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‎Les Parisiens en 1840. D'officier à tambour, joies et douleurs. De la garde nationale‎

‎Paris, chez les marchands de nouveautés [Impr. P. Baudouin], 1840, in-32, 142 pp, Percaline jaune à la bradel, pièce de titre noire, Vignettes sur le titre et dans le texte. Édition originale de cette rarissime satire sur la garde nationale. Les seuls exemplaires connus sont en France (Bibliothèque nationale de France; et bibliothèques municipales de Nîmes, de Rennes et du Havre). Ce recueil de dialogues et historiettes dépeint les gardes nationaux de la Monarchie de juillet comme des bourgeois pantouflards accomplissant leur devoir sans entrain et sans héroïsme. L'une des pièces est signée Hippolyte Bonvalet. "Le plus grand chagrin du parisien, c'est de monter sa garde. La seule pensée d'un billet de la garde le fait frémir. Ça l'attriste huit jours d'avance; ça l'abrutit pendant les vingt-quatre heures de corvées; il lui faut huit autres jours pour s'en remettre. Total, dix-sept jours que la patrie lui vole tous les deux mois" (p. 1). Lacombe note que, sous le titre général "Les Parisiens en 1840", ont été annoncés 10 plaquettes : seule celle-ci semble avoir paru. Étiquette ex-libris d'une bibliothèque parisienne, comportant un monogramme ("AARS"?) et les armes de Paris. Fortes rousseurs. Plats salis. Lacombe n° 736. Couverture rigide‎

Reference : 98606

‎Bon 142 pp.‎