 1801.
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