Paris, Delaunay et Videlocq, 1832, in-8, [4]-IX-[3]-416 pp, Demi-basane rouge de l'époque, dos à faux nerfs orné de roulettes, Édition originale, peu courante, de cet essai rédigé par Francisco Agustín Silvela y Blanco (1803-1857). L'auteur était licencié ès lettres de l'Académie royale de Bordeaux, où il étudia durant l'exil de sa famille. L'ouvrage, le premier qu'il publie, apporte sa contribution au débat qui faisait rage en France dans la première moitié du XIXe siècle sur le maintien ou l'abolition de la peine capitale. Au décès de son père en 1832, Francisco Agustín Silvela retourna en Espagne où il occupa des poste importants. Son plébiscite en faveur de la peine de mort y parut trois ans plus tard en espagnol. Envoi signé de l'auteur, à Monsieur Verharne. Cachet gras "Grand Séminaire". Réparation à l'adhésif sur quelques feuillets, petites déchirures sans manque. Pages brunies. Couverture rigide
Reference : 98381
Bon [4]-IX-[3]-416 pp.
Librairie Alain Brieux
Jean Bernard Gillot
48, rue Jacob
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France
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Genève, De l'Imprimerie Gruaz, 1831 in-12, 245 pp., broché.
Suivi de :- Récapitulation sommaire des observations de M. de Sellon sur l'ouvrage de M. Urtis, intitulé Nécessité du maintien de la peine de mort, pouvant servir de table raisonnée des matières. Genève, 1831, 33 pp.Jean-Jacques de Sellon (1782-1839) est l'un des précurseurs de l'esprit de Genève. Enfant, il part en Italie où très tôt, il est frappé par le fait que l'abolition de la peine de mort en Toscane n'ait pas augmenté le nombre de crimes commis. A son retour d'Italie, il étudie la littérature juridique et théologique sur la peine de mort. Après la restauration de la République de Genève (1814), il entre au Conseil représentatif et souverain en 1816 où il pense pouvoir y défendre sa cause. Il veut aussi sensibiliser l'opinion publique en publiant de nombreux ouvrages et en 1826, il organise un concours sur la question de l'abolition de la peine capitale.Convaincu de "l'inviolabilité de la vie humaine", il lutte également contre l'esclavage et pour le maintien de la paix entre les nations. En 1830, il crée la Société de la paix. Il meurt en 1839. En 1871, le Grand Conseil Genevois vote l'abolition de la peine de mort. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
P., Alphonse Levavasseur, éditeur, 1831, 1 vol. in-8 (218 x 136) broché sous couverture imprimée, de XX-318 pp. Dos avec manque et recollé, exemplaire non rogné (bords des pages légèrement écornés), bel exemplaire.
L'auteur était avocat, ancien secrétaire de Manuel.