1905 1905 Farrère et Louÿs se sont rencontrés lors d’un concours donné par un journal et auquel Farrère, connu à l’époque sous le nom de Charles Bargone, brillant officier de Marine, a envoyé un manuscrit. Cette oeuvre remporta un succès notable et elle parut quelques temps après, dans son premier recueil de contes, intitulé Fumée d’opium. Pierre Louÿs, charmé par cet écrivain de six ans son cadet, lui offre même de le préfacer. Ils assurèrent ensuite une correspondance régulière, dans laquelle Louÿs enseigna les rudiments du métier d’écrivain au néophyte, avec un conseil particulier: recopier plusieurs fois ses manuscrits. Bon élève, Farrère, qui était déjà à l’école d’un autre Pierre, Loti, ne tarda pas à remporter le prix Goncourt, en 1905, avec les Civilisés, trois années après la parution de son premier ouvrage. Comme un symbole, Farrère préfaça et compléta le dernier ouvrage de Pierre Louys, paru à titre posthume en 1927, Psyché, dont on retrouve plusieurs évocations dans ces lettres.
Reference : 11476
La littérature n’est pas leur seul centre d’intérêt, l’amour des femmes est aussi un point commun, entre Farrère et Louys, qui rejaillit dans cette correspondance de 17 lettres autographes de Claude Farrère à Pierre Louys, écrites entre 1905 et 1910, témoignant d’une réelle proximité entre les deux poètes. Ces lettres, écrites sur papier blanc ou bleu, parfois à en-tête, sont souvent accompagnées de leurs enveloppes, adressées à Pierre Louys, 29, rue de Boulainvilliers à Paris, et au Grand Hotel de Tamaris, la plupart signées Fargone. L'amour des femmes sera d’ailleurs le seul point de friction entre eux dans une amitié de plus de vingt ans: Louÿs a cru que Farrère avait entretenu une relation avec une de ses amantes, Rosine de Régnier. Louÿs est bien connu pour avoir eu de nombreuses amantes, il les a abondamment décrites dans son oeuvre. Il a visiblement trouvé en Claude Farrère une personne avec qui partager cette passion. Farrère écrit à Louys une lettre “sur le dos d’une femme”, raconte la difficulté d’entretenir toutes ses maîtresses et plus original, de la difficulté d’être fidèle à 8 femmes à la fois!!! Une de ses maîtresses,“la dame aux rubans roses”, est très régulièrement mentionnée.Lettre écrite “sur le dos d’une femme”, ils y conviennent d’un rdv.Lettre demandant le report d’un dîner et mentionnant une anecdote amusante .Lettre (1910) raconte le départ de sa maîtresse et d’autres histoires. Lettre (1910) faisant le récit du mariage d’un ami de Farrère, qui a laissé derrière lui plusieurs maîtresses. lettre (1910) dans laquelle il raconte une histoire de coeur, il y joint une lettre de Laurens-Castelet, de Saint-Pétersbourg. Lettre (1910), récit d’un chagrin d’amour, une amante enfuie. Lettre 27-5-1910, il y parle d’une danseuse et d’une femme qui l’embête et qu’il faudrait noyer dans la Grande Rade.Lettre 26-12-1905, il raconte son réveillon et une aventure avec une dame.Lettre dans laquelle il demande de ses nouvelles et parle de ses maîtresses. Lettre 20-8-1908, lettre sur la difficulté d’être fidèle à chacune de ses 8 maîtressesLettre 1909, il raconte une nouvelle fois la difficulté d’entretenir plusieurs maîtresses, la parution d’un article et sa bibliophilie naissante. Lettre 23-2-1909, nouvelle et rencontre de deux de ses maîtresseslettre 6-5-1907, une histoire de maîtresse et un témoignage d’amitié. Lettre 1912, sortie prochaine de son ouvrage Thomas, qu’il peine à achever. Lettre 12-11-1910, rencontre entre deux maîtresses et intermédiation.Lettre dans laquelle il conte ses aventures avec des maîtresses.Lettre 1909: anecdote sur la “dame aux rubans roses”.
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