Saint-Martin, île de Ré, 1er frimaire an 9, 1800 in-4, 2 pp. sur papier en-tête du commandant la Légion de la Loire Inférieure, Armée de l'Ouest, vignette révolutionnaire ronde, adresse au verso et longues apostilles autographes ; trace de cachet de cire rouge.
Reference : 161967
Correspondance datée du 1er frimaire (22 novembre 1800), où il est demandé un duplicata d'une commission concernant la légion départementale de la Loire inférieure :"(…) Je suis privé de vos chères nouvelles. Je ne sais par où j'ai mérité l'abandon où vous me laissés (…) Je vous prie cependant de croire que conduite a toujours été pure & que je n'ai pas plus varié dans mes actions que dans mes principes. J'ose donc vous prier de me conserver votre bienveillance dont j'ai le plus grand besoin, surtout dans ce moment où notre légion va être réunie avec plusieurs corps pour former qu'un sous le nom de Légion de la Loire (… commandée par un chef de brigade)." Lefeuvre demande à son correspondant de l'appuyer pour occuper cette fonction. Il termine en se recommandant "au souvenir de votre frère que je salue".Au verso se trouve le brouillon de réponse de Gourlay : "(…) J'ai engagé le ministre pour les motifs les plus forts qu'il m'a été possible, à vous confier le commandement de la nouvelle Légion, ou du moins à vous y donner un poste analogue à vos services (…)."Suit encore une note probablement autographe de Ducos, 3e Consul et futur vice-président du Sénat, à qui Gourlay semble avoir remis la missive : "Aussitôt qu'il me parviendra quelques renseignements, je m'empresserai de vous les adresser."Il semble, d'après la correspondance de Napoléon (au général Lacué, novembre 1800), que les corps francs, en particulier la légion nantaise, furent maintenus distincts des autres bataillons de l'Armée de l'Ouest. Napoléon prévoyait ainsi que la légion nantaise et les bataillons francs de la région des 12e, 13e et 22e divisions militaires fussent incorporés en un seul corps sous la dénomination de Légion de la Loire.Ancien administrateur du département, Jean-Antoine de Gourlay (1761-1825) avait été élu député de la Loire-Inférieure en mars 1798, se rallia au coup d'état du 18 Brumaire avant d'être nommé d'office membre du Tribunat, appuyant plus tard l'établissement de l'Empire. Proche de Fouché, il servit d'intermédiaire avec divers chefs du parti royaliste en 1815.Belle vignette.
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