Édimbourg, Paris, Clousier, Pichard, Bailly, Desenne, 1788 In-8 de XII, 350 pp., maroquin citron à grain long, filet doré et dentelle à froid en encadrement extérieur, filet doré bordé de deux doubles filets à froid en encadrement central, dos à nerfs plats orné de caissons de fleurons à froid frappés de cercles dorés, titre doré, filet doré sur les coupes, bordure ornée d'une grecque dorée tranches dorées (Bozerian jeune).
Reference : CLL-549
"Nouvelle édition ""revue, corrigée & considérablement augmentée"" : la plus belle et la meilleure des Œuvres du marquis de Villette. Elle est imprimée sur vergé fort. Cet ouvrage réunit de nombreuses lettres (en premier lieu une correspondance échangée avec Voltaire) et diverses pièces poétiques (épigrammes, contes, etc.) du Tibulle français - surnom octroyé par le patriarche de Ferney. Selon l'éditeur, la moitié du volume est un ""hymne à Voltaire"". Après une carrière militaire, le marquis Charles de Villette (1736-1793) s'attacha à Voltaire, dont sa mère avait été l'amie. Sous les auspices du philosophe, ce bel esprit se lança alors dans le monde littéraire. Malgré ses inclinations sans équivoque, en 1777, Voltaire maria Villette à sa protégée, ""Belle et Bonne"", Reine Philiberte de Varicourt. L'ironique vieillard qualifia à ce propos son ""gendre"" de docteur in utroque. C'est dans l'hôtel du marquis, aujourd'hui Quai Voltaire, que le philosophe s'éteignit après son retour triomphal dans la capitale en 1778. Villette se fit dès lors le thuriféraire de la mémoire de son ancien Mentor. En 1791, c'est sur sa proposition que les cendres de Voltaire furent transférées au Panthéon. Pendant la Révolution française, le ""ci-derrière marquis"" - ainsi que le désignaient les pamphlets stigmatisant ses mœurs de député de ""l'ordre de la Manchette"" - embrassa les nouveaux idéaux, mais, membre de la Convention, il condamna les massacres de septembre et, au procès de Louis XVI se prononça non pour la mort mais pour la réclusion. Très bel exemplaire en maroquin citron de Bozerian. Des bibliothèques Valentin Mourié et Jean Stern avec ex-libris."
Librairie Laurent Coulet
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Paris, Clousier, Pichard, Bailly, Desenne, 1788 In-8 de XII, 350 pp., maroquin rouge à grain long, filets et roulette dorés en encadrement, dos lisse orné de roulettes et fleurons dorés, coupes et bordures décorées, tranches dorées (reliure de l'époque).
"Nouvelle édition ""revue, corrigée & considérablement augmentée"" : la plus belle et la meilleure des Œuvres du marquis de Villette. Elle est imprimée sur vergé fort. Cet ouvrage réunit de nombreuses lettres (en premier lieu une correspondance échangée avec Voltaire) et diverses pièces poétiques (épigrammes, contes, etc.) du Tibulle français - surnom octroyé par le patriarche de Ferney. Selon l'éditeur, la moitié du volume est un ""hymne à Voltaire"". Après une carrière militaire, le marquis Charles de Villette (1736-1793) s'attacha à Voltaire, dont sa mère avait été l'amie. Sous les auspices du philosophe, ce bel esprit se lança alors dans le monde littéraire. Malgré ses inclinations sans équivoque, Voltaire maria Villette à sa protégée, ""Belle et Bonne"", Reine Philiberte de Varicourt (1777). L'ironique vieillard qualifia à ce propos son ""gendre"" de docteur in utroque. C'est dans l'hôtel du marquis, aujourd'hui Quai Voltaire, que le philosophe s'éteignit après son retour triomphal dans la capitale en 1778. Villette se fit dès lors le thuriféraire de la mémoire de son ancien Mentor. En 1791, c'est sur sa proposition que les cendres de Voltaire furent transférées au Panthéon. Pendant la Révolution française, le ""ci-derrière marquis"" - ainsi que le désignaient les pamphlets stigmatisant ses mœurs de député de ""l'ordre de la Manchette"" - embrassa les nouveaux idéaux, mais, membre de la Convention, il condamna les massacres de septembre et, au procès de Louis XVI se prononça non pour la mort mais pour la réclusion. Très bel exemplaire dans une élégante reliure de l'époque en maroquin à grain long."
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Stanislas-Jean, chevalier de Boufflers ; Charles-Michel, marquis de Villette
Reference : LRB151
(1782)
Titre : Œuvres mêlées de M. le chevalier de Boufflers, et de M. le marquis de Villette Auteurs : Stanislas-Jean, chevalier de Boufflers ; Charles-Michel, marquis de Villette Éditeur : s. n. Date : 1782 (M.DCC.LXXXII.) Format : In‑12 Illustrations : Un frontispice gravé, vignette typographique au titre Reliure : Plein veau marbré de l’époque, encadrement de triples filets dorés sur les plats, dos orné à nerfs avec fleurons dorés et pièce de titre sombre, tranches lisses, gardes marbrées État du livre : Bon état d’usage. Frottements et épidermures aux plats, coins émoussés, coiffes usées (petit manque en queue), mors localement fendillés mais reliure tenue. Papier uniformément bruni avec rousseurs et petite mouillure ancienne au titre ; intérieur propre et lisible. Ancienne marque manuscrite en garde. Contenu / remarque : Recueil de pièces diverses des deux auteurs des Lumières (poésies, contes, lettres, pièces galantes), dans une jolie impression « à Londres » illustrée d’un frontispice. Langue : Français