‎[ANONYME] ‎
‎Dissertation historique et critique où l'on prouve évidemment que le mot INSUPERABILITER du passage Subventum est au Traité de correptione et gratia sur la force de la grâce, chap. 1-2, n'est point de St-Augustin; et que le mot insuperabiliter en est la véritable leçon. Par un zélé catholique romain.‎

‎La Haye, 1761; in-12, basane de l'époque. 2 ff., 51 pp. Coiffes et coins lég. émoussés. Nous n'avons pas identifié le " zélé catholique" auteur de cette dissertation inconnue de Barbier. L'auteur rétablit le mot INSEPARABILITER à la place de INSUPERABILITER. Pendant deux siècles les théologiens se sont disputés sur l'action "inséparable" ou l'action "insurmontable" de la grâce sur la volonté dans le système des 5 fameuses propositions de S. Augustin dans son De correptione et gratia. L'auteur signale toutes les éditions anciennes fautives et non fautives, ainsi que tous les manuscrits connus. De la bibliothèque du Marquis d'Aligre (ex-libris). Né à Paris en 1726 dans une famille qui compta deux chanceliers, il fut nommé Président du Parlement en 1768. Il fit plusieurs fois des remontrances au roi contre les impôts et contre les opérations ministérielles subversives. En 1788, en présence de Necker, il lut un mémoire au roi dans lequel il pronostiquait les malheurs qui, selon lui, découleraient de la convocation des États-Généraux. N’ayant pas été écouté par le roi, d’Aligre démissionna du Parlement. Le jour de la prise de la Bastille il fut arrêté mais put s’échapper grâce à un de ses anciens domestiques. Il émigra à Londres où l’attendait une fortune placée dans une banque anglaise. Il mourut en 1798 à Brunswick, laissant une fortune colossale à ses deux enfants.‎

Reference : 46400229

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