‎WIRION (Louis)‎
‎L.A.S.‎

‎Verdun, 25 février, 1807 in-4, 1 pp. 1/2 bi feuillet. ‎

Reference : 166746

‎Longue lettre du général Wirion à un ami, dans laquelle il envoie à son correspondant une procuration pour prendre les décisions nécessaires destinées à mettre fin aux discussions qu'il avait avec son père :"(…) Quoique bien faible et très souffrant, je fais un effort polus qu'humain pour remplir vos justification, car je suis obligé d'écrire moi-même des choses que je ne puis faire copier par un secrétaire sous ma dictée. Vous trouverez cy-incluse la procuration que vous m'avez demandé, ainsi que ma réponse aux allégations de mon père sur ma prétendue fortune (…) mon père a juré de tourmenter jusqu'au dernier souffle de vie ma pénible existence ; il tient parole (…) Terminez, mon ami, le plus tôt que vous pourez, ces désagréables discussions (…) jamais de ma vie, je ne suis ni déloyal, ni ingrat, ni perfide ; du reste, vous connaissez assez bien l'homme qui me tourmente pour en terminer soit à l'amiable, soit par division arbitrale (…) Il ne vit que pour tendre de nouveaux pièges à ma bonne foi et à ma sensibilité (…)." etc., etc.Le général Louis Wirion (1764-1810) fit sa carrière presque exclusivement dans la gendarmerie dont il fut inspecteur général. Il avait servi à Valmy et Hondschoote, promu général en juin 1794, chargé d'organiser la gendarmerie dans les 9 départements formant l'ancienne Belgique (1795-1797), puis sur la rive gauche du Rhin (1798), dans les départements de l'Ouest (1800), et dans le Piémont (1801). En 1803, il est commandant supérieur de la ville et citadelle de Verdun, chargé de surveiller les prisonniers anglais qui y étaient détenu. Accusé de prévarications, traduit devant une commission du Conseil d'Etat, Wirion se brûla la cervelle dans le bois de Boulogne le 8 avril 1810. ‎