‎MALESSART (A. G.)‎
‎Le Colon. Esquisses algériennes.‎

‎Paris, Recoules, Paris, Recoules1845 ; in-8, broché, couverture jaune imprimée. 2 ff., 400 pp.ÉDITION ORIGINALE TRÈS RARE.Charles Tailliart L’Algérie dans la litt. franç. p. 553 regrette que le roman n’ait pas magnifié la colonisation de l’Algérie “cet effort répété, cette lutte qui eut ses héros, cette croisade qui eut ses martyrs...” avant de reconnaître que “certes quelques romanciers ont rendu hommage à leur foi et à leur vaillance ; ils les ont montrés aux prises avec les Arabes voleurs et pillards, avec la sécheresse, avec les sauterelles (...) Ne parut-il pas, en 1845, un roman intitulé Le Colon dont le héros est le type accompli d’immoralité ; il épouse une jeune femme en convenant avec elle qu’elle aguichera un général, deviendra, s’il le faut, sa maîtresse, afin d’attirer sur lui, en même temps que la bienveillance officielle, de bonnes concessions de terres, moyennant quoi il refera sa situation ruinée.” Il revient sur ce roman p. 643 : “Ainsi depuis 1845 le grave problème de la colonisation et du peuplement a son écho dans le roman (...) il est l’objet même d’œuvres entières ; il ne s’y agit guère de doctrines ou de théories abstraites ; on décrit l’établissement d’un colon au milieu de mille difficultés ; on met en relief son énergie et son obstination ; on cherche à fixer sa physionomie, à déterminer, par quelques échantillons caractéristiques, quelle sorte de population rurale s’installe dans la possession du sol.” Dans son Essai de bibliographie sur l’Algérie, le même Tailliart décrit ce roman (n°444) : “Le colon dont il s’agit est un spéculateur, non un agriculteur. Roman romanesque à épisodes dramatiques, avec des formules du roman populaire, des dissertations philosophiques comme dans nombre de romans de l’époque. Ni Alger ni l’Algérie n’y sont étudiées dans les mœurs et dans la nature. Une série d’aventures extraordinaires.”Exemplaire tel que paru, Catalogue Recoules sur le 2e plat de la couverture. Rousseurs.‎

Reference : 46405146

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