Fernand Nathan Reliure Rigide Illustrée Para 47 pages en format -12 - nombreuses illustrations en couleurs et en N/B
Reference : 014913
Bon État
Librairie Internet Antoine
Henry Charlier
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Antwerpen 1991 Mercatorfonds Hardcover Very Good
Hardcover, stofomslag: Zeer Goed, 34 x 26 cm, 493 blz., Nederlands, Illustraties, staat: Zeer Goed.
1991 Fonds Mercator - Albin Michel Hardcover As New
Les Mondes de Seurat : son oeuvre et le débat artistique de son temps hard cover avec jacquette et etui, 335 x 255 mm, 493 pp, illustrations, comme neuve , état superieur
Paris 1962 Les Editions G.Crès et cie Hardcover
Georges Seurat ( 1859- 1891 ) catalogue hard cover, 260 x 200 mm, 65 pages, avec beaucoup d'illustrations, en bon état
s. d. [23 janvier 1894] | 22.60 x 17.50 cm | 2 pages sur un double feuillet déplié
Lettre autographe signée de Paul Signac adressée à Camille Pissarro, rédigée à l'encre noire sur deux pages et signée d'un monogramme de l'artiste. Cette lettre a été retranscrite dans l'article de Pierre Michel et Christian Limousin intitulé "Octave Mirbeau et Paul Signac - Une lettre inédite de Signac à Mirbeau" (inCahiers Octave Mirbeau, n° 16, mars 2009, pp. 202-210). "Mon cher Maître, Cela vous ennuirait-il [sic]d'écrire à Mirbeau qu'un Signac, à votre avis, ne ressemble pas plus à un Seurat qu'un Hokousai à un Hiroshigé... si toutes fois (sic) le reproche d'imitation dont il cherche à m'accabler vous semble injuste. L'amitié que vous m'avez toujours témoignée et les compliments que vous avez bien voulu faire de mes toiles, m'autorisent à vous demander ce service. Cordialement. PS" Belle lettre dans laquelle Paul Signac cherche l'appui de son maître Camille Pissarro après une critique acerbe publiée par Octave Mirbeau dansL'Echo de Paris. Dans ledit article, le premier à la Une de L'Echo de Paris du 23 janvier 1894, Octave Mirbeau n'épargne en effet pas Signac: «M. Signac a voulu continuer Seurat. Je ne puis me faire à sa peinture. Je ne méconnais pas ses qualités mais elles disparaissent sous l'amoncellement de ses défauts. Ce qu'on admettait de Georges Seurat [...] on le comprend moins chez M. Signac qui n'en est que l'adepte trop complaisant et trop littéral. Et puis cette continuelle sécheresse me choque. M. Signac fait la nature immobile et figée. Jamais le vent n'a secoué la surface inerte de ses mers, ni tordu les branches de ses pins, ni animé l'éternelle fixité de ses nuages, la raideur cartonnée de ses ciels. Il ignore le mouvement, la vie, l'âme qui est dans les choses. [...] Il serait peut-être temps, pour notre joie, que M. Signac voulût bien nous donner du Signac. Je crois qu'il le peut.» Pourquoi cette obsession pour Seurat? «En ce début d'année 1894, la position de Mirbeau, de Geffroy, de Pissarro et que quelques autres, est de considérer que le néo-impressionnisme est bel et bien mort en 1891 avec la disparition de Seurat.Le regard rétrospectif qu'ils jettent sur cette aventure artistique les conduit à penser qu'il ne s'agissait nullement d'un prolongement, d'une continuation de l'impressionnisme par des voies nouvelles (scientifiques), mais bien d'une réaction contre lui, voire d'une liquidation pure et simple du mouvement.» (Cahiers Octave Mirbeau). La réponse de Pissarro à Signac, elle-même transcrite par Michel et Limousin, ne se fait pas attendre: cela «[l]'ennuirait d'écrire ce que vous me demandez à Mirbeau, et cela pour plusieurs raisons. [...] Premièrement parce que je suis en froid avec lui, vous le savez bien. Deuxièmement parce que, pour vous-même, il ne sied pas de discuter l'opinion d'un critique, même étant persuadé d'être dans le vrai, et, si vous voulez franchement ma façon de penser et que je suis heureux d'avoir l'occasion de vous exprimer, je trouve que la méthode même est mauvaise. Au lieu de servir l'artiste, l'ankylose et le glace. Si je vous ai fait des compliments cette année, c'est parce que j'ai trouvé vos dernières toiles mieux que celles que vous aviez exposées aux Indépendants, mais je suis loin de trouver que vous êtes dans la voie qui convient à votre tempérament essentiellement peintre et si, jusqu'à présent, je ne vous ai rien dit à ce sujet, c'est parce que j'étais sûr de vous être désagréable et, somme toute, mes convictions peuvent ne pas être partagées par vous. Réfléchissez mûrement et voyez si le moment n'est pas venu de faire votre évolution vers un art plus de sensation, plus libre et qui serait plus conforme à votre nature.» «Dépité, et privé de l'autorité d'un maître vénéré par le critique, Signac en est réduit à élaborer lui-même, et sans plus attendre, la réponse à adresser à Mirbeau [...]» (ibid.) Cette réponse prend la forme d'une longue lettre rédigée le même jour que celle que nous proposons et aujourd'hui conservée au Harry Ranson Center de
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Paris: Acropole, 1991 in-8, 330 pages, 8 planches hors texte. Chronologie, sources. Broché, dos un peu ridé, bon état.
Seurat. Correspondance, témoignages, notes inédites, critiques. Préface d'Eric Darragon. Choix de textes d'Hélène Seyrès. (Paris: Acropole, 1991) [M.C.: histoire de l'art, peinture, Seurat]