Librairie Hachette et Cie reliure Rigide Décorative Paris 1897 186 pages en format 11 - 18 cm - reliure rigide en semi cuir
Reference : 055697
Très Bon État
Librairie Internet Antoine
Henry Charlier
0032476413494
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Sans lieu [Paris], 1774, in-12, 499 pp, cinq parties en un volume relié demi-veau havane époque, dos lisse orné de filets dorés, tranches jaunes. Manque la page de titre, sinon bon exemplaire sans rousseurs
Réédition en un volume au format in-12 des cinq mémoires de Beaumarchais dans l'affaire Goëzman. Le 17 juillet 1770, le financier Pâris-Duverney meurt et les dispositions qu'il a prises dans son testament en faveur de Beaumarchais sont contestées par le comte de La Blache, son légataire universel. Un procés s'ensuit et les biens de Beaumarchais sont finalement saisis lorsqu'en 1773 il publie à propos des agissements du rapporteur à son procès, le juge Goëzman, quatre mémoires dont l'esprit et la dialectique ont un retentissement considérable et font condamner le juge, le 26 février 1774. Ces mémoires singuliers sont encore le plus beau titre littéraire de leur auteur ; ils l'environnèrent d'une réputation bruyante qui alarma Voltaire lui-meme, jaloux de toute espèce de gloire et lui concilièrent je ne sais quelle faveur publique, dont il tira plus de force que de considération, mais qui n'en préparèrent pas moins le succés de tous ses ouvrages. (Michaud).
P., Librairie historique A. Margraff, et Baltimore, The John Hopkins Press, 1929, in-8°, 139 pp, minuscule perforation au milieu de l'ouvrage sans gêne pour la lecture
Lettres de Beaumarchais (1767-1792), lettres de Mme de Beaumarchais (1786-1816), lettres de la fille de Beaumarchais, une note inédite de Beaumarchais.
[Kehl], De l'Imprimerie de la Société littéraire-typographique ; et se trouve à Paris, chez Ruault, 1785 ; in-8. LI-(1)-199 pp.-(1). 10 planches hors-texte. Maroquin rouge, dos à nerfs richement orné, encadrements de triples filets dorés sur les plats, doubles filets sur les coupes, dentelle dorée sur les chasses, tranches dorées. (Rel. Chambolle-Duru). Bel exemplaire à grande marges, présentant cependant un coin émoussé et des frottements en tête des deux charnières. Conservé sous chemise et étui avec dos de maroquin brun, titre doré.
Seconde émission de l'édition originale ; elle est illustrée pour la première fois des 5 planches dessinées par Saint-Quentin et gravées par Halbou, Liénard et Lingée, auxquelles on a ajouté la suite des 5 planches d'après les mêmes dessins, gravées par Malapeau et Roi et qui parurent aussitôt après la première impression. (On y voit à la 5e planche, Rosine à la poitrine dénudée). Beaumarchais fit imprimer lui-même au fort de Kehl, ces exemplaires avec les caractères de Baskerville qu'il avait acquis pour imprimer les uvres de Voltaire. La censure imposée à cette pièce écrite en 1778, et autorisée à paraître qu'en janvier 1785, ainsi que le succès qu'elle remporta, entraina de nombreuses contrefaçons à la date de 1785 ( Gérard KAHN, dans son édition critique du Mariage de Figaro, Oxford, Fondation Voltaire, 2002, en comptabilise plus de 60). (Cohen p. 125-126 - Tchemerzine II, pp. 14-15 - Le Petit pp. 568-570). (Cordier, Bibliographie des uvres de Beaumarchais, N° 129, signale que le feuillet d'errata placé à la fin manque souvent à l'édition de Kehl). Exemplaire enrichi d'une lettre autographe signée de Beaumarchais, adressée à Monsieur Airain, Procureur à Tours, datée de Pantin, 27 septembre 1771. Cachet de cire rouge conservé (coupé en deux). Marque postale de Paris (P couronné) et surcharge. "A la suite de ma fièvre tierce, Monsieur, forcé d'être presque toujours à la campagne, c'est la raison pour laquelle je ne vous ai pas encore envoyé la délibération que vous attendez. Mais MM. Pernon sont d'accord avec moi sur les objets qui vous concernent et M. Carré, aussitôt que je serai fixé à Paris, c'est à dire sous dix ou douze jours, vous rédigera cette délibération chez Monsieur Monnet et je vous la ferai passer aussitôt. J'ai reçu de M. De La Cour les récépissés de la Caisse que je lui avais demandés. Vous connaissez les sentiments avec lesquels je suis, Monsieur, votre très humble & très obéissant serviteur. Beaumarchais".
Berger-Levrault, 1983, gr. in-8°, 181 pp, 67 gravures et cartes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Illustres inconnus)
« La vérité ressemble à la fable. Toujours quelque chose d’extraordinaire se mêlait aux évènements qui arrivaient à Beaumarchais », déclarait son confident et ami Gudin de la Brenellerie. Ecoutant Figaro, « l’homme le plus dégourdi de sa nation », le spectateur croit reconnaître son auteur. Beaumarchais-Figaro devient un unique personnage, et trompe une nouvelle fois son monde. Jeune horloger, il s’était évadé de la profession en inventant « l’échappement », il abandonna la musique pour la spéculation, les emplois officiels pour les intrigues, la comédie, pour le drame bourgeois. Echafaudant mille projets, menant de front cent affaires, à l’aise devant les situations les plus embrouillées, rusant, biaisant et paraissant toujours aller droit son chemin, Beaumarchais s’échappait en riant, faisait rire et semblait triompher de tout. Trop adroit pour paraître laborieux, trop franc pour demeurer vraisemblable, trop lucide pour rester sincère, Beaumarchais prétendit encore donner, dans sa tourbillonnante existence, l’exemple de la probité morale et inspirer, dans ses dernières œuvres théâtrales, l’amour de la vertu et l’horreur du vice. Plusieurs séjours en prison et la désaffection du public payèrent justement de telles ambitions. Le dernier « échappement » du vieux Beaumarchais fut la mort. Demeure l’insaisissable et jeune Figaro. (4e de couverture)
P., Librairie historique A. Margraff, et Baltimore, The John Hopkins Press, 1929, in-8°, 140 pp, broché, bon état. Edition originale, un des 800 ex. numérotés sur vélin pur fil Lafuma (seul grand papier)
Les lettres de Beaumarchais concernent sa première "affaire", l'achat de la forêt de Chinon, les lettres de sa femme datent pour la plupart de l'exil à Hambourg.