Thiers, Caburol-Suchet, s.d [c. 1910], in-4, 1 feuillet dépliant [43,5 x 36 cm] imprimé sur le recto, , Poster illustré en noir de divers articles de cette coutellerie installée à Thiers : couverts, ciseaux, tire-bouchon dont la marque de fabrique était "125-B.P.-126". Bon état. Couverture rigide
Reference : 98458
Bon 1 feuillet dépliant [43,5 x
Librairie Alain Brieux
Jean Bernard Gillot
48, rue Jacob
75006 Paris
France
331 42 60 21 98
Vente aux conditions habituelles de la Librairie
Paris s. d. [1914] In-4° (315 x 249 mm) 88 pp. - [1] f. - [6] pl., demi-toile brune, dos lisse muet, plats de papier à motif de branches et feuilles, titre doré sur le plat supérieur (travail éditeur de l'époque)
Catalogue illustré de linge de lit, avec son nuancier Catalogue illustré de linge de lit, comprenant 58 modèles de couvre-pieds, 12 modèles de couvre-berceaux et couvre-pieds d'enfants, 4 modèles de dessus de voitures d'enfants, 55 modèles d'édredons, 2 modèles de couvertures en laine et 12 modèles de couvre-lits, avec en option 10 styles de chiffres brodés. Illustré en grande partie par des reproductions photographiques en noir et blanc, le catalogue présente également 10 planches en couleurs sur lesquelles figurent les modèles les plus luxueux. Fondée en 1894, la société Léon Bauve, installée rue du Sentier à Paris (usine à Ivry-Port). Elle gagna plusieurs médailles aux grandes expositions du début du XXe siècle : Paris 1900, Londres 1908, Nancy 1909, Bruxelles 1910, Roubaix 1911, Turin 1911, Gand 1913. Elle fut dissoute en 1958. L'exemplaire est celui de M. E. Caritat, propriétaire d'un magasin d'articles de maison à Nièvres. L'ouvrage est truffé : - du nuancier de soieries (envoyé sur demande), comprenant 48 échantillons (numérotés 101 à 148) conservés dans une chemise toilée verte aux initiales du créateur (180 x 124 mm, petits trous au dos, dorure passée), - d'une lettre autographe signée de Léon Bauve accusant réception de la commande de M. Caritat, daté du 7 janvier 1914 et envoyé avec le présent catalogue, sur lequel M. Bauve lui offre une remise de 40% compte tenu de la majoration des prix appliqués au nouveau catalogue, - d'une note manuscrite au crayon sur une coupure de presse, vraisemblablement la commande de M. Caritat : « Couvre-pieds Américain / long -1 m 80 / larg - 1 m 60 / nuance vieil or foncé », - d'une lettre adressée à M. Caritat, et portant le tampon de son magasin : « E. CARITAT / TAPISSERIE, MEUBLES, QUINCAILLERIE / Articles de Ménage, Bonneterie, etc. / BAZAR / Place du Marché / VAREY (Nièvre) », - d'un petit catalogue dépliant (180 x 110 mm, [4] ff.) de la Société G. Wogt (Paris, « fabrique de couvre-pieds piqués en tous genres »), daté de 1901-1902 et illustré de 4 reproductions photographiques (2 couvre-pieds et 2 coussins). Quelques marques à l'encre dans les marges.
Paris de l'imprimerie royale 1752, 1754 2 vol. in-4° (301 x 228 mm), xv pp. - 203 pp. + vii pp. - 333 pp., veau brun, dos à 5 nerfs orné, encadrement d'un triple filet sur les plats, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque)
LA JOCONDE ET BIEN D'AUTRES Y COMPRIS LES MOINS BONS. Édition originale de ce catalogue des tableaux de Louis XV. Le premier volume est consacré aux écoles florentine (9 peintres dont Da Vinci et Michel-Ange, pour 23 tableaux) et romaine (15 peintres dont Raphael et Mantegne, 67 tableaux) ; le second aux écoles vénitienne (16 peintres dont Titien et le Tintoret, 98 tableaux) et de Lombardie (13 peintres ou familles dont le Caravage et Manfrède, 121 tableaux). L'ouvrage est illustré de deux vignettes gravées d'après C. N. Cochin (bandeau au tome 1er, titre au tome second). Commandé par Tournehem, ce catalogue raisonné devait couvrir le reste de la collection royale ; toutefois, Lépicié mourut avant de pouvoir l'achever. Lépicié donne une biographie de chaque peintreallant de la notice de plusieurs pages à un laconique "il n'y a rien sur la vie de ce peintre"puis une description de chaque tableau comprenant titre, technique, dimensions, et parfois un commentaire sur la provenance, l'état, une attribution qu'il juge erronée ou la qualité du tableau. De "Diane au Bain" du chevalier Josepin, il estime ainsi : "Le tableau où Diane est représentée dans le bain jetant de l'eau au visage d'Actéon est en si mauvais état, & si peu recommendable pour le mérite de la couleur et du dessein, que je n'en fais mention que pour suivre l'ordre du catalogue" (v.1 p. 138) Élève de Jean Mariette, le graveur François-Bernard Lépicié (1698-1755) exerce un temps en Angleterre. Rentré à Paris en 1737, il est agréé à l'Académie de peinture dont il devient, trois ans plus tard, secrétaire-historiographe. Son Recueil des vies des premiers peintres du roi demeure lui aussi inachevé. PROVENANCE : Pilippe-Laurent de Joubert, ex-libris héraldique contrecollé aux plats supérieurs. Trésorier des états du Languedoc, Philippe-Laurent de Joubert (1729-1792) installe dans son hôtel particulier de la place Vendôme un célèbre cabinet d'histoire naturelle. Amateur et collectionneur d'art, il est l'un des membres fondateurs de la Société des beaux-arts de Montpellier. Il est également associé, dès 1786, de l'Académie royale de peinture et de sculpture de Paris. Un portrait de Joubert peint par Jacques-Louis David est conservé au musée Fabre de Montpellier. Frottements et épidermures à la reliure.
Sans lieu 1845 In-f° (300 x 203 mm), 12 ff. manuscrits à l'encre brune, titre manuscrit au premier plat de couverture
Manuscrit inédit d'un discours portant sur le classement des bibliothèques, témoignage des développements du catalogage dans la première moitié du XIXe siècle. S'inspirant du Manuel du libraire de Brunet ainsi que des travaux des pères jésuites Suremain de Missery préconise un classement des ouvrages par sujet, proposant un système de 5 catégories ou « facultés » principales elles-mêmes subdivisées en sous-catégories : à la « faculté » générale des Sciences et Arts s'ajoutent la Théologie (« par sa dignité »), la Jurisprudence (« par son utilité »), les Belles Lettres (« par leur agrément ») et l'Histoire (« par son importance »). Suremain de Missery suggère également l'ajout des catégories Dictionnaire et Polygraphie (ouvrages appartenant « soit à plusieurs facultés, soit à plusieurs divisions principales d'une faculté »). Au sein de chacune des catégories, les livres au sujet plus général sont rangés avant les livres au sujet plus précis ; deux livres ayant le même sujet sont rangés par ordre chronologique de parution. Suremain de Missery semble avoir illustré son système de classement par une série « tableaux synoptiques » non reproduits ici. L'auteur poursuit en recommandant l'élaboration de plusieurs catalogues complémentaires : le catalogue « fictif et rationnel » établi selon les préceptes sus-cités est complété par un catalogue « réel et obligé » rendant compte de l'organisation matérielle des livres dans la bibliothèque, où les ouvrages sont groupés par format avant d'être groupés par faculté. Une table permet d'établir les correspondances entre ces deux catalogues, auquel, renchérit de Missery, on pourrait également ajouter un catalogue alphabétique par titre et un autre par auteur. Percevant dans l'organisation méthodique de sa bibliothèque le reflet de l'ordre divin, l'auteur ne tarit pas d'éloges sur la science de la bibliologie et l'art du catalogage : « Si cette matière a de grandes difficultés, et dont on ne peut se faire une idée juste quand on ne les a pas abordées, elle offre aussi de puissants attraits, et qui récompensent abondamment de la peine ; rien n'est beau comme l'ordre ; et, bien que, depuis plus d'un demi-siècle, je me sois rendu familiers tous mes livres [...] jamais cependant je n'avais encore compris toute l'harmonie qui peut résulter du tableau de leur ensemble, comme je la comprends à cette heure, où je les vois rangés dans cet ordre méthodique qui les fait valoir, et qui, dans leur riche diversité, présente une unité plus riche encore. [...] En remontant au principe de nos connaissances, j'ai d'abord trouvé Dieu : en jetant ici quelques idées sur l'arrangement des livres, je le retrouve encore : il est partout, comme l'infini. » Officier au corps royal d'artillerie, Antoine Bénigne Suremain de Missery (Dijon : 1767 - Beaune : 1852) donne sa démission en 1791 pour se consacrer aux sciences : élève de Gaspard Monge, il donne de nombreuses publications non seulement sur l'algèbre mais aussi sur l'acoustique, la théorie musicale, la théologie ou le jeu de solitaire. Le discours aurait été prononcé en 1845 devant une société savante et lettrée à laquelle l'auteur appartenait alors depuis 58 ans ; il s'agit vraisemblablement de l'Académie de Dijon. Quelques taches et petites déchirures sans manque à la couverture.
1939 Couverture souple Paris, Moderne Imprimerie , 1939. Un volume in-4, couverture passée, papier cristal de protection, dos et bords brunis, dos partiellement désolidarisé des cahiers. 56 reproductions en noir et blanc, avec indication des dimensions sous les illustrations, coin supérieur légèrement corné. Oeuvres de Dufy, Renoir, Vuillard, Bonnard, Cézanne, Derain, Monet... Bon état intérieur.
Assez bon
1990 Couverture rigide Leuven (Louvain), Edition Transit, 1990. Un volume in-32 (13 x 8 cm), reliure entoilée de l'éditeur, nom de l'artiste et date en caractères dorés au premier plat. 32 pages, illustrées de reproductions photographiques en couleurs. Catalogue édité à l'occasion de l'exposition de Johan Creten à la galerie Transit, du 12 janvier au 18 février 1990. Un des 50 exemplaires reliés, signé et numéroté à la mine de plomb par l'artiste belge. Johan Creten est aujourd'hui considéré comme l'un des précurseurs de l'introduction de la céramique dans l'art contemporain aux côtés de Thomas Schütte et Lucio Fontana. Sa première formation, celle de peintre, se retrouve souvent dans ses oeuvres par une utilisation picturale des émaux. Bon exemplaire de cette édition originale, en très bon état.
Très bon