Amsterdam, s.n, 1767, in-12, 280 pp, veau lavallière moucheté de l'époque, dos lisse orné de caissons et fleurons dorés, tranches marbrées, Deuxième édition parue l'année suivant l'originale. Il s'agit de la relation d'un voyage fait par un certain Robertson, compagnon de voyage de Francis Drake qui s'échoue en Australie et décrit la société qu'il y rencontre. Cet ouvrage est parfois attribué à Louis Sébastien Mercier mais en réalité, l'auteur nous reste inconnu. Ce récit s'inscrit dans la lignée des Lettres persanes ou du Supplément au voyage de Bougainville. L'auteur s'échoue donc et rencontre Taumelli et sa société idéale, apprend la langue locale et se fait présenter la façon dont fonctionne cette utopie, faisant au passage la critique des sociétés européennes par comparaison. Il cite le Contrat social de Rousseau, "ouvrage de l'un des plus grands génies qui eût encore paru" et évoque un groupe de penseurs, les pansophistes, qui travaillent à un ouvrage qui n'est autre qu'une métaphore de l'Encyclopédie. Barbier, IV, 1078 (cite l'originale de 1766) Pièce de titre manquante, rousseurs. Couverture rigide
Reference : 87257
Bon 280 pp.
Librairie Alain Brieux
Jean Bernard Gillot
48, rue Jacob
75006 Paris
France
331 42 60 21 98
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Amsterdam, 1766, in-12, pleine basane marbrée, dos à cinq faux nerfs, titrage au petit fer et motifs floraux dans les caissons, têtes rouges, 474 pages, fraîcheur très agréable de la pagination, gerce en charnière de prem. plat sur cin cm, coiffes frottées mais non rognées, coins un peu émoussés
Édition originale, non expurgée, de cette aventure utopique et philosophique « on y trouve p. 145 lig.18 jusquà p. 154 l.17 inclusivement, une tirade contre les parlements. Ce morceau a été supprimé pour obtenir la permission de faire entrer ce livre en France. On a fait faire à la hâte, par M. Mercier, de Saint-Geneviève pour M. Herissant fils, un nouveau texte qui est dirigé contre les auteurs de l encyclopédie désignés sous le nom de pansophistes. » Le texte de Mercier est substitué dans les éditions ultérieures, en 1767 notamment, et l ouvrage par la suite, lui sera parfois attribué. BARBIER IV- 1078. Le journal des Savants pour l'année 1766 note : " Ouvrage qui fait voir bien clairement les moeurs dépravées des Européens et leur fausse politique ". N'hésitez jamais à nous joindre directement. Réponse immédiate pour d'autres titres non répertoriés sur LRB . Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 30 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques ( fractionnement possible) et virement acceptés. Nous accompagnons toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse pour vos propositions de ventes ( chiffrages et partages) .
Amsterdam (France) 1767 In-12, plein veau, dos à nerfs, caissons ornés, 474 pp. Reliure un peu fanée, quelques griffures. Bon exemplaire. Seconde édition de cette utopie anonyme, parfois attribuée Louis Sébastien Mercier.
Bon état d’occasion
Amsterdam ; Sans nom, 1767. 1767 1 volume In-12° (180 x 105 mm) non rogné de: 280 pp. (dont titre). Cartonnage éditeur de papier gris, trace d'étiquette au dos (auréole et petits manques au dos).
Seconde édition de cette utopie sociale et politique dauteur anonyme sous le pseudonyme de «Robertson». Lanonymat de son auteur sexplique sans doute de part la critique sévère de la société européenne et notamment du pouvoir parlementaire quil développe ici. En effet, dans cet ouvrage, l'auteur prétend avoir navigué en Amérique du Sud avec Francis Drake vers la fin du XVIe siècle et, une fois dans le Pacifique, avoir échoué sur une île inconnue dans lhémisphère austral. Sur cette dernière, il y trouve une société aux murs «idéales». Louvrage prend ainsi la forme dun comparatif entre cette société et la société européenne. Ainsi, déguisée en sorte de roman daventure, il sagit bel et bien dune vaste critique sociale, politique et philosophique visant à relever les travers de la société européenne. Exemplaire bien conservé et non rogné dans son brochage éditeur gris dépoque. 1 vol in-12° (180 x 105 mm) not trimmed of : 280 pp (including title).Grey publisher's paperback (halo and small tears on the spine). Second edition of this social and political utopia by an anonymous author under the pseudonym "Robertson". The anonymity of the author is probably explained by the severe criticism of the European society and in particular of the parliamentary power that he develops here. Indeed, in this work, the author claims to have sailed to South America with Francis Drake towards the end of the 16th century and, once in the Pacific, to have run aground on an unknown island in the southern hemisphere. On the latter, he found a society with "ideal" morals. The work thus takes the form of a comparison between this society and European society. Thus, disguised as a kind of adventure novel, it is indeed a vast social, political and philosophical critique aiming to point out the failings of European society. A well preserved and untrimmed copy in its original grey paperback.
Amsterdam 1767. In-12 1f n ch 4-280pp. Pleine basane fauve, dos lisse entièrement orné de motifs végétaux dorés, tranches brique, rel époque. 3 coins émoussés, petit manque de cuir en bordure du 2e plat.
Barbier IV, col 1078 pour l'édition originale (1766). L'auteur de ce roman utopique qui n'a pu être identifié, s'inspire des idées de Rousseau et critique les Philosophes. Robertson, le narrateur, se présente comme marin de Sir Francis Drake, contraint de demeurer 60 ans parmi les "Australoens". La description des moeurs et des institutions de ce peuple imaginaire sert de prétexte pour souligner les travers de la société européenne de l'époque.
1767 1767 Amsterdam. 1767. 1 volume in-12, plein veau, dos à nerfs orné, pièce de titre en maroquin rouge. [2] ff. ; 474 pp.
Edition originale. Infime trou de vers en marge inférieure sans atteinte au texte. Voyage imaginaire en Australie, qui se veut une critique indirecte des moeurs européennes. L'auteur "condamne à plusieurs reprises les excès du luxe, approuve l'abandon de l'emmaillottement, se déclare partisan de la nationalisation du commerce, et de la répartition de l'impot suivant les facultés de chacun; le droit d'eclavage n'est point un droit, c'est une usurpation". INED, 3858. Barbier IV, 1078.