Hachette broché Bristol illustré Paris 1989 "collection "" guides en poche "" - 142 pages en format 9 -22 cm - photographies en couleurs" 2.01.015225.5
Reference : 051318
ISBN : 2010152255
Très Bon État
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Très bel ouvrage entièrement composé en chromolithographie dédié à l’architecture de Paris, Gand, Anvers, Rouen, Chartres, … London, Thomas Boys, 1839. In-folio, titre lithographié, 24 (de 25) chromolithographies, conservé dans la reliure de l’éditeur en demi-maroquin rouge décoré, plats de percaline avec encadrement de maroquin rouge tout autour, titre frappé or au centre du plat supérieur, quelques piqûres, corps de l’ouvrage détaché de la reliure, reliure légèrement frottée. Reliure de l’éditeur. 532 x 355 mm. La chromolithographie fut brevetée en 1837 et cet ouvrage est l’un des premiers réalisés en utilisant cette nouvelle technique.
Les planches, teintées par Charles Hullmandel qui breveta son propre procédé de chromolithographie en 1840, sont d’une beauté exceptionnelle. «A very beautiful book. Apart from the brilliance, sensitivity and technical mastery of the drawing on stone there is the great, and often underestimated, technical and artistic transmission of such drawings, and in developing the cool, transparent, graduated tints, subtle in colouring, on which the book depends.” (Abbey, Travel 33) «Il produisit seul les 28 lithographies de “Picturesque architecture in Paris, Gent, Antwerp, Rouen” (Londres 1839). Ses vues de Paris sont recherchées.» (Dictionnaire des peintres, E. Benezit T., II, p. 259). Les planches présentes dans ce recueil sont intitulées: Fish Market, Antwerp; Belfry, Gand; Byloke, Ghent; Tour de Remy, Dieppe; L'Hôtel de Ville, Arras; St. Laurent, Rouen; Laon; Rue de Rivage, Abbeville; Rue de la Grosse Horloge, Rouen; L'Abbaye St Amand, Rouen; Hôtel de Cluny, Paris; Hôtel Cluny, Paris; Hôtel de Sens, Paris; St Severin, Paris; Porte Rouge, Notre Dame, Paris/Rue de Marmousets, Paris; La Ste Chapelle, Paris; Notre-Dame, Paris; St Etienne du Mont, Paris; St Etienne du Mont and the Pantheon, Paris; Pavillon de Flore, Tuileries; Hôtel de la Tremouille, Rue des Bourdonnois, Paris / Vieille Rue du Temple, Paris; La Chapelle de l'Institut; Notre-Dame, Paris, from the Quai St Bernard; S. Porch of Chartres Cathedral; St. André Chartres. Thomas Shotter Boys, aquarelliste et lithographe, fut placé chez George Cooke, graveur, afin d’exercer cette profession, mais à la fin de son apprentissage, il visita Paris et fut persuadé par Bonington, sous la direction de qui il avait étudié, de se consacrer à la peinture. Il exposa pour la première fois à Paris en 1827 et y resta jusqu’en 1837. Il retourna en Angleterre afin de lithographier les œuvres de David Roberts et Clarkson Stanfield. L’œuvre de Boys «Picturesque Architecture in Paris, Ghent, Antwerp, Rouen » publiée en 1839 provoqua une grande admiration. Le roi Louis-Philippe lui envoya un anneau en témoignage de son mérite. Boys fut membre du Institute of Painters in Water Colours. Très bel ouvrage dédié à l’architecture de Paris, conservé dans sa reliure d’origine.
Précieux et bel exemplaire plus grand de marges que l’exemplaire Pottiée-Sperry, provenant de la bibliothèque du grand spécialiste de l’histoire de Paris, Paul Lacombe. Superbe provenance et belle condition d’époque. Paris, Gilles Corrozet, 1550. In-8 de (16) ff., 200 ff. et (2) ff. Pt. trou de vers ds. qq. ff., coin sup. des pp. 56 à 65 usé. Veau retourné, dos à nerfs, traces d’attaches. Reliure de l’époque. (Boite étui de maroquin P. Goy & C. Vilaine). 168 x 103 mm.
Édition originale fort rare décrivant le Paris de Michel de Montaigne et donnant le nom de ses rues. Un seul autre exemplaire en reliure de l’époque est apparu sur le marché public au cours du dernier demi-siècle : l’exemplaire issu de la bibliothèque « Montaigne » de Francis Pottiée-Sperry, plus court de marges, en vélin du temps décrit comme « fragile », vendu près de 30 000 € il y a 13 ans par Sotheby’s Paris (Sotheby’s, Michel de Montaigne et son temps, 27 novembre 2003, n° 94). Brunet, II, 306. « Je ne me mutine jamais tant contre la France que je ne regarde Paris de bon œil ». (Essais, III, 9). Montaigne a toujours aimé Paris ; ce guide est contemporain de son premier séjour dans la capitale. « Gilles Corrozet (4 janvier 1510 – 4 juillet 1568), important libraire parisien tout autant qu’écrivain est de ce fait une figure originale du XVIe siècle. Il ne fut pas l’homme d’un seul livre, ces ‘Antiquitez de Paris’ pour lesquelles il est aujourd’hui le plus connu, mais l’auteur d’une œuvre variée et riche de plus de trente titres. Variété des thèmes, illustrations, effets stylistiques, tout devait concourir à la clarté et à l’agrément d’un message édifiant, vulgarisant l’érudition humaniste et la sagesse chrétienne. Souvent en étroite relation avec l’activité éditoriale de son auteur, cette œuvre très représentative de son époque rencontra la faveur de ses contemporains et mérite d’être redécouverte. » (Georges Grente). Au tout début de sa carrière, Gilles Corrozet écrivit coup sur coup deux recueils d’Antiquitez sur les villes de France qui s’inscrivent dans la tradition littéraire des laudes civitatum, genre né au Moyen-âge et à nouveau très populaire, sous de nouvelles formes, à la Renaissance. Les deux recueils de Corrozet rencontrèrent un grand succès. A tout seigneur tout honneur, c’est d’abord à Paris, pour qui s’ouvrait alors une période faste officialisée en 1528 par la décision de François Ier de faire du Louvre sa résidence principale, que Corrozet consacre en 1532 « La fleur des antiquitez de Paris » éditée par son ami l’imprimeur-libraire Denis Janot. A la suite du traditionnel récit des origines de la ville, naturellement très anciennes et prestigieuses, cette édition contient une partie originale : une description historique et monumentale qui donne déjà de Paris l’image d’une citée figée dans son rôle de ville capitale et royale. Le succès est immédiat. Avant que ne paraisse en 1550, la fameuse édition originale des « Antiquitez de Paris », Corrozet a donné semble-t-il lui-même des rééditions augmentées de son premier ouvrage. A partir de 1550, il semble que Corrozet maîtrise le modèle de son livre sur Paris. Alors que le problème des origines de la ville devient accessoire et que se fait jour un plus grand souci de critique historique, notamment dans le relevé des restes archéologiques, Les Antiquitez de Paris donnent de la ville une image monumentale et solennelle, où retentit partout l’appel à la fidélité religieuse et royale. Parallèlement, l’ouvrage prend une connotation nettement touristique et propose de véritables « visites guidées » de monuments et des itinéraires topographiques consignés dans la liste des rues. Le témoignage de Gilles Corrozet sur le Paris de son temps évoque quelques lieux familiers, il s’attache à décrire les rites et les institutions, les entrées triomphales des Valois, les constructions de prestige ou les améliorations édilitaires qui donnent de la capitale une image organisée et ordonnée. Seuls les problèmes religieux éveillent chez l’auteur une inquiétude : il sent confusément que la ville‑mémoire éternisée dans son récit bascule dans une immédiateté dramatique. Le livre renseigne aussi sur les coutumes fluviales, commerciales, municipales, pédagogiques, religieuses, juridiques et vestimentaires de la capitale. On y trouve la description des quartiers, ponts, hôtels ainsi qu’une liste détaillée des rues de la Cité et de la Ville. A noter qu’au feuillet 197 figure la fameuse « Rue du poil de con », la bien nommée (ce fut un haut lieu de prostitution et de débauche), mais dont le nom par trop explicite fit tiquer les autorités qui imposèrent qu’elle soit biffée à la main dans tous les exemplaires. Notre exemplaires fait partie des rarissimes intacts (avec l’exemplaire Pottiée-Sperry) n’ayant pas subi l’assaut des censeurs. La rue existe toujours, mais sous l’amusant nom homophonique de rue du Pélican ! Précieux et bel exemplaire plus grand de marges que l’exemplaire Pottiée-Sperry, provenant de la bibliothèque du grand spécialiste de l’histoire de Paris, Paul Lacombe. Superbe provenance et belle condition d’époque.
Le plus bel ouvrage du XVIIIe siècle consacré à Paris, orné de 54 gravures de Martinet.Béguillet, Edmé / Poncelin, Jean-Charles. Description historique de Paris, et de ses plus beaux monumens, Gravés en Taille-douce par F.N. Martinet, Ingénieur & Graveur du Cabinet du Roi; Pour servir d’Introduction à l’Histoire de Paris & de la France: dédiée au Roi.A Paris, chez les Auteurs, et à Dijon chez Frantin, 1779-1781.3 volumes in-8 de: I/ (2) ff., 2 frontispices gravés, xii pp., c pp., 384 pp., 20 planches hors texte; II/ 2 frontispices, xxiv pp., 414 pp., (1) f., 11 planches hors texte; III/ 1 frontispice, xi pp., 420 pp., 18 planches hors texte. Plein veau granité, dos à nerfs ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, filet or sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l’époque.197 x 117 mm.Première et seule édition du plus bel ouvrage du XVIIIe siècle consacré à Paris.Cohen 692; Berkvam, La Vie parisienne, n° 41; Lacombe, Catalogue, n° 931; Dufour, 55; Mareuse, n° 12128.Ce titre inachevé, mais très finement illustré, est devenu rare dans toutes ses sorties : seul le premier volume est d'Edme Béguillet (mort en 1786) ; les deux autres, parus en 1780 et 1781, ont été rédigés par Poncelin (1746-1828). Il offre une série impressionnante de vues des principaux monuments de la capitale avant la Révolution, recommandables et par la finesse du trait et par la rareté de certaines représentations (notamment les établissements scolaires).C’est toute l’organisation de la capitale au long des siècles compilée au détour de ces pages qui donne un vaste aperçu de l’organisation de la Ville à la fin du XVIIIe siècle. Les contemporains appréciaient ces ouvrages finement illustrés et qui présentaient Paris sous son meilleur angle. Beguillet et Poncelin prenaient le relais de Piganiol de la Force avec sa Description historique de la ville de Paris et de ses environs dont la dernière parution datait de 1765. «Ouvrage orné de 3 titres gravés, 2 frontispices, 3 en-têtes, 10 planches d’allégories et de portraits et 39 planches de vues de Paris à 2 sujets par planche, le tout gravé par Martinet. Jolies illustrations.» (Catalogue des livres relatifs à l’histoire de la ville de Paris, 291)«Les titres, frontispices gravés et les charmantes gravures représentent les principaux monuments de Paris à la fin du siècle dernier. Les volumes II et III parus plus tard sont très rares». (Dufour, Bibliographie artistique, historique et littéraire de Paris avant 1789)« Les planches qui représentent les monuments de Paris ou les anciens boulevards, sont remarquables par la finesse du burin et fort intéressantes au point de vue des changements survenus dans Paris». On y remarque des scènes de rue animées, les collèges du Quartier Latin et l'école vétérinaire d'Alfort. "Martinet's etchings are perfect illustrations for these articles on all aspects of religious, civil, and intellectual life in Paris" (Michael L. Berkvam). Bel exemplaire relié à l'époque provenant de la célèbre bibliothèque du Docteur Lucien Graux.
Premier tirage du plus célèbre plan ancien de Paris, dit Plan de Turgot. S.l., 1739. In-folio relié en maroquin rouge, plats ornés d’une roulette fleurdelisée, fleurs-de-lys aux angles, armoiries au centre, dos à nerfs orné de fleurs de lys de différentes tailles, d’étoiles et de filets dorés, coupes décorées, roulette intérieure fleurdelisée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 558 x 443 mm.
Premier tirage du plus célèbre plan ancien de Paris, dit Plan de Turgot. James de Rothschild. 2312 ; Cohen 807. Il se compose d’un plan d’assemblage et de 20 planches gravées à double page (800 x 515 mm) représentant la Capitale, maison par maison, en vue panoramique. « On s’est proposé en faisant graver ce plan de faire voir d’un seul coup d’œil tous les édifices et toutes les rues qu’elle renferme » avertit l’éditeur. « Ce plan à vol d’oiseau, le plus vaste en ce genre qu’on ait entrepris, est connu sous la désignation impropre de ‘Plan de Turgot’. Il se compose (outre le plan d’assemblage) de vingt feuilles qui, réunies, forment cinq rangs. Chaque feuille a d’encadrement 79 centim. De largeur sur 50 de hauteur. Les vingt feuilles réunies forment donc un carré d’environ 316 centim. Sur 245, non compris la marge. Cette surface embarrasserait plus d’un amateur parisien, trop étroitement logé pour en garnir son cabinet. Le titre gravé se trouve au bas des feuilles 18 et 19, au milieu d’un cartouche de forme très contournée, entouré de volutes et surmonté de la figure allégorique de la ville de Paris appuyée sur son blason. Ce plan forme, le plus souvent, un atlas grand in-folio ; chaque feuille, tirée sur un papier fort, est pliée en deux et collée sur onglet. Il paraitrait que la plupart des exemplaires furent reliés dans le temps avec plus ou moins de luxe, pour être distribués gratuitement, sans doute, à tous les personnages éminents ; toutes les reliures, en mouton ou en maroquin du Levant, sont ornées au centre des armes de Paris. Il y a des exemplaires tirés sur grandes marges. Ce plan termine la série des plans à vol d’oiseau, et si, passé cette époque, on en voit paraitre encore quelques-uns de ce genre, ce sont des plans plus anciens, copiés ou rajeunis. Louis Bretez, qui le dessina vers 1734, dérogea à l’usage généralement admis d’orienter les cartes selon la méridienne, parce que, voulant donner de Paris une image en élévation, il dut, à l’exemple des anciens géographes, préférer un système qui permît de voir de face les portails de nos anciennes églises, si nombreuses ncore, églises qui, pour la plupart, avaient leur façade tournée vers l’occident. Il est à regretter que le plan, tel qu’il a été conçu, n’ait pas une date antérieure d’au moins un siècle. Il eût été, à raison de sa dimension, d’un bien haut intérêt pour les archéologues d’aujourd’hui. Le dessin ordonné par Turgot était achevé en 1734 ; il représente donc l’état de Paris à cette époque. Claude Lucas, qui le grava, est le même sans doute qui travailla aux plans des quartiers de La Caille, 1714, ou peut-être son fils. Le choix qu’on fit du genre à vol d’oiseau dut entrainer des frais immenses… L’image de Paris qu’il représente offre encore, je le répète, beaucoup d’attraits et de documents à l’archéologie. Le petit nombre de vieux édifices qui ont survécu disaparaît, de nos jours, si rapidement, ou subit de si étranges métamorphoses sous le hideux masque du replâtrage, que la Paris de Turgot, en proie à nos mille projets d’alignements et d’agrandissements, devra bientôt s’appeler à son tour le ‘vieux Paris’ […]. (A. Bonnardot, Etudes archéologiques sur les anciens plans de Paris, pp. 199-203). Ces planches, d’une gravure remarquable, montrent d’une façon très vivante la disposition ancienne, en perspective, des sites, des demeures et des monuments parisiens. Exemplaire imprimé sur papier fort, orné de brillantes épreuves, revêtu d’une reliure de Padeloup aux armes de la ville de Paris. Le titre est gravé au centre d’un assemblage de deux planches (1600 x 540 mm).
[Riom, Puy-de-Dôme, Paris] Placard funéraire de Jean-François Fouet, Docteur en Théologie de la Faculté de Paris, Chapelain de l'Eglise de Paris, Ancien Curé de la Ville de Riom en Auvergne.
Reference : 015608
[Riom, Puy-de-Dôme, Paris] Placard funéraire de Jean-François Fouet, Docteur en Théologie de la Faculté de Paris, Chapelain de l'Eglise de Paris, Ancien Curé de la Ville de Riom en Auvergne. [Paris, novembre 1733]. 1p in-plano (environ 39*50cm). Le « Convoy, Service & Enterrement » aura lieu le 5 novembre 1733. On trouve peu de choses sur ce prêtre. Il finançait toutefois trois places au séminaire de Paris au profit de clercs de Riom et Aigueperse. Une belle lettrine macabre. Anciennement plié, petits trous aux plis, petites déchirures, petits manques marginaux. Rare document. [89]