Paris, Par la Société des Libraires, Paris, Par la Société des Libraires1757 ; in-12, veau fauve marbré, dos à nerfs et ornements dorés, tranches rouges. (Reliure de l’époque) 164 pp.Édition à la date de l’originale. Deux éditions ont paru en 1757, l’une à l’adresse d’Amsterdam et celle-ci, donnée par les Libraires Associés de Paris. Mylne Martin 57.12C’est le premier des dix romans de madame Riccoboni. Avec ce livre, elle met au goût du jour le style épistolaire pratiqué en Angleterre par Richardson que l’abbé Prévost avait traduit avec beaucoup de succès. Ce premier roman est inspiré par une aventure personnelle de l’auteur. Persécutée par un mari violent et débauché, l’acteur Antoine François Riccoboni qu’elle avait épousé en 1734, elle l’avait quitté en 1755. “M. Boissonade a révélé cette particularité connue de peu de personnes, les lettres de Fanny Butler, données sous forme d’un roman, doivent leur origine à une liaison d’amour très réelle, et furent adressées à M. de Maillebois, dont elle était folle, et qui la quitta fort brusquement.” Gay II, 827.À la suite est relié un autre roman épistolaire de madame Riccoboni : Lettres de Milady Juliette Catesby à Milady Henriette Campley, son amie. Seconde édition. Amsterdam, 1759 ; 172 pages. Seconde édition publiée la même année que l’originale. Mylne Martin, 59.22 - Gay II, 827 : “Petit roman sentimental, bien écrit et devenu classique”. Coins inférieurs usés, sinon bel exemplaire.
Reference : 46405153
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In-8, plein veau marbré de l'époque, dos à 4 nerfs orné de compartiments ornés d'un décor fleuronné et cloisonné estampé à froid, pièce de titre de maroquin brique, filet à froid sur les coupes, tranches rouges, 164 p. Paris, Par la Société des Libraires, 1757.
Seconde édition publiée l'année de l'originale. Prétendument traduit de l'anglais, il sagit de la première oeuvre romanesque composée par Marie-Jeanne Riccoboni.Raymond Trousson ("Notes de lecture" in "Dix-Huitième Siècle", 1981, p. 445 sq.) rappelle "les origines autobiographiques de ce roman, ce qu'il doit à Richardson, Crébillon fils et Marivaux, tout en mettant en relief l'originalité de la romancière: dépouillement, concentration du temps et de l'espace romanesques, absence de digressions. Roman de l'illusion, où l'héroïne constate que l'amant n'était qu'une création de sa propre pensée, roman féministe enfin, où s'exprime un éloquent réquisitoire contre les hommes"."L'un des meilleurs auteurs de romans du siècle. Pour la première fois, la femme soulève le problème de sa destinée" (Monglond, cité par Dict. Fayard, p. 1120).(Martin, Mylne et Frautschi, 'Bibliographie du genre romanesque français', 57:12. Quérard, France littéraire, VIII, 18).Ex-libris gravé du bibliophile britannique Anthony Conyers Surtees.Très bon exemplaire, très frais, dans une reliure anglaise de l'époque ornée d'un décor estampé à froid.
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