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‎Admiranda rerum admirabilium encomia, sive diserta et amoena Pallas Differens seria sub ludicra specie‎

‎Noviomagi Batavorum (Nimègue), Reiner Smeth, 1666. Frontispice gravé, 5 ff. n. ch., 660 pp. in-12, vélin ivoire de l'époque Ouvrage rare dont Brunet I, 53 et Oberlé Néo-latins ne citent que l'édition de 1676. Recueil récréatif contenant 23 dissertations facétieuses et burlesques, inspiré sur celui paru en 1644 sous le titre de Dissertationum ludicrarum auquel Du Roure Analecta Bibl. I, p. 439 et seq. y consacre une longue notice. Nous vous épargnerons les longs commentaires de M. Du Roure sur la valeur morale de ces facéties. Ce bibliographe totalement dépourvu d’humour n’est pas homme à goûter les excentricités de la pensée humaniste et baroque, ni les délicieux sophismes des satiristes anciens. Grâce à la pataphysique, au surréalisme et aux nonsensologues, les curieux d’aujourd’hui nous semblent plus aptes à goûter ces textes. Voici donc les éloges de l’oeuf, de la fourmi, de la mouche, de l’éléphant respectivement prononcés par H. DUPUY, P. MELANCHTON, F. SCRIBANI, J. LIPSE, suivis par la mort d’une pie (par un anonyme italien), le testament d’un cochon dans lequel il détaille tout ce qu’il faudra faire avec les divers morceaux de son anatomie, l’éloge du pou par HEINSIUS, de la goutte par CARDAN et PIRKHMER, de la fièvre-quarte par MENOPUS, de la puce CALCAGNINI, de la cécité par J. GUTHER, un poème sur le séné par A. JONSTONIUS, du rire par DUPUY, la guerre grammaticale par André de SALERNE, l’être de raison par C. BARLAEUS, les noces péripatéticiennes par le même, l’allocution nuptiale de BOXHORN les éloges de la boue, de l’ombre, de l’âne, de la chouette, de la surdité et de la fumée par MAJORAGGIO, J. DOUSA, J. PASSERAT, C. JAELE, M. SCHOOCKIUS.Ce volume fut offert en 1676 par un certain BURCKHARD, à Barth (Poméranie) en prix à l’élève Philippe LEUTWEIN (longue dédicace autogr. au verso du frontispice, et référence manuscrite à Erasme sur la table des matières.)‎

Reference : 35600724

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