Paris, 8 mars, 1871 in-8, 4 pp. sur double feuillet, apostille ; pliures marquées.
Reference : 159376
Très belle correspondance du fils du peintre Eugène Giraud, décrivant la situation dans la capitale en état de siège, donnant des nouvelles de proches. Une note manuscrite au coin supérieur gauche date la lettre du 8 mars 1871 et nous donne la mention "Victor n'a pas pu l'envoyer", sans doute à cause du siège."Mon cher père, je crois que nous sommes maintenant sauvés, le calme règne dans Paris qui reprend un peu de son animation ordinaire. Nous logeons maintenant les soldats de ligne, c'est sans fin (…) Il était temps pour notre côté que l'armistice arrivât (…) les obus passaient sur notre poste qui était une petite maison de papier, quelques-uns éclataient à 60 mètres, il y a des gens qui disent qu'on s'y fait, c'est possible mais à la longue (…) Huit jours de plus et nous étions bien mal (…) on est dominé par toutes les hauteurs. Tu me demandes des nouvelles de Faletans, c'est un brillant officier qui fait le caprice de toutes les femmes ; il vient depuis quelques jours de se faire attacher à l'état-major, l'aiguillette est irrésistible. Houssaye se porte bien. Madrazo a été charmant, nous ne nous sommes pas quittés pendant tout le siège. Toute la vie pour moi est changée, je ne sais plus à quoi me rattacher. Le travail me paraît impossible. On sort las et brisé moralement de tout ce qui s'est passé (…) tous les jours il y a foule aux portes pour voir les Prussiens, ça devient une partie de plaisir (…) Je trouve qu'il y a une mort qui nous relève, c'est celle de Bourbaki (…) les actes vraiment héroïque ne font pas très grand effet. On dit qu'il n'est pas encore mort, tant mieux, c'est un brave (…) Enfin nous nous reverrons et j'ai bien cru un instant que c'était fini. La pain commence à blanchir et à être mangeable, mais quel pain ! (…)."
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1983. Petit in/4 broché, couverture illustrée en sépia, illustrations en sépia et en couleurs, 44 pages.
Telliez. 1983. In-4. Broché. Etat d'usage, 1er plat abîmé, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 44 pages. Déchirures et accrocs en plats. Coins frottés. Une coupure de presse. Nombreuses illustrations monochromes.. . . . Classification Dewey : 708-Galeries, musées, collections d'art
Classification Dewey : 708-Galeries, musées, collections d'art
Musée d'Art et d'Histoire de La Rochelle, 1988. In-8 format à l'italienne, broché sous couverture illustrée en couleurs, 127 pp. Introduction, par Michel Crépeau - Avant-propos, par Thierry Lefrançois - Préface, par Jacques Foucart - Biographie sommaire - Eugène Fromentin au musée des Beaux-Arts de La Rochelle - Notes - Evocation sommaire desœuvres de Pierre-Samuel-Toussaint Fromentin-Dupeux - Bibliographie sélective - ...
Nombreuses illustrations et planches en noir et en couleurs. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
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1 billet à en-tête de 2 ff. (2 pages rédigées) format 13, 5 x 10,5 cm, 1892 : Lettre signée par Eugène Caillaux, président du P.L.M. et père de Joseph Caillaux. L.A.S. à en-tête des chemins de fer P.L.M. 88 rue Saint Lazare datée du 12 9bre 1892 [ Il répond à une recommandation d'un certain Léon Jouin, mais craint de ne pouvoir satisfaire à la sollicitation d'une place dans la compagnie, en raison de l'âge du demandeur ; mais il suggère de transmettre la demande à la Compagnie de l'Ouest ; il transmet ses salutations à son amie de Mamers ]
Bon état. Ingénieur des Ponts-et-Chaussées, Eugène Caillaux (1822-1896) mena une carrière politique dans les rangs royalistes (Sénateur de la Sarthe, puis ministre des Finances dans le ministère Broglie-Fourtou), mais également une carrière d'ingénieur qui le mena de la compagnie des chemins de fer de l'Ouest à la présidence du PLM. L'évocation de la commune de Mamers dans la Sarthe fait songer à la propriété de famille des Caillaux, qui sera d'ailleurs le lieu du décès de son fils Joseph en 1940.