Paris, chez l'auteur, 1830, in-8, 2 vol. : [4]-361-[1] pp, VII-333-[1] PP, Demi-basane maroquinée noire, dos à faux nerfs ornés de lyres et filets dorés, Édition originale du journal d'un "proscrit italien", Palmieri di Miccichè (1779-1864), ami de Stendhal. L'auteur avait quitté la Sicile pour la France à la fin de l'année 1820, à cause de son implication dans l'Insurrection de 1820. Assuré de la clémence des Bourbon, il s'établit à Paris avec son frère; il y fréquente les salons parisiens, dont celui de Louis Philippe. C'est dans ce contexte qu'il se lie d'amitié avec Beyle. Ce dernier, qui vit alors à Paris comme dans un "mirage italien", entretient sa nostalgie de l'Italie par la fréquentation assidue de sa communauté, au sujet de laquelle il confie n'avoir "jamais rien connu de plus poétique et de plus absurde que le libéral italien ou carbonaro qui, de 1821 à 1830, remplissait les salons libéraux de Paris" (Souvenirs d'égotisme). C'est ainsi que, à l'instar de la cantatrice Giuditta Pasta, Palmieri di Miccichè surgit comme personnage de quelques anecdotes stendhaliennes (Martino). Ex-libris effacé sur une garde blanche du tome II. P. Martino, "Une rencontre italienne de Stendhal : M. de Miccichiè". In : Revue de littérature comparée, VIII, 1928, p. pp. 672-687. Couverture rigide
Reference : 100554
Bon 2 vol. : [4]-361-[1] pp.,
Librairie Alain Brieux
Jean Bernard Gillot
48, rue Jacob
75006 Paris
France
331 42 60 21 98
Vente aux conditions habituelles de la Librairie