Paris, Lemerre, (1894). in-12, 2ff.-VIIIpp.-1f.-360 pages. Relié demi-basane caramel, dos lisse, jeux de filets dorés. (Planson Relieur).
Reference : 33207
Édition originale. - Volume en bon état.
Librairie Devaux
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Paris, Librairie de la collection des dix, A. Romagnol, 1909, in-4, [2] ff, 261-[1] pp, [2] ff, 8 pl, Demi-chagrin bleu à coins, dos à nerfs, orné de fleurs rouges mosaïquées, tête dorée, couverture conservée, Édition illustrée de 38 gravures à l'eau-forte en deux tons dont 8 hors texte, par Joseph-Marius Avy (1871-1939). Tirage limité : un des 190 exemplaires sur papier vélin de cuve (n° 124). Trace d'eau sur la couverture conservée, bords des hors-texte un peu passé, mais bon exemplaire. Monod, n° 9316. Couverture rigide
Bon [2] ff., 261-[1] pp., [2]
Lemerre 1901 13x18. 1901. reliure demi-basane à coins éditeur. 401 pages. état intérieur propre et sans rousseurs couverture frottée sur ses bords
Lemerre 1894 in12. 1894. Reliure editeur. 360 pages. Bon Etat intérieur couverture légèrement frottée sur ses bords
Fayard 1930 in12. 1930. Reliure editeur. 204 pages. veuillez lire la description complète de nos annonces avec leur état ; envois en suivi pour la France et l'étranger Bon Etat intérieur propre sans rousseurs légères marques sur le bord de couverture
Edition définitive avec 16 illustrations originales de Gaston Fédit, gravées par Paul Baudier Complet en un volume relié demi cuir à coins, 21x16, couvertures d'origines conservées avec dos, avec son emboitage, 270 pages, état neuf. Paris Librairie Hachette, 1930 Résumé; " A lire Les Demi-Vierges, on croirait que l'avenir et la stabilité de la société tiennent à la vertu de ses filles. Toutes ? Non, les seules jeunes personnes du monde oisif et élégant. Prévost n'en connaît pas d'autre. L'oisiveté lui semble être un élément essentiel de la qualité humaine et de l'emploi du temps des gens bien. L'oisiveté, c'est le cinq à sept, la possibilité pour les dames d'avoir leur " jour ", pour les messieurs de s'y rendre, et, pour les (presque) jeunes filles de passer un discret moment chez une amie complaisante qui leur laisse la libre disposition d'une chambre. Une chambre ! Ah, qu'y font-elles ? C'est la seule question que pose M. Prévost pendant quatre cents pages. Jusqu'où vont-elles ? Qu'acceptent-elles ? Il faut le reconnaître, il y a de quoi bouleverser les jeunes viveurs d'il y a un siècle. Qu'on imagine la poupée interdite qu'était alors une jeune fille, serrée dans un corset, enveloppée de jupons, une modestie voilant son décolleté, l'usage dégageant ses épaules - le soir, l'été - et laissant s'échauffer les rêves au-dessus de la gorge, de ce sillon, de cette félicité, de cette attente, de cette offrande. Oui, jusqu'où vont-elles ? La société de 1900 - à mi-chemin entre la Fête impériale et les audaces à la Paul Morand - avait élevé la traque des pucelages par les hommes et leur défense farouche par les filles à la dignité de ballet impudique, de parade ritualisée et acharnée. Là aussi, comme dans un duel, on s'arrêtait au premier sang ". François Nourissier de l'Académie Goncourt. ref/267