A Paris, chez Desenne, 1791 2 tomes en 1 vol. in-12, VIII-243-173-[1] pp., demi-basane caramel, dos lisse, pièce de titre (rel. de l'époque). Manque de cuir à la coiffe inférieure, mors frottés, usure aux coins.
Reference : 109242
Seconde édition d'un ouvrage paru en 1790.Le 2 novembre 1789, sur la proposition de Talleyrand, évêque d'Autun, l'Assemblée "mettait à la disposition de la nation" les biens du clergé pour les utiliser à rembourser la dette nationale. Parmi les arguments avancés : l'Église catholique ne devait pas être considérée comme vraiment propriétaire mais simple usufruitière de ses biens, destinés à lui permettre de remplir des fonctions elles-mêmes révocables. L'auteur de la Véritable origine des biens ecclésiastiques entend démontrer le bien fondé de cette sécularisation en se gardant de toute "animosité" ou "passion" : "si la Nation a pensé qu'elle pouvoit reprendre un bien dont l'emploi n'étoit plus conforme au vœu des fondateurs ses ancêtres, si elle a pensé qu'il étoit de sa sagesse de faire une plus juste dispensation de ce bien, & d'en consacrer même une partie au soulagement de l'État, ce petit ouvrage peut être regardé, d'un côté, comme la preuve la plus forte du droit qu'elle en avoit, & de l'autre, diminuer le regret de ceux qui, loin d'être les propriétaires de ce bien, ne doivent tout au plus s'en regarder que comme les dispensateurs."Martin et Walter, 30364. Tourneux, 12816b. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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A Paris, chez Desenne, 1791 2 tomes en 1 vol. in-12, VIII-243-173-[1] pp., demi-basane havane à coins, dos à nerfs orné de filets dorés (reliure de l'époque). Bon exemplaire.
Seconde édition d'un ouvrage paru en 1790.Le 2 novembre 1789, sur la proposition de Talleyrand, évêque d'Autun, l'Assemblée "mettait à la disposition de la nation" les biens du clergé pour les utiliser à rembourser la dette nationale. Parmi les arguments avancés : l'Église catholique ne devait pas être considérée comme vraiment propriétaire mais simple usufruitière de ses biens, destinés à lui permettre de remplir des fonctions elles-mêmes révocables. L'auteur de la Véritable origine des biens ecclésiastiques entend démontrer le bien fondé de cette sécularisation en se gardant de toute "animosité" ou "passion" : "si la Nation a pensé qu'elle pouvoit reprendre un bien dont l'emploi n'étoit plus conforme au vœu des fondateurs ses ancêtres, si elle a pensé qu'il étoit de sa sagesse de faire une plus juste dispensation de ce bien, & d'en consacrer même une partie au soulagement de l'État, ce petit ouvrage peut être regardé, d'un côté, comme la preuve la plus forte du droit qu'elle en avoit, & de l'autre, diminuer le regret de ceux qui, loin d'être les propriétaires de ce bien, ne doivent tout au plus s'en regarder que comme les dispensateurs."Martin et Walter, 30364. Tourneux, 12816b. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT