[vers 1913] ; in-12 de 4 pp., 6 pp., 5 pp., vélin ivoire à la Bradel, plats décorés à la Du Seuil à l'encre rouge.
Reference : 684
Réunion de 3 textes autographes de Jules Lemaître, L'Aventure de Rosimiro, Un amour et Molière à Chambord, rédigés à l'encre violette et paginés. Nous n'avons pas trouvé trace de leur publication. Envoi autographe de l'auteur à Marie Scheikévitch (1882-1964), figure du Paris littéraire de la Belle Époque, épouse du musicien Carolus-Duran et amie de Proust. Jules Lemaître l'avait rencontrée chez Marguerite de Saint-Marceau en 1905. Vélin gauchi sinon bel exemplaire.
Anne Lamort Livres Anciens
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Précieux ensemble d’articles manuscrits offrant un point de vue exceptionnel sur un demi-siècle de vie littéraire et artistique. Ils sont majoritairement parus dans L’Année littéraire. Ce corpus rassemble 712 pièces, essentiellement des mises au net des articles, sans rature, et quelques fiches rapides, en feuilles ou cousues en cahiers, de format in-12.
Lancée en 1754, L’Année littéraire est considérée comme une des parutions périodiques majeures du XVIIIe siècle, donnant l’ « Evangile du jour » pour les Belles-Lettres et les arts et spectacles, selon la belle formule de la marquise de Sévigné, pendant plus de trois décennies jusqu’à la Révolution. Elie Fréron en a été le fondateur et directeur, lu et craint, jusqu’à sa mort en 1776, et s’est imposé comme la principale plume du parti antiphilosophique.Les journaux, à l’image du Journal de Trévoux ou du Mercure de France, avaient alors une place éminente dans la diffusion des idées et des modes. « Les feuilles qui se débitaient à peu près tous les dix jours, à moins que le directeur de la Librairie ne les arrêtât » (J. Balcou) étaient dans toutes les mains et Fréron se flatte, dans une lettre à Malesherbes de ses « petites feuilles misérables à la vérité mais que tout le monde lit » qu’il oppose aux gros et couteux volumes de l’Encyclopédie réservés à l’élite (lettre du 21 mars 1757). Une autre lettre au même correspondant renseigne sur les tirages importants : « Je sais positivement (...) que Duchesne fait tirer 2500 exemplaires de mes feuilles » (17 février 1751). Son journal avait une diffusion européenne (jusque dans l’Empire russe) et donnait le ton.Ce fonds livre un très riche panorama de la vie culturelle du XVIIIe siècle (et même de la fin du Grand Siècle) : y défilent les romans, pièces de théâtre (Marmontel), opéras du temps, récits de voyage, recueils d’anecdotes, traductions de classiques (Homère, Sénèque...), livres d’histoire et incidemment aussi quelques sermons, critiques de tableaux et de bibliothèques. De Mme de Sévigné à Chénier, de l’abbé Prévost à Laclos et Rétif de la Bretonne, de Montesquieu à Chamfort, de Mmes de Genlis et de Graffigny à Germaine de Staël, les romans épistolaires, comme la littérature d’idées s’y trouvent représentés. Sans oublier de grandes figures des lettres européennes comme Cervantès, Fielding ou Goldoni.Elie Fréron (1718-1776), son maître d’œuvre, transcrit l’éphémère, commente, avec un point de vue souvent critique, les engouements d’une époque. Formé au métier par Desfontaines à la fin des années 1730, Fréron acquiert sa notoriété avec les Lettres sur quelques écrits de ce temps. Il y croise le fer, notamment avec Voltaire et Marmontel. Personnage bien en cour (il séjour en 1765 à la cour de Mannheim), aux relations parfois troubles – en témoigne son activité d’indic de la police –, il s’impose comme une figure de premier plan de la scène littéraire et son journal fait et défait les réputations. Les articles de sa plume rassemblés ici concernent approximativement la période 1767-1776. Il ose émettre des réserves sur la fameuse correspondance de Mme de Sévigné, parlant du « dégoût » que peut susciter la répétition de la « passion pour sa fille » qui « fatigue la plupart des lecteurs » (« Sevigniana », AL, 1767, VIII, p. 180). Sensible aux genres et sous-genres, il ne dédaigne pas des œuvres de plumes moins célèbres : ainsi des Lettres d’un Persan en Angleterre de Littelton (Année littéraire, 1770, VII, 267-280), roman anti-philosophique sur le même thème que Montesquieu : « C’était une entreprise assez hardie et vraiment digne de l’émulation de nos voisins que de revenir après l’illustre Montesquieu sur une matière qu’il semblait avoir épuisée. Mylord Littleton a eu le courage de se montrer dans la carrière qu’avait ouverte et remplie ce grand homme (...) l’Anglais s’est fait voir quelque fois l’égal du François. » Au théâtre, Fréron salue Le Bourru bienfaisant de Goldoni (AL, 1771, VIII, 97-98) : « Depuis trente ou quarante ans, l’on entend dire de tous côtés que les grands caractères propres à la Comédie sont épuisés ; que Molière etRegnard s’en sont emparés (...) ». Or Goldoni « vient réfuter victorieusement ces frivoles excuses de la paresse et de la stérilité du génie ».Dans l’ensemble que nous présentons, une large place est faite au travail de ses successeurs jusqu’en 1790, ce qui permet de couvrir plus de 20 années supplémentaires d’actualité littéraire et artistique. Après la mort de Fréron, en dépit de fortes dissensions pour la direction de L’Année littéraire entre le clan de la veuve de Fréron et Stanislas, son fils, le journal se maintient. L’Année littéraire de ces années apporte un éclairage sur les grands succès des années 1780, entre autres les Liaisons dangereuses (1782) et les Mémoires de Saint-Simon qui paraissent en 1788. La critique de ce dernier ouvrage invite à « se défier d’une foule de romans absurdes, enfants ténébreux de l’ignorance, de la calomnie et de l’avidité » et autres « mensonges impudents fabriqués dans les greniers d’Amsterdam » qui donnent une image défavorable du règne de Louis XIV.L’ensemble comprend des notes documentaires (préparatoires aux articles ?) et copies d’articles parus dans d’autres journaux. Il n’est pas impossible que les collaborateurs aient constitué un fichier dans lequel puiser.Parmi les matériaux rassemblés (copies d’articles de tiers), il faut citer un commentaire de l’Esprit des Lois de Montesquieu et une critique des Lettres d’une Péruvienne de Mme de Graffigny de la plume de l’abbé Joseph de la Porte (collaborateur, puis farouche adversaire de Fréron après leur brouille en 1758).Le corpus comprend aussi des brouillons ou amorces : par exemple, quelques notes pour la critique de Fontanelle, Ericie ou la Vestale, qui occupe une vingtaine de pages dans L’Année littéraire ( 1770, I) et dont ne figure ici que le début ; de même seule une fiche signalétique très rapide a été établie pour Lucie et Mélanie de Baculard d’Arnaud. Certains titres ou en-tête (« Romans de Voisenon ») portés sur un feuillet de l’époque semblent correspondre à un classement sommaire des articles.Fascinant ensemble reflétant la bouillonnante activité du XVIIIe siècle et le pouvoir de la presse.Jean Balcou, Le Dossier Fréron, Genève, Droz, 1975.Petits manques, quelques mouillures et petites rousseurs en marge de quelques fascicules.
, Brepols - Harvey Miller, 2014 Hardcover. 285 p., 14 b/w ill., 156 x 234 mm, Languages: French, Including an index. Fine copy. ISBN 9782503522791.
Les manuscrits autographes en francais medieval constituent un champ d?etude fecond, mais qui n?a guere fait l?objet de syntheses et de mises au point historiques, documentaires ou methodologiques. L?objectif de ce volume est de baliser la recherche sur les manuscrits francais du Moyen Age entierement ou partiellement autographes. L?ouvrage offre une bibliographie selective des travaux consacres a ces manuscrits, des repertoires raisonnes des manuscrits autographes identifies jusqu?ici et la version revue de trois articles de synthese de Gilbert Ouy. Concu comme un guide, ce volume s?adresse aussi bien aux specialistes qu?aux novices dans l?etude des manuscrits autographes francais.
19 pièces reliées en un volume in-4 (269 x 170 mm), cartonnage vert (reliure du XIXe siècle). Paris, 1838-1839.
Recueil unique, constitué au XIXe siècle, des principaux documents concernant la formation et le développement de "l'Omnium" institution financière de crédit pionnière inspiré du Crédit Mobilier, fondée par André Victor Amédée Ripert-Monclar (1807-1871).Manuscrits et imprimés. Page de titre calligraphiée à l'époque: "Association de l'Omnium, Banque à Fonds Unis", Prospectus de présentation, "Exposé du système de crédit général de l'association de l'Omnium", par Ripert de Monclar, Liste des membres, Rapports manuscrits, Actes juridiques officiels de formation certifiés conformes par Ripert de Monclar, "Exposé du système de crédit général de l'association de l'Omnium" officiel certifié conforme, Annonces de presse (épreuves), Statuts, Délibérations du conseil d'administration, "Exposition d'une nouvelle application du crédit", Tarifs des droits et primes, Tableaux des opérations, Notice sur l'établissement des comptoirs à Paris, etc. etc. Plusieurs pièces comportent des corrections et ajouts de l'époque à la plume.Très bon exemplaire, très frais, parfaitement conservé. Détails sur demande.
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Revue d'Histoire des Sciences sur Descartes - Devillairs (Laurence) - Chevalley (Catherine) - Carraud (Vincent) - Moreau (Pierre-François) - Scribano (Emanuela) - Buzon (Frédéric de) - Belgioioso (Giulia) - Lyndia Roveda sur Lamarck - Santiago Aragon - Solange Gonzales sur Varignon - Thérèse Charmasson , Stéphanie Méchine et Marc Petit sur Wolfgang Doeblin
Reference : 100355
(2005)
Presses Universitaires de France - P.U.F. , Revue d'Histoire des Sciences Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 2005 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche, titre en bleu et noir grand In-8 1 vol. - 264 pages
1ere édition, 2005 Contents, Chapitres : 1. Articles : Laurence Devillairs : La lecture des Principia philosophiae de Descartes - Catherine Chevalley : Ce que Pascal doit à la physique des Principia - Vincent Carraud : Approfondir trop et parler de tout : Les Principia philosophiae dans les Pensées, note complémentaire sur Disproportion de l'homme - Pierre-François Moreau : Les Principia de Spinoza - Emanuela Scribano : Invention et interprétation dans la réécriture spinozienne de la métaphysique des Principia philosophiae - Laurence Devillairs : Immutabilité de Dieu et mérites des hommes : A propos du scolie de la proposition XIII de la deuxième partie des Principes de la philosophie de Descartes - Frédéric de Buzon : Repos ou mouvement conspirant : Leibniz et les articles 54 et 55 de la partie II des Principia philosophiae - Giulia Belgioioso : Les racines suaréziennes de la métaphysique cartésienne : La lecture des Principia de Francesco Maria Spinelli (1733) - 2. Varia : Lyndia Roveda : Lamarck et l'art des distinctions - Santiago Aragon : Le rayonnement international de la Société Zoologique d'acclimatation, participation de l'Espagne entre 1854 et 1861 - 3. Etudes et travaux : Solange Gonzales : Varignon et la transsubstantiation - Thérèse Charmasson , Stéphanie Méchine et Marc Petit : Archives et manuscrits de Wolfgang Doeblin - 4. Analyse d'ouvrages - Les Principes de la philosophie est le titre d'un ouvrage philosophique écrit par René Descartes en 1644, dont le titre original en latin est Principia philosophiae. L'objectif poursuivi par Descartes est, selon lui, de « donner des fondements rigoureux à la philosophie ». (wikipedia) couverture à peine jaunie, sinon bel exemplaire, intérieur frais et propre - paginé 1 à 264
1992 E. van Balberghe Soft cover Very Good
Les manuscrits me?die?vaux de l'abbaye de Parc: Recueil d'articles (Documenta et opuscula) Broché, 240 x 160 mm, 183 pp, tres bon état