Londres, et se trouve à Lyon chez Bernuset & Comp. 1788.1 volume in-8, plein veau marbré, dos à nerfs orné, pièce de titre de maroquin rouge. (2) ff. ; 544 pp.
Reference : 38936
Edition parue l’année de l’édition originale. Ouvrage estimé sur l'importance des relations entre la religion et l'ordre public, le bonheur et la morale, écrit par Necker durant sa période d'exclusion du gouvernement en 1788. Dos légèrement frotté, coiffe supérieure, coupes et coins usagés.
Librairie Pierre Prévost
M. Pierre Prévost
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Berlin, s.n., 1788, in-8, 27 pp., demi-veau cerise, dos lisse, pièce de titre noire en long (reliure moderne).
Édition originale, peu commune. Une seconde lettre parut à la suite, sur la morale, à la même adresse, formant un opuscule de 44 pp. Il s'agit d'une critique bienveillante du déisme promu par le ronflant ministre dans son ouvrage De l'Importance des opinions religieuses ; et le brillant auteur, pas encore revenu de l'esprit du siècle, y manifestait sa prédilection pour une morale indépendante de toute religion positive.Quérard VIII, 60. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
ondres, et se trouve à Lyon, chez BERNUSET ET COMP , 1788. 135 X 215 mm. RELIURE plein veau dos à cinq nerfs largement decorés
Ray D5*
Chez G. Regnault | A Londres & à Lyon 1788 | 14 x 21 cm | broché
Deux édition sont parues simultanément avec la même collation, celle à l'adresse de l'hôtel de Thou et celle-ci, sans doute le privilège a été donné aux deux éditeurs pour cette première édition ; elle est illustrée d'un portrait de l'auteur en frontispice par Louis-Joseph Duplessi gravé par Nicolas de Launay ; quelques bandeaux et culs de lampes sur bois. Exemplaire broché sous couverture d'attente rose pâle , dos comportant le titre manuscrit. Page de faux titre déchirée en haut ainsi que quelques mouillures ; manques en tête, sinon bon exemplaire. * Important ouvrage qui relance les divergences et l'antagonisme profond entre Necker (ministre des finances) et son successeur Calonne, et semble poursuivre leur correspondance parue en 1787 ; ce texte de dix-huit chapitres marque un tournant dans les écrits de Necker économiste, jusqu'ici centrés exclusivement sur "l'avantage politique de l'Etat" ; en effet l'auteur s'intéresse plus précisément aux liens entre religion et souveraineté, philosophie et morale.Est jointe une lettre manuscrite dans laquelle l'auteur - l'Abbé de Boismont - semble vivement condamner le rôle du pasteur, véritable Dieu aux yeux de ses fidèles. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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NECKER, Jacques, (Financier et homme politique suisse né à Genève en 1732, mort à Coppet (Suisse) en 1804, Jacques Necker est destiné par sa famille aux métiers du commerce).
Reference : 68969
(1788)
1788 Londres, et se trouve aussi à Paris, 1788, 1 volume de 9.8x17.8 cm environ, (1) f., 1 faux-titre, 1 titre, 502 pages, (1) f., demi reliure en cuir marbré fauve, dos lisse portant titres dorés sur pièce de titre, bordeaux.
Gribouillons anciens sur la première garde blanche, couverture état moyen, intérieur correct.
Londres, et se trouve à Paris Hôtel de Thou [Charles-Joseph Panckoucke], 1788 In-8 de (2) ff., 544 pp., demi-basane mouchetée, dos lisse orné de palettes dorées, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
"Édition originale de ce traité d'apologétique pragmatique. Publié l'année même où Necker est rappelé à la Direction des finances, et à la veille de la Révolution, cet ouvrage consacré à la religion fait pendant avec ceux traitant de politique. Pour le ministre, la Religion est indispensable car son autorité constitue, avec celle de l'État, les 2 piliers sur lesquels repose l’ordre social, dans une société fondée sur la propriété. La croyance en un Dieu vengeur et rémunérateur, permet ainsi aux pauvres plus nombreux d'accepter les inégalités sociales. ""En tant que croyant Necker est déiste, en tant que sociologue et homme d’État, ce protestant est catholique, et pour une raison bien simple […], c’est que la religion des pauvres ne peut pas être la même que celle des riches. Le catholicisme est celle des premiers, le déisme celle des seconds"" (H. Grange, p. 515). ""Il n'y a rien d'ailleurs qui semble appartenir davantage à la méditation de tous les hommes, que les questions métaphysiques"". Et si en cette fin du XVIIIe siècle, relever l'utilité sociale de la religion est devenu un topos, l'originalité de la pensée de Necker réside notamment dans le rapport qu'il établit ""entre le sous-développement intellectuel des masses et leur besoin de sacré et par voie de conséquence la nécessité pour une religion de satisfaire ce besoin si elle veut être efficace"" (id., p. 522). Bon exemplaire en reliure de l'époque. Inscription à l'encre brune au premier contreplat ""1829 1 f. 50"". Coiffe supérieure arasée. H. Grange, Les Idées de Necker, Paris, 1974."