1763 1763 Paris. Le Prieur. 1763. 1 volume in-12, basane de l’époque légèrement frottée, dos lisse orné, pièce de titre rouge, coiffes et coins frottés. 351 pp.
Reference : 10398
Seconde édition, un an après l’originale.Sitôt le fameux traité de Rousseau paru, il fut examiné à la faculté de théologie de Paris dont l'ouvrage présent donne le compte rendu. Accusé d’être un ennemi de la monarchie et de la religion, Rousseau est traité en criminel diabolique ne respectant ni les mœurs ni les lois. Après un discours général, l’Emile est longuement cité in-extenso en plusieurs articles puis violemment critiqué selon les canons de l'église. Ex-libris ancien au f. 2, avec cachet-ex-libris de Rouen.Quérard, La France littéraire, VIII, 211.Petite mouillure angulaire sur les 4 derniers feuillets, infimes rousseurs.
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2 ouvrages reliés en un volume in-8, plein veau de l'époque, dos à 5 nerfs orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et vert, filet doré sur les coupes, tranches rouges.
1- Edition originale. La 'Censure', rédigée par l'abbé Le Grand docteur de Sorbonne qui devint censeur royal, où sont réfutées point par point les dix-neuf "hérésies" relevées dans "L'Emile" par la Faculté de théologie de Paris. Elle est précédée de la "relation des circonstances qui décidèrent l'examen de cet ouvrage", et du discours de Jean-Clément Gervaise, syndic de la faculté de théologie.La Censure fut achevée le 20 Août 1762; l'archevêque de Paris condamna "L'Emile" par un mandement du 28 août. De son côté, dès le 9 juin, le parlement avait ordonné que le livre, jugé impie et dangereux, soit lacéré et brûlé de la main du bourreau et que son auteur soit décrété de prise de corps. Rousseau dut fuir seul, avec l'aide du maréchal de Luxembourg. Proscrit de France, mais aussi des Pays-Bas, de Genève et de Berne, il se réfugia à Yverdon chez son ami Daniel Roguin.(Peignot, 'Livres condamnés au feu', II, p. 94. Monod, p. 563. Conlon, 'Rousseau', n° 236).2- Edition originale. "C'est la méthode de Pascal qu'adopte André. Il voit d'emblée le point faible de Rousseau: l'état misérable de l'homme est injustifiable dans le théisme. Rousseau l'attribue bien au libre arbitre et pense avec tous les chrétiens, contre Bayle, que Dieu ayant 'voulu communiquer à ses créatures la dignité de la causalité' (Pascal), la misère avec la liberté est préférable à une servitude dorée" (Monod, p. 415). (Conlon, 'Rousseau', n° 194. Monod, p. 563).Coiffes usées, mors fendillés. Commentaires anciens manuscrits au verso du faux-titre.Bon exemplaire, relié à l'époque.
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Paris, Le prieur, 352 p. In-12 en plein veau marbré de l'époque, dos plat à 7 faux nerfs, fleurons, tranches rougies pièce de tomaison en maroquin rouge
En 1762, Jean-Jacques Rousseau publie Emile ou l'éducation, dont l'audience deviendra au fil des temps, universelle. L'oeuvre fut condamnée par le parlement de Paris le 9 juin 1762. A la suite d'un examen présidé par le père Legrand qui avait été chargé par la censure de l'oeuvre. Ce petit livre, a de nos jours une fonction inverse à celle qui présida à sa publication: celle de préciser en quoi le livre de Rousseau était révolutionnaire et contraire à la tradition établie. Il s'agit en quelque sorte d'un véritable digeste de son traité en 6 volumes...
2 ouvrages reliés en un volume in-4 (250 x 192 mm), veau marbré de l'époque, dos à 5 nerfs orné de caissons fleuronnés et cloisonnés, filets d'encadrement à froid sur les plats, pièce de titre de maroquin bordeaux, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges.
1- Edition originale officielle de format in-4°. La 'Censure', rédigée par l'abbé Louis Le Grand, docteur de Sorbonne qui devint censeur royal, où sont réfutées point par point cinquante-huit propositions relevées dans L' 'Emile' par la Faculté de théologie de Paris.Texte français et traduction en latin sur 2 colonnes juxtalinéaires.La "censure" est précédée d'une préface qui récapitule les circonstances qui décidèrent l'examen de l'ouvrage de Rousseau et du discours de Jean-Clément Gervaise, syndic de la faculté de théologie.La Censure a été achevée le 20 août 1762; l'archevêque de Paris condamna L' 'Emile' par un mandement du 28 août. De son côté, dès le 9 juin, le parlement avait ordonné que le livre, jugé "impie et dangereux", soit lacéré et brûlé de la main du bourreau et que son auteur soit décrété de prise de corps. Rousseau dut fuir seul, avec l'aide du maréchal de Luxembourg. Proscrit de France, mais aussi des Pays-Bas, de Genève et de Berne, il se réfugia à Yverdon chez son ami Daniel Roguin.(Peignot, 'Livres condamnés au feu', II, p. 94. Monod, p. 563. Conlon, 'Rousseau', n° 236).2- Edition originale in-4°. Recueil de huit lettres, réponses aux critiques qu'avait publiées le journal janséniste "Les Nouvelles Ecclésiastiques" pour critiquer la censure contre l'Emile et ses auteurs.La première lettre est de l'abbé Gervaise, alors syndic de Sorbonne, qui avait déféré l'Emile devant la Faculté de Théologie. Les six suivantes sont de l'abbé Le Grand (cf. ci-dessus); la huitième et dernière est anonyme. Elles sont datées du 1er au 11 juin 1763.Coiffes et coins usés. Quelques épidermures.Bon exemplaire, grand de marges, intérieur très frais.
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