‎GODEAU (Michel.)‎
‎Perillustris Viri Nic. Boileau Despreaux Opera, e gallicis numeris in latinos translata...‎

‎Paris, Barthel. Alix, Paris, Barthel. Alix1737 ; in-12, veau fauve moucheté, dos orné, tranches rouges. (Reliure de l’époque) XII pp., 473 pp., 5 pp. n. ch.ÉDITION ORIGINALE COLLECTIVE. Traduction en vers latins des poèmes suivants de Boileau : Discours au roi - Les douze satires - Les douze épitres - et L’Art poétique. M. Godeau avait aussi traduit le Lutrin, mais ne l’a pas inclus dans le volume. Michel Godeau enseignait la rhétorique au collège des Grassins. Il fut aussi curé de St. Côme. Impliqué dans les affaires du jansénisme, opposant à la bulle Unigenitus, il fut exilé à Corbeil en 1736. Godeau qui avait alors plus de 80 ans est mort en mars de cette même année. Il n’a donc pas vu ce recueil pour lequel l’éditeur Alix avait obtenu un privilège dès 1723, privilège confirmé en 1734. Plusieurs pièces de ce recueil avaient paru séparément.L’auteur de l’approbation, un certain Denise, dit qu’en voyant ses poèmes en latin “il s’y reconnoissoit avec complaisance, et avouait ingénieusement, que les expressions latines développoient souvent ses pensées avec plus de force et d’éclat qu’il n’avoit pu le faire en notre langue.”Le venimeux Sabatier de Castres ne partage pas ce point de vue dans le 2e tome de Les trois siècles de notre littérature (1772) ; selon ce peu charitable confrère abbé, “Michel Godeau n’est connu que par la peine inutile qu’il s’est donné de traduire ou plutôt de travestir en vers latins les oeuvres poétiques de Despréaux. Le Virgile de Scarron approche plus de l’Eneïde, que cette traduction ridicule, de son original.” Mais qui se soucie de l’opinion du lamentable Sabatier, un escroc avec une âme de laquais ?Le volume contient aussi quelques traductions de Boileau par Ch. Rollin (Ode sur la prise de Namur) et diverses autres pièces par Godeau. - Magne. Bibl. Boileau II, n°830.Coiffes un peu élimées.‎

Reference : 46402166

‎Boileau en latin‎