1832 1832 Paris. Urbain Canel et Ad. Guyot. 1832. 1 volume in-8, demi-veau glacé brun à coins, dos lisse orné et passé, couvertures conservées. Reliure signée Yseux Sr. de Simier. XXX pp., 144 pp., (1) p., 1 p. bl.
Reference : 9237
Edition originale des poèmes satiriques. Cette édition contient une préface, attribuée à Philarète Chasles, et deux pièces («Tentation» et l’«Iambe IX») qui ne seront pas reprises ensuite. Premier recueil poétique de Barbier, connu pour avoir publié en 1830 un roman à quatre mains avec Alphonse Royer. Ce recueil est la version remaniée d’une satire parue dans la Revue de Paris sous le titre «La Curée». Royer y critique les «Trois glorieuses» de la Révolution de 1830. Selon P. Moreau, «C’est en rentrant à Paris, après les journées de Juillet, en s’exaltant au récit de la Révolution, qu’il a découvert la corde d’airain à faire sonner».De la bibliothèque de René Rouzaud (ex-libris avec ses initiales entrelacées et devise « La Goualante »).Vicaire I, 311.Bel exemplaire à grandes marges. Infimes rousseurs.
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P,DENTU 1869, in-12, rel. demi-bas., dos lisse orné lég. frotté, mors frottés, plats frottés. sans rousseurs -260gr
Premier recueil de poèmes de Barbier.Il s’agit de l’œuvre majeure de cet auteur que Barbey d’Aurevilly comparait à Corneille et que Baudelaire désignait comme naturellement poète et grand poète. Ce recueil se compose de poèmes inspirés par la révolution de Juillet 1830 et publiés à partir d’août de cette même année dans « La Revue de Paris » et d’autres journaux comme « La Revue Britannique ». Barbier les réunit dans ce recueil sous le titre Iambes, emprunté à André Chénier.Indigné de voir les Trois Glorieuses escamotées par Louis-Philippe, Barbier se positionne comme protestataire républicain et s’inscrit en faux contre les tenants de l’opinion bonapartiste. A 25 ans il se veut le porte parole de la jeunesse et se révèle direct, véhément, avec un langage sobre mais percutant. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 100 €
.P.MASGANA, 1841, in-12, rel. demi-bas., dos orné lég. frotté, mors frottés, coif. et plats frottés. 260gr
Premier recueil de poèmes de Barbier.Il s’agit de l’œuvre majeure de cet auteur que Barbey d’Aurevilly comparait à Corneille et que Baudelaire désignait comme naturellement poète et grand poète. Ce recueil se compose de poèmes inspirés par la révolution de Juillet 1830 et publiés à partir d’août de cette même année dans « La Revue de Paris » et d’autres journaux comme « La Revue Britannique ». Barbier les réunit dans ce recueil sous le titre Iambes, emprunté à André Chénier.Indigné de voir les Trois Glorieuses escamotées par Louis-Philippe, Barbier se positionne comme protestataire républicain et s’inscrit en faux contre les tenants de l’opinion bonapartiste. A 25 ans il se veut le porte parole de la jeunesse et se révèle direct, véhément, avec un langage sobre mais percutant.Leg.rousseurs a qques feuillets,manques de papier en marge de 3 feuillets,dans l’etat Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 100 €
Félix Bonnaire, Paris 1837, In-8 (13,5x21,5cm), 391pp., relié.
Edition en partie originale. Envoi de l'auteur : "A mon cousin et bon ami Sicard. Auguste Barbier." Suit une notice : "Après la mort de M. Sicard, M. Auguste Barbier est venu à Angers et a donné ce livre à M. Selou, notaire." Iambes se trouve augmenté de 3 poèmes inédits et le recueil Lazare paraît pour la première fois. Reliure en demi cuir de Russie vert à coins d'époque. Dos lisse orné d'une grande plaque centrale décorative, roulette en queue. Titre et date dorés. Frottements aux coins. Quelques pâles rousseurs et brunissures. Très bel exemplaire. Les Iambes parurent intialement en 1832 et demeurent le recueil le plus connu de l'auteur et qui le rendirent immédiatement célèbre et firent de lui le porte-parole de la Révolution de juillet 1830, et l'une des figures essentielles du Romantisme. "Ce recueil le range parmi les plus grands poètes de combat entre Aggripa d'Aubigné et Victor Hugo" (Laffont-Bompiani, Dictionnaire des Oeuvres).Hugo disait trouver dans Iambes "des vers étonnants comme personne d'autre n'en refera jamais" et Baudelaire qu'il était "naturellement poète et grand poète". La série de poèmes sur la misère sociale, Lazare, qui complète l'ouvrage est une des plus grandes réussites de Barbier et fait du recueil entier le plus important paru de l'auteur, dans une inspiration que le poète, pour beaucoup de critiques, ne dépassera plus jamais. NB : Cet ouvrage est disponible à la librairie sur demande sous 48 heures. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris, Masgana, 1841 1 vol. (125 x 185 mm) de 287 pp. Demi-maroquin rouge, dos à nerfs, titre doré, tête dorée (reliure de l'époque). Quatrième édition, augmentée des Poèmes. Envoi autographe signé de l'auteur à Camille Doucet, " à mon cher confrère et ami " au faux-titre. Ex-libris gravé de Camille Doucet apposé au premier plat.
Camille Doucet (1812-1895) est un écrivain français, à la fois dramaturge et poète. Il est notamment l'auteur des pièces de théâtre la Chasse aux fripons (1846) et les Ennemis de la maison (1850). Plusieurs fois candidat à l'Académie française, il y fut enfin élu en 1865, contre Joseph Autran. A partir de 1876, il fut secrétaire perpétuel de l'Académie. Iambes, oeuvre majeure de cet auteur que Barbey d'Aurevilly comparait à Corneille et que Baudelaire désignait comme « naturellement poète et grand poète » ; il fit l'effet d'un « véritable coup de tonnerre : pour la première fois, un poète authentique avait le courage de s'inscrire en faux contre les tenants de l'opinion bonapartiste et de rejeter sur leur idole tous les malheurs dont la France venait de souffrir. (...) Richesse du verbe, rigueur du rythme, sens du détail : cet alliage confère aux Iambes un relief tout à fait épique... Ce recueil le range parmi les plus grands poètes de combat entre Aggripa d'Aubigné et Victor Hugo » (in Dict. de Oeuvres). Les poèmes inspirés par la révolution de Juillet 1830 furent publiés partir d'août 1830 dans La Revue de Paris, puis réunis dans Iambes, - titre emprunté à André Chénier. Barbier se positionne comme protestataire républicain et s'inscrit en faux contre les tenants de l'opinion bonapartiste. La préface ainsi que les poèmes La Tentation et l'Iambe IX n'ont pas été réimprimés dans les éditions suivantes. Bel exemplaire ; rare avec envoi et intéressante provenance.
Paris, 1859. 288 pages. 6 feuillets. (18,5x11cm). Broché. Couverture imprimée légèrement brunie et salie. Petites taches et signes de mouillures. Coins un peu émoussés. Publié à Paris en 1859, cet ouvrage d'Auguste Barbier plonge le lecteur dans le contexte révolutionnaire et les bouleversements sociaux de la France du XIXe siècle. À travers ses iambes et poèmes, Barbier, figure emblématique de la poésie engagée de son époque, critique avec virulence les dérives politiques et les injustices de son temps. Son écriture, marquée par une rythmique incisive et un style direct, reflète les tensions et les aspirations d'une société en quête de changement. Papier légèrement bruni et sali avec mouillures et petites taches éparses. Cahier légèrement déboîté.