‎GOUBERT (Eugène).‎
‎Poésies intimes.‎

‎Rennes, Typographie Marteville et Oberthur, Rennes, Typographie Marteville et Oberthur1857 ; in-8, demi-chagrin noir, nerfs. (Reliure de l’époque) 3 ff. (faux-titre, titre illustré, titre impr.), 134 pp.ÉDITION ORIGINALE extrêmement rare d’un recueil qui ne fut tiré qu’à 50 exemplaires, pour les amis de l’auteur.Il s’ouvre sur un poème d’Edouard TURQUETY encourageant Eugène Goubert à publier ses poèmes. “Cédant à l’appel de M. Turquety, exprimé d’une manière si gracieuse et si poétique, je livre ma nacelle à l’inconstance des vents et des flots, heureux si elle n’aborde qu’à des rivages amis” répond M. Goubert pour justifier cette confidentielle publication. Poèmes aux accents lamartiniens écrits entre 1825 et 1851, dédiés à Turquety (natif de Rennes comme l’était sans doute Goubert), à A. Brizeux (un poème Marie, comme il se devait), à diverses dames et demoiselles : beaucoup de lacs, de délicieux bocages, de fronts candides, de frais vallons, d’anges aux cheveux blonds, de sourires et de larmes... 1857 est l’année des Fleurs du Mal. Ici on se promène dans un parterre de Fleurs du Bien, à l’heure de la prière...ENVOI AUTOGRAPHE du poète “À Madame Pauline Louchet, témoignage de respectueux attachements”. Le douzième poème du recueil (pp. 34-35) est dédié à la même dame Louchet. On y apprend qu’elle a une “âme bonne et belle” et qu’elle aime “des forêts l’harmonieux murmure”.‎

Reference : 46405210

‎Un poète breton confidentiel‎