1775 Paris. Les frères Estienne. 1775. 1 volume in-12, plein veau tacheté, triple encadrement doré sur les plats, dos lisse orné, tranches dorées, roulette intérieure dorée. XII pp. ; 160 pp.
Reference : 42616
Réimpression de l’édition originale de 1748 faite à la demande de Louis XVI lors de son accession au trône en 1774.Cet archevêque se distingue très tôt par ses talents de prédicateur et de pédagogue. Il deviendra en 1689 précepteur du Duc de Bourgogne appelé alors à régner, avant de tomber en disgrâce 10 ans plus tard. C’est pour son élève qu’il écrit ces « Directions pour la conscience d’un roi ». L’auteur sera redécouvert et adulé par Louis XVI qui retiendra de lui que « le péché originel a rendu l’inégalité nécessaire pour empêcher que chacun ne veuille être le maître et le tyran de tous les autres » mais que « tous les hommes, y compris le roi, sont égaux de nature. »Charnières frottées.
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Paris, Collin, Paris, Collinan XIII (1805) ; in-16, plein veau blond, encadr. filets dor., dos orné de grecques et d’étoiles dor., tr. marbr. XXVIII pp., 166 pp.Cette belle et rare édition est précédée d’une intéressante notice sur Fénelon et sur le singulier destin de ce texte (publié pour la première fois à La Haye en 1747) par L. S. Auger, notice non signée qui ne figure que dans cette édition. Belle typographie de l’imprimerie Gratiot rue Ticquetonne à Paris.En 1689, Fénelon fut nommé précepteur du jeune duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV. “Fénelon était exilé dans son diocèse [de Cambrai] à la suite de ses démêlés avec Bossuet, au sujet du quiétisme. Le roi avait expressément défendu au duc de Bourgogne de conserver aucune espèce de relation avec son ancien précepteur. Mais le duc, sentant le besoin qu’il avait encore des leçons de Fénelon, ne crut pas devoir respecter cette défense aussi injurieuse pour son maître que préjudiciable pour lui-même. De son côté, Fénelon ne se fit point scrupule de devenir le complice d’une désobéissance (...) Le duc de Beauvilliers, homme d’une morale sévère, trouva leur conduite en cette occasion si peu répréhensible, que lui-même y prêta les mains. Ce fut par lui que passa la correspondance secrète que le précepteur et l’élève eurent ensemble. Les Directions pour la conscience d’un roi, furent l’un des fruits de cette correspondance.” Quérard III, 99 - Monglond VI, 1084. Bel exemplaire bien relié.
ROUSSEAU - ANDRE (Jean), FENELON (François de Salignac de La Mothe)
Reference : 35901
2 ouvrages reliés en un volume in-8, plein veau de l'époque, dos à 5 nerfs orné de compartiments fleuronnés, 2 pièces de titre de maroquin, guirlande sur les coupes, tranches rouges.
1- Edition originale. "C'est la méthode de Pascal qu'adopte André. Il voit d'emblée le point faible de Rousseau: l'état misérable de l'homme est injustifiable dans le théisme. Rousseau l'attribue bien au libre arbitre et pense avec tous les chrétiens, contre Bayle, que Dieu ayant 'voulu communiquer à ses créatures la dignité de la causalité' (Pascal), la misère avec la liberté est préférable à une servitude dorée" (Monod, p. 415). (Conlon, n° 194. Monod, p. 563).2- Édition à la date de l'originale, conforme à la description donnée par L. Scheler dans ses annotations à Tchemerzine, de l'un des textes fondamentaux de la pensée politique de Fénelon, qu'il composa pour l'instruction du Dauphin.Cet essai avait été préalablement publié en 1734 à 150 exemplaires sous le titre de 'Examen de conscience pour un Roi', joint aux 'Aventures de Télémaque'. Il suscita la fureur de Louis XIV, fut interdit par ordre et supprimé des exemplaires de 'Télémaque'. Il fallut attendre cette année 1747 pour qu'il soit réimprimé. (France Littéraire, III, 99. Peignot, 'Livres interdits', 140. Tchemerzine-Scheler, III, 234).Exemplaire enrichi d'un portrait frontispice de Fénelon d'après Joseph Vivien, gravé par P. Dupin.Provenance: "Madame Roland de Challerange, conseillère au Parlement", avec son grand ex-libris gravé armorié (XVIIIe).Très bon exemplaire, très bien relié à l'époque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris, frères Estienne, 1775 ; petit in-8 de xii-160 pp., demi-basane blonde à coins de l'époque, dos lisse orné de motifs dorés, tranches mouchetées.
Nouvelle édition. Introduites en France clandestinement après une publication en Hollande, les Directions pour la conscience d'un roi firent très bonne impression sur le jeune Louis XVI qui « ayant par hasard eu connaissance de ce livre, fut extrêmement satisfait de sa lecture et chargea l'abbé Soldini, son confesseur, de le faire réimprimer, lui disant : "Comme je suis résolu de remplir tous mes devoirs, je n'ai pas d'intérêt à en faire un mystère au public : il serait fâcheux d'ailleurs pour mes successeurs, qu'un aussi bon livre vint à se perdre" » (Renouard). Coins frottés, accroc en queue sinon bon exemplaire.
La Haie (La Haye), Jean Neaulme, M. DCC. XLVII, (1747), pt. in-8°, XVI (le frontispice avec portrait de Fénelon incluse, le titre en rouge et noir avec vignette gravé) + 104 p., quelques taches et rousseurs, non rogné, brochure en papier peint rose, titre ms. sur étiquette de papier collée au dos, bon exemplaire.
Edition originale posthume de cette oeuvre fameuse de Fénelon, précepteur du Dauphin de Louis XIV, éditée par les soins de Prosper Marchand sous le pseudonyme de Félix de Saint-Germain. Néanmoins, une première version, d'une quarantaine de pages, sous le titre «Examen de conscience pour un roi», avait déjà été publiée à la suite de l'édition de 1734 des «Aventures de Télémaque». Quérard III/99; Brunet II/1209. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
A La Haye, chez Jean Neaulme, 1747. In-12 de XIVI-102-(1) pp., veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Première édition séparée. Le texte avait paru pour la première fois en 1734 à la suite d'une édition de Télémaque, sous le titre d'Examen pour la conscience d'un Roi. Il fut interdit par ordre et supprimé dans presque tous les exemplaires.Provenance : Charles Corbeau de Saint-Albin (1773-1845) ; historien. Admirateur de la Révolution (où il prit le nom de sa mère, Rousselin, moins aristocratique), il se lia avec Danton et Camille Desmoulins, il devint chef de division au ministère de l'Intérieur, puis commissaire civil au ministère de la Guerre. Il fonda le journal "L'Indépendant" qui devint "L'Echo du soir", "Le Courrier", puis "Le Constitutionnel" dont il a été gérant de 1816 à 1838. Sa bibliothèque, d'environ 60 000 volumes, a été vendue en 1850. Ex-libris portant la devise Nil Nisi Virtute (Rien sans courage).Bel exemplaire.Tchemerzine-Scheler, III, 208 ; ne figure pas au Catalogue des livres et des manuscrits composant la bibliothèque de feu M. le comte de Saint-Albin, qui détaille seulement 3501 livres ; le reste ayant été vendu en lots.