1880 Paris Librairie Charlieu frères et Huillery sans date (vers 1880) in-4 (20 X 29 cm) demi percaline, titre doré, 456 pp. (Reliure de l'époque). Dessins de Gavarni, Célestin Nanteuil, Eustache Lorsay. Texte sur deux colonnes. bon exemplaire quelques mouillures très claires en marge supérieur, très peu visible
Reference : 9904
Librairie Chanut
Mme Valérie Chanut-Thiery
22 rue du Berry
58600 Fourchambault
France
01 43 54 04 70
conforme à la librairie ancienne
(1845).
Suite d'illustrations inédites pour "Le juif errant", célèbre roman d'Eugène Sue. Ces 35 dessins au crayon, tous coloriés, sont des caricatures des principaux personnages du roman publié en 1844. Remarquablement dessinées, ces très amusantes illustrations sont sans aucun doute l'oeuvre d'un caricaturiste professionnel. Elles sont très probablement d'Eugène Forest. On trouve dans la revue "Musée Philipon", 1843, 22e livraison, p. 176, une caricature titrée "Eugène Forest, dessiné par lui-même". Le personnage représenté ressemble étrangement au premier dessin montrant le "juif errant" de notre album. Eugène Forest a été tout d'abord peintre et a exposé dans des salons des tableaux de paysages et des études d'oiseaux. Puis il s'est orienté vers la lithographie et la caricature, et subit l'influence d'Henri Monnier et de Grandville. Il collabora avec Grandville et Honoré Daumier aux nombreux journaux satiriques illustrés de son époque : La Silhouette, La Caricature, Le Charivari et le Musée Philipon. Avec "Les Mystères de Paris", du même Eugène Sue "Le juif errant" a été l'un des plus grands succès de librairie du XIXe siècle. Il a été publié initialement en feuilleton dans Le Constitutionnel de juin 1844 à juillet 1845 et parallèlement en 10 volumes par Paulin. Dès 1844, il a donné lieu à une "Parodie du Juif errant", par Charles Philipon et Louis Huart, illustrée par Cham. Paulin, en 1845, publia une édition illustrée par Gavarni. Mais il n'y a aucune similitude entre ces dessins et les gravures de ces deux publications. Reliure discrètement restaurée. /// In-4 de 35 ff. Demi-basane verte, dos à nerfs orné (Reliure de l'époque.) //// Suite of unpublished illustrations for "The Wandering Jew ", Eugène Sue's famous novel. These 35 pencil drawings, all colored, are caricatures of the main characters in the novel published in 1844. Remarkably drawn, these very amusing illustrations are undoubtedly the work of a professional caricaturist. They are most probably by Eugène Forest. In the magazine "Musée Philipon", 1843, 22nd issue, p. 176, we find a caricature entitled "Eugène Forest, dessiné par lui-même" ("Eugène Forest, drawn by himself"). The character depicted bears a striking resemblance to the first drawing showing the "wandering Jew" in our album. Eugène Forest started out as a painter, exhibiting landscape plates and bird studies in salons. He then turned to lithography and caricature, under the influence of Henri Monnier and Grandville. Together with Grandville and Honoré Daumier, he contributed to the many illustrated satirical journals of his day: La Silhouette, La Caricature, Le Charivari and Musée Philipon. Along with "Les Mystères de Paris", by the same Eugène Sue, "Le juif errant" was one of the biggest bestsellers of the 19th century. It was initially published as a serial in Le Constitutionnel from June 1844 to July 1845, and in parallel in 10 volumes by Paulin. As early as 1844, it gave rise to a "Parodie du Juif errant", by Charles Philipon and Louis Huart, illustrated by Cham. In 1845, Paulin published an edition illustrated by Gavarni. But there is no similarity between these drawings and the engravings in these two publications. Binding discreetly restored. /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
Paris Le Constitutionnel 1845 1 vol. Relié in-4 à l'italienne, demi-basane fauve, dos lisse orné de filets dorés. Ce recueil factice de feuilletons parus dans Le Constitutionnel entre le 17 mai et le 26 août 1845 forme l'édition pré-originale des volumes 8 à 10 du Juif errant, soit plus de 60 chapitres découpés en première page du quotidien et correspondant au dernier tiers du roman. On notera que la livraison du chapitre 10 du neuvième volume étant manquante, le texte en a été soigneusement recopié à la main à l'époque. Ce document rare, avec cachet du "Cabinet de lecture de la Réunion" (dos et coiffes usés, fente au mors inférieur, un coin fragile), est emblématique des usages de la lecture populaire au milieu du XIXe siècle.
Paris, A. Lacroix et Cie, 1876. 4 volumes in-12, bradel en demi-percaline verte, pièce de titre et de tomaison rouge (reliure de l'époque).
Nouvelle édition conforme à l'édition in-8° corrigée par l'auteur en 1851.Le Juif errant, roman à charge contre la Compagnie de Jésus, publié initialement en feuilleton dans le Constitutionnel du 25 juin 1844 au 12 juillet 1845 et parallèlement en 10 volumes in-8°, a rencontré immédiatement un très grand succès, entrainant éditions nouvelles, contrefaçons et traductions.Bon exemplaire.
Bibliothèque historique du Juif-Errant Paris, papeterie administrative de A. Wünsch , 1858. In-12 de (4)-148 pp., demi-percaline moutarde, dos lisse, pièce de titre en maroquin rouge, couverture conservée (reliure fin XIXe siècle).
Édition originale rare. Le mythe et la légende du Juif errant fut très importante en France à la fin du XVIIIe siècle et tout au long du XIXe siècle et a touché tous les secteurs artistiques en utilisant de nombreux supports. Ici, le nom du Juif errant est synonyme de savoir universel : il se propose de combattre l'erreur sous toutes ses formes. Tendances monarchistes et catholiques prononcées (Edgar Knecht, Le Mythe du juif errant, in Romantisme, 1976).
Epinal, Pellerin, Epinal, Pellerin, Epinal, Pellerin1826 (dépot légal) ; 34,5 x 60 cm., Xylographie coloriée au pochoir, texte sur 6 colonnes. PREMIÈRE ÉDITION SUR VERGÉ. - Garnier ATP n° 970 - Le Juif errant... Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme n° 49.Ce bois de Georgin fixe définitivement la manière de représenter le Juif Errant, c'est l'image la plus souvent reproduite pour illustrer le sujet. Frédéric Maguet, dans Le Juif Errant, témoin du temps décrit cette image comme le point culminant de l'imagerie du Juif Errant, elle est la plus représentative de ce qu'il nomme le Type 3. "Certainement inaugurée à Epinal [avec le Vrai portrait du Juif errant, complainte nouvelle sur un air de chasse], le type 3 achève la mutation du thème en renforçant la figure du marcheur. Les scènes de l'arrière plan sont supprimées et remplacées par un paysage de bord de mer (...) toujours un bateau qui flotte au loin. Produite essentiellement par les centres de l'Est cette image sera celle qui aura la diffusion la plus importante et la plus longue (...) Évoquant le voyage non par des scènes juxtaposées mais par un paysage exotique (...) Parmi les graveurs ayant trouvé des solutions originales, Georgin, qui travaille pour Pellerin à Épinal, est sans doute le plus fameux (...) En 1826, il produit la représentation la plus forte du Juif errant, et aussi la plus répandue puisqu'elle sera rééditée au moins jusqu'en 1910 (...) le bras gauche est relevé, parallèlement à l'océan, ce qui contribue à la dynamique de la représentation. La figure du marcheur est construite sur deux lignes obliques (...) Il n'y a pas de ligne verticale dans la construction, le maintien du corps est assuré par la dynamique de la marche représenté par le X. Une horizontalité appuyée (...) donne un support et une orientation à cette dynamique. La verticalité est en revanche très forte pour le reste de la composition (l'arbre, le mât du voilier) (...)"Image anciennement restaurée et doublée (v. 1900 ?). Pliures et fentes réparées, manque de papier à un angle, petits manques sur les bords. Une importante fente au bas gauche de l'image qui a été mal ajustée lors de la restauration occasionnant un décalage d'environs 1 cm.
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