‎Robert Littell‎
‎l' Amateur‎

‎ France Loisirs Jaquette en très bon état Paris 1982 248 pages en format 14.5 - 23 cm - reliure rigide en percaline bleue avec titre en dorure ‎

Reference : 021551


‎Très Bon État ‎

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Reference : bd-606b9c93e9703770

‎Zolotnitsky, N.F. Amateur Aquarium. Detailed description of aquatic animals and‎

‎Zolotnitsky, N.F. Amateur Aquarium. Detailed description of aquatic animals and plants for the aquarium, aquarium arrangement, maintenance, etc./Zolotnitskiy, N.F. Akvarium lyubitelya. Podrobnoe opisanie vodyanykh zhivotnykh i rasteniy dlya akvariuma, ustroystva akvariuma, ukhoda za nim i proch. Zolotnitsky, N.F. Amateur Aquarium. Detailed description of aquatic animals and plants for the aquarium, aquarium arrangement, maintenance, etc. With 327 polities and 1 table in colors.We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUbd-606b9c93e9703770.‎


FoliBiblio - Malden
EUR599.00 (€599.00 )

Reference : bd-bb33e42caf887cc0

‎Amateur beekeepers apiary I.I. Tsvetkov. 1969/Paseka pchelovoda lyubitelya I.I.‎

‎Amateur beekeepers apiary I.I. Tsvetkov. 1969/Paseka pchelovoda lyubitelya I.I. Tsvetkov. 1969 g. Amateur beekeepers apiary I.I. Tsvetkov. 1969.We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUbd-bb33e42caf887cc0.‎


FoliBiblio - Malden
EUR199.00 (€199.00 )

‎GUILMARD, Désiré.‎

Reference : LCS-17934

‎Le Garde meuble, Journal d'ameublement. Collection de sièges / de meubles / de tentures. « Désiré Guilmard cherche avant tout à diffuser les modèles d'ameublement de son époque avec la plus grande fidélité possible, offrant à l'amateur comme au professionnel un immense catalogue illustré de la production contemporaine ».‎

‎Précieux catalogue regroupant 66 planches d’ameublement dont 54 coloriées à la main à l’époque. Paris, E. Maincent, 1855-1866. In-folio oblong regroupant 66 planches à pleine page dont 54 en couleurs, qq. rousseurs. Demi-veau brun à coins, plat de percaline vert bouteille, étiquette sur le plat supérieur portant la mention manuscrite « Salon Louis XVI », usures. Reliure de l’époque. 263 x 347 mm.‎


‎Rare et superbe recueil de lithographies consacrées à l’ameublement parisien du milieu du XIXe siècle. Désiré Guilmard (1810-1885) est un géomètre, dessinateur spécialisé dans l’ornement et l’ameublement et fondateur du journal d’ameublement ‘Le Garde-meuble ancien et moderne’. « De la vie, de la carrière et des aspirations de Désiré Guilmard, nous ne connaissons aujourd'hui presque rien. Aucune information sur son enfance et sur sa formation ne nous est parvenue. On sait juste qu'il est né à Boulogne-sur-Mer le 29 mai 1810 de l'union de Jean Jacques Guilmard, marchand âgé de 34 ans, et de Louise Dorothée Millen. Ce n'est qu'en 1838 qu'on trouve trace de son activité. Une modeste signature, « D. Guilmard », est apposée à cette date sur un plan général de la ville de Château-Thierry et de ses faubourgs, conservé aux archives municipales. Le bottin commercial de 1839 (Annuaire général du commerce, 1839) le révèle géomètre de profession, domicilié à Paris, 23 rue d'Hauteville, dans le cinquième arrondissement. Le voilà donc Parisien d'adoption et jeune ingénieur-géomètre de vingt-neuf ans. Cette activité n'était probablement pas suffisamment à son goût, car au mois d'août de la même année 1839 paraît l'annonce de la création d'une publication périodique d'ameublement, Le Garde-meuble ancien et moderne, éditée par Guilmard à son adresse rue d'Hauteville (Bibliographie de la France, Paris, Pillet, 24 août 1839). Le Garde-meuble propose six livraisons annuelles de neuf planches lithographiées divisées en trois catégories : sièges, meubles et tentures de différents styles (Renaissance, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI...) offrant parfois des vues de chambres et des aménagements intérieurs. Le périodique paraît tous les deux mois jusqu'en 1935, bien après le décès de Guilmard, que l'on situe à Paris vers 1885. Faisant référence au Garde-meuble royal qui fut réorganisé au XVIIe siècle, la publication a pour ambition d'aborder l'ameublement à la fois ancien et moderne. Guilmard est-il familier des travaux des menuisiers et des ébénistes ? A-t-il été formé dans ce domaine ? Toujours est-il qu'il dessine avec une grande précision une cinquantaine de planches par an, lithographiées par des artistes divers et destinées aux artisans, aux menuisiers, aux ébénistes et aux amateurs. Les premières lithographies du Garde-meuble ne nous sont pas connues ; ce n'est qu'à partir de la septième livraison datée du 5 octobre 1839 qu'elles sont enregistrées au dépôt légal. Les différentes éditions porteront successivement l'adresse de la rue d'Hauteville puis du corps de logis sis à l'angle des rues de Lancry et de Bondy, où Guilmard, désormais recensé comme dessinateur pour fabriques, est locataire du troisième étage (Archives de Paris, D1 P4 609). Pendant plus de quarante années d'activité, Guilmard dessine plusieurs milliers de planches éditées sous différents titres de publications. Dans la lignée du Garde-meuble ancien et moderne paraissent dans les années 1840 Le Garde-meuble riche, Le Garde-meuble simple, Le Petit Garde-meuble et L'Ameublement et l'utile avec lequel il fusionne par la suite. Le Garde-meuble riche propose une collection de sièges et de tentures dans le style Renaissance, Louis XV, Louis XVI, etc. destinés aux ameublements des palais, châteaux et riches hôtels, dans des épreuves disponibles en noir et blanc ou en couleurs. Le Garde-meuble simple reproduit des sièges et meubles, « ce qui se fait de plus simple dans la fabrication parisienne et spécialement par les nombreux fabricants du faubourg Saint-Antoine ». L'intérêt que Guilmard porte aux techniques de la gravure et de la lithographie n'est pas celui d'un praticien : l'estampe, qui est depuis la Renaissance le vecteur principal de la diffusion des œuvres d'art, connaît au XIXe siècle un profond bouleversement avec l'invention de la lithographie. Guilmard exploite au maximum ce procédé peu coûteux qu'il ne pratiquera jamais personnellement, faisant appel à des artistes lithographes qui collaborent à plusieurs de ses projets. Les planches du Garde-meuble et de ses publications connexes sont l'un des exemples majeurs de l'utilisation de la lithographie dans le domaine de l'ameublement. Toutefois, Guilmard ne s'intéresse pas à la valeur strictement artistique des lithographies de ses recueils, il cherche avant tout à diffuser les modèles d'ameublement de son époque avec la plus grande fidélité possible, offrant à l'amateur comme au professionnel un immense catalogue illustré de la production contemporaine. Si ses écrits sont peu nombreux, ses recherches sur l'ornement et sa connaissance des structures, des motifs et des styles du mobilier français sont considérables. Guilmard est un éditeur avisé et un dessinateur industrieux, toutefois peu enclin à l'écriture. Les planches d'ameublement éditées par Guilmard correspondent au goût de l'époque, mais elles illustrent aussi le manque de renouvellement de la création française en matière d'art décoratif, fort diminuée face à la concurrence étrangère de l'Angleterre et l'Allemagne. Guilmard n'a pas exécuté de meubles, mais il a contribué, par le biais de milliers de dessins, à une diffusion extraordinaire du style mobilier français. En témoigne la collection de plus de quatre cents pièces de planches lithographiées issues de ses différents recueils conservée à la Smithonian Institution Library du Cooper-Hewitt National Design Museum de New York, numérisée et mise à disposition de l'amateur sur Internet ». (Olivia Tolède, docteur en histoire de l'art). Le présent recueil comporte 66 planches à pleine page d’ameublement dessinées par Guilmard et lithographiés par Destouches et Midart, à savoir 13 de meubles, 14 de tentures, 27 de sièges et 12 issues du Garde-meuble simple. Parmi ces 66 lithographies 54 ont été mises en couleurs à la main l’époque dans des teintes particulièrement vives. Elles représentent des canapés, fauteuils, chaises, ottomanes, tentures, tables de salons, écrans, consoles et glaces, guéridons, jardinières, grands meubles d’appui, intérieurs de salons, etc. dans le style Louis XVI, traduisant le goût de l'époque. Précieux et rare catalogue illustré de la production mobilière française au milieu du XIXe siècle.‎

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EUR4,500.00 (€4,500.00 )

‎MARTIN‎

Reference : LCS-1864046

‎Manuel de l'amateur de café ‎


‎Edition originale extrêmement recherchée de ce manuel illustré consacré à l’étude du café.Martin, Alexandre. Manuel de l’amateur de café, ou l’art de prendre toujours de bon café, ouvrage Contenant plusieurs procédés nouveaux, faciles et économiques, pour préparer le café et en rendre la boisson plus saine et plus agréable, dédié aux gourmets, aux bonnes ménagères, etc., etc.Paris, Audot, 1828.In-18 de vii pp., 84 pp., (1) f. de table, 2 planches dépliantes, 12 pp. de catalogue. Demi-veau rouge glacé à coins, dos lisse richement orné, pièce de titre de maroquin noir, couvertures bleues imprimées d’origine conservées. E. Carayon.143 x 88 mm.Rare édition originale extrêmement recherchée de ce petit manuel romantique consacré à l’étude du café.Vicaire, Bibliographie gastronomique, 569-570; Mueller, Bibliografie des kaffe, 140. Pas dans Bitting.L’auteur y aborde de nombreux sujets tels que la culture du café et sa récolte, les diverses espèces de café, sa préparation, la manière de le servir, de le prendre, son influence sur l’esprit et l’estomac, etc. Il consacre même le chapitre X de son traité aux cafés de Paris.Martin, dont le nom n’apparaît pas sur le titre mais seulement son pseudonyme «H», s’y définit comme «Doyen des habitués du café de Foi».Le présent manuel est ainsi illustré de deux très belles planches gravées dépliantes coloriées, l’une d’après H. Monnier, représentant un gourmet buvant une tasse de café, l’autre illustrant une branche de caféier arabe, est peinte par P. Bessa et gravée par Maria Gabriel Coignet.Précieux exemplaire en parfait état de conservation.‎

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EUR1,900.00 (€1,900.00 )

‎FRIZON, Pierre.‎

Reference : LCS-18148

‎La Saincte Bible Françoise, Selon la vulgaire Latine reveuë par le commandement du Pape Sixte V. Et imprimée de l’authorité de Clément VIII. Avec sommaires sur chaque livre du Novveau Testament extraicts des Annales du cardinal Baronius. Plus les Moyens pour discerner les Bibles Françoises Catholiques d'avec les Huguenotes. Et l'explication des passages de l'Escriture selon le sens des Peres qui ont vescu auant & durant les quatre premiers Conciles Oecumenicques par Pierre Frizon, Penitencier, et Chanoine de l'Eglise de Reims. « Nous estimons que ce fer héraldique (associant une fleur de lys et un dauphin, tous deux surmontés de la couronne des princes du sang, ici répété 3 fois au dos de chacun des volumes) a dû primitivement (à compter de l'année 1678) être frappé sur des volumes destinés au Grand Dauphin, fils aîné de Louis XIV, né à Fontainebleau le 1er novembre 1661 ». (Olivier-Hermal, Manuel de l'amateur de reliures armoriées françaises, pl. 2522, fer n° 17).‎

‎Précieux et extraordinaire exemplaire de la première édition de la bible de Frizon censurée par la Sorbonne, dédicacée au roi Louis XIII et reliée à l'époque en maroquin rouge doublé de maroquin rouge pour le Grand Dauphin (1661-1711). Paris, Jean Richer et Pierre Chevalier, 1621 [Suivi de :] – Frizon, Pierre. Moyens pour discerner les bibles françoises catholiques d'avec Les Huguenotes. Paris, Jean Richer, 1621. 2 tomes en 3 volumes in-folio à 2 colonnes de : I/ (6) ff. dont 1 frontispice, 583 pp., 28 gravures dans le texte ; II/ (2) ff., 508 pp., 21 gravures dans le texte; III/ pp. 509 à 863, 1 f. numéroté 864, 3 pp. numérotées 510 à 512, 90 pp., (27) ff., 21 gravures dans le texte, 2 gravures au titre, 1 carte. Ainsi complet. Reliure du dix-septième siècle en maroquin rouge ; double encadrement de trois filets dorés sur les plats avec fleurs-de-lys aux angles, dos à nerfs fleurdelisés, doublures de maroquin rouge à dentelle dorée et cadre central de trois filets dorés avec fleurs-de-lys aux angles, gardes de papier marbré, tranches dorées sur marbrure. Reliure royale réalisée vers l’année 1678 en maroquin doublé de maroquin.‎


‎Première édition de cette célèbre Bible française illustrée, dite Bible de Frizon, censurée par La Sorbonne dès sa parution. En 1689, La Caille en faisait aussi l'éloge et Michel de Marolles en signalait les gravures. Cette édition de la Bible est la première qui ait été faite à Paris ; elle est très rare, & l'on n'en connoit presque point d'exemplaires : il en existe deux à Paris ; l'un dans la bibliothèque du Roi, l'autre dans celle des Célestins. L'impression en est fort belle (G. F. de Bure, Bibliographie instructive, 1763, 1, n°31). - Duportal, Catalogue, 412. Cette première édition de cette version de la Bible de Louvain, jugée encore trop protestante par la Sorbonne, constitue la première bible française illustrée de gravures en taille douce. L'ouvrage tient le premier rang parmi les livres illustrés du temps de Louis XIII, avec 70 eaux-fortes originales comportant plus de 900 sujets, auxquels s'ajoutent un frontispice de Michel Lasne, deux vignettes et une carte. À côté d’artistes restés anonymes, la plupart des grands dessinateurs ou graveurs de l'époque ont contribué à l'illustration de l'ouvrage : notamment Claude Mellan, Michel Lasne, Léonard Gaultier, M. Van Lochom, Melchior Tavernier, Jean Zniarnko, M. Faulte, etc. Œuvre majeure de l'édition biblique, l'ouvrage est aussi un chef-d’œuvre de l'illustration française de son temps. « Cette bible de Frizon de 1621 est ornée de plusieurs figures très belles et fort estimées. On l’appelle vulgairement la Bible de Richer, qui est recherchée des curieux » (Histoire de l’Imprimerie, page 244). La première Bible imprimée en français est celle de Jean de Rely, qui est une révision de celle de Des Moulins, imprimée en 1487 sur l'ordre de Charles V. Naturellement cette Bible n'était pas une version littérale, mais une Bible historiée, comme il est écrit au folio 353. Un exemplaire se trouve à la bibliothèque Nationale et un autre à l'Arsenal à Paris. En 1528, Lefèvre d'Étaples finit la traduction entière de la Bible, qui fut imprimée à Anvers. Le travail de Lefèvre était basé sur la Vulgate (rendue fidèlement pour la première fois dans une traduction française). Il n'était pas destiné en lui-même à devenir la Bible populaire du peuple français, mais il préparait la voie pour un tel bienfait. Ce travail devint le modèle que les protestants et catholiques suivirent. En 1535, Pierre Robert Olivetan produisit une nouvelle traduction qui suppléait aux faiblesses de la version de Lefèvre. Natif de Picardie, il fut un des leaders de la Réforme en France. A cause de l'opposition rencontrée en France la première édition de cette Bible fut imprimée à Neuchâtel (en Suisse), les autres le furent à Genève. Malgré la censure, bien des Bibles de Genève entraient en France. Citons un passage du livre "Histoire des protestants en France", p. 68, qui montre le travail de quelques chrétiens de l'époque "étudiants et ministres, porte-balles, porte-paniers, comme le peuple les appelait, parcouraient le pays, un bâton à la main, le panier sur le dos, par le chaud et le froid, dans les chemins écartés, à travers les ravins et les fondrières de campagne. Ils s'en allaient, continue Mr de Félicé, frapper de portes en portes, mal reçus souvent, toujours menacés de mort, et ne sachant le matin où leur tête reposerait le soir". En 1566, René Benoît publia une traduction de la Bible, qui fut censurée par la Sorbonne en 1567 et finit de paraître en 1568. Benoît dut s'humilier devant la Sorbonne et reconnaître que sa traduction était une copie de celle de Genève, qui devait par conséquent être rejetée. Il en fut de même de la révision que Pierre Besse dédia à Henri IV en 1608, de celle de Claude Deville en 1613, et de celle de Pierre Frizon dédié à Louis XIII en 1621. « Le [Pape] PauI IV ordonne que toutes les Bibles en langue vulgaire ne peuvent ni être imprimées ni être gardées sans une permission du Saint-Office. C'était en pratique la prohibition de la lecture des Bibles en langue vulgaire » (Dictionnaire de Théologie Catholique, 15, col. 2738). La quatrième règle de l’Index (des livres interdits) publié par le pape Pie IV déclare : "L'expérience prouve que si l'on permet indistinctement la lecture de la Bible en langue vulgaire, il en arrivera par la témérité des hommes plus de mal que de bien." Le pape Sixte-Quint fait savoir expressément que personne ne peut lire la Bible en langue vulgaire sans une « permission spéciale du Siège apostolique ». Merveilleux exemplaire relié par Luc-Antoine Boyet dont on reconnait les fers caractéristiques (Esmerian, Deuxième partie). Le contraste entre l'altière élégance de la doublure et des plats et la luxuriante richesse des coupes symbolise la primauté de Boyet dans l'art de la reliure française au XVIIe siècle. « Il fut sans doute le premier relieur qui s'attacha et réussit à si bien soigner cette façon du corps d'ouvrage. Il excelle notamment dans le choix du maroquin, la confection de la couture et de l'endossage, les chasses basses. » Précieux et extraordinaire exemplaire royal offert vers l’année 1678 à Louis de France, Dauphin, appelé Monseigneur et surnommé Le Grand Dauphin, fils aîné de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Autriche, né à Fontainebleau le 1er novembre 1661. Chacun des trois volumes comporte en queue du dos et sur la pièce de tomaison la marque reproduite par Olivier-Hermal (Manuel de l’amateur de reliures armoriées françaises, Paris 1934, pl. 2522, fer n° 17), la référence incontestée en la matière, ainsi analysée : « Nous estimons que ce fer (associant une fleur de lys et un dauphin, tous deux surmontés de la couronne des princes de sang) a dû primitivement être frappé sur des volumes destinés au Grand Dauphin (à compter de l'année 1678) et qu'ensuite, il fut très souvent utilisé comme simple ornementation sur de nombreuses reliures, recouvertes tant de maroquin que de veau. » Cette analyse était confirmée par Jean Toulet, l’ancien conservateur en chef de la réserve de la B.n.F. Quelques clercs contemporains contestent cette attribution et méconnaissent la science héraldique de l'âge classique. Aucun fer héraldique, à notre connaissance, comportant plusieurs emblèmes royaux ne fut créé au XVIIe siècle dans un but simplement ornemental. Ce fer armorié, composé d'une fleur-de-lys couronnée et de l'emblème du dauphin surmonté de la couronne des princes de sang fut « frappé dès 1678 sur des volumes destinés au Grand Dauphin » adolescent et ce n'est qu'ensuite, le dauphin majeur utilisant les armoiries reproduites par Olivier, planche 2522 fers 1 à 9, que ce fer n° 17 « fut très souvent utilisé comme simple ornementation sur de nombreuses reliures, recouvertes tant de maroquin que de veau » (Olivier-Hermal). Cette nuance héraldique, certes éloignée de nos préoccupations modernes, a apparemment échappé à la sagacité de certains amateurs contemporains les amenant à rejeter globalement l'appartenance princière de l'ensemble des volumes frappés du fer héraldique n° 17. Imaginer en effet qu'au Siècle de Louis XIV, un tel fer héraldique royal eut pu originellement être poussé sur des livres à titre simplement ornemental est une hérésie héraldique. M. J. - P. - A. Madden fut le premier à consacrer une étude historique à ce fer héraldique. (Voir «Le livre, année 1880 »). Au terme d'une analyse documentée, et qui fait autorité, il concluait que ce fer « se trouvait frappé au dos de nombreux volumes adressés au Dauphin et imprimés de 1678 à 1706, c'est-à-dire de sa dix-septième à sa quarante-cinquième année ». L'on sait qu'un demi siècle plus tard, en 1934, Olivier-Hermal confirmait la destination de ce fer héraldique en la réservant aux premières années de son apparition (à compter de 1678). «Nous avons rencontré ce fer n°17 sur des volumes dont la date de publication est tantôt antérieure, tantôt postérieure à la mort du Grand Dauphin (1711). Nous estimons que ce fer a dû primitivement être frappé sur des volumes destinés au Grand Dauphin, et qu'ensuite, il fut très souvent utilisé comme simple ornementation sur de nombreuses reliures, recouvertes tant de maroquin que de veau. » (Olivier-Hermal). Jean Toulet, ancien Conservateur en Chef de la Réserve des livres rares à la B.n.F. et autorité incontestée pour la période classique, considère que les très rares volumes de la fin du XVIIe siècle reliés en maroquin d'époque doublé de maroquin ornés d'une simple fleur-de-lys étaient bien évidemment destinés aux princes de sang royal. Les somptueuses reliures recouvrant cette bible censurée par la Sorbonne, décorées avec une extrême élégance, sont l'œuvre de l'atelier de Luc-Antoine Boyet. Boyet travaillait alors pour le Grand Dauphin et « la pratique du bon goût aristocratique, à la fin du XVIIe siècle, voulait que l'on minimise le plus possible la marque d'appartenance et la dimension des armoiries ornant les reliures. » Louis de France appelé Monseigneur, dit le Grand Dauphin, reçut en naissant la croix et le cordon de l'ordre du Saint-Esprit ; il eut pour gouverneur le duc de Montausier et pour précepteur Bossuet. Il épousa le 7 mars 1680, à Châlons-sur-Marne, Marie-Anne-Christine-Victoire de Bavière, décédée en 1690, qui lui donna trois fils. Reçu chevalier du Saint-Esprit le 1er janvier 1682, il fit quelque temps campagne en Allemagne et en Flandre (1688-1694), mais fut constamment tenu à l'écart des affaires par Louis XIV. Le Grand Dauphin épousa secrètement vers 1695 Marie-Émilie Joly de Choin. Il mourut le 14 avril 1711, de la petite vérole, au château de Meudon. Cet exemplaire prestigieux fut catalogué et reproduit en couleur il y a 20 ans par Pierre Bérès au prix de 450 000 FF (70 000 €) « Livres et Manuscrits significatifs et choisis, N°25 ». Pierre Berès cataloguait alors 275 000 FF l’édition originale de 1544 de « Délie » de Maurice Scève, 300 000 FF les Œuvres de Rabelais de 1556 et 675 000 FF (≈ 100 000 €) le fameux exemplaire en vélin de l’époque de l’édition originale de 1555 des Œuvres de Louise Labé Lionnaize. Ce volume cote aujourd’hui plus de 650 000 €, un exemplaire passé à New York en reliure moderne venant d’être vendu 450 000 € à un bibliophile européen.‎

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