Fleuve Noir 1969 1969. Editions Fleuve noir. Collection angoisse. N° 172. Broché in-12 broché, 250 pages, couverture illustrée en couleur par Gourdon. | Etat : Bon état. K154 (Ref.: K154)
Reference : 3997
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Paris, aux bureaux du Progès médical, A. Delahaye, 1888, in-8, XII-52 pp, Demi-chagrin rouge postérieur, dos lisse avec titre doré, couvertures d'origine conservées, Édition originale. Retranscription de la procédure judiciaire menée contre Michée Chauderon, conservée aux Archives d'état de Genève. Michée Chauderon, savoyarde âgée de 50 ans environ, est l'une des rares victimes de la grande chasse aux sorcières dont le nom est passé à la postérité ; en effet, les pièces des procès de sorciers étaient en général brûlées avec le corps des criminels, tout comme leur état civil et leurs possessions. Son cas est également exceptionnel car il s'agit de la toute dernière sorcière condamnée à Genève. Sa procédure criminelle, conservée dans une enveloppe portant le n° 3465, est quant à elle typique des procès en sorcellerie : Michée Chauderon est arrêtée et jetée dans les prisons de la cité, après avoir été accusée d'empoisonnement par deux jeunes filles de son village ; elle subit un interrogatoire et l'examen médical destiné à rechercher, sur son corps, la marque du diable ; les chirurgiens la trouvent "trois doigts sous la mamelle droite" après y avoir enfoncé une aiguille longue d'un grand doigt sans qu'elle n'éprouve de douleur et sans écoulement de sang. Elle est menée dans la chambre de la question, où elle subit l'épreuve de l'estrapade à plusieurs reprises, jusqu'à produire les aveux. Elle est ainsi condamnée à être pendue, étranglée puis brûlée place Plainpalais le 6 avril 1652. Bel exemplaire, une trace de brûlure touchant les dix premières pages (couverture, faux-titre, page de titre et préface). Caillet II, 5944. Dorbon, n° 2429. Couverture rigide
Bon XII-52 pp
Georg, 2009. In-8 broché, couverture photographique.
Le 6 avril 1652, la lavandière catholique Michée Chauderon est exécutée pour crime de "sorcellerie" dans la République protestante de Genève. Des voisines l'accusent d'empoisonnement. Michée Chauderon est la soixante-dixième et dernière personne condamnée à mort pour maléfice à Genève, sa pendaison publique et la combustion de son cadavre annoncent la fin de la "grande chasse aux sorcières". Avant la "crise de la conscience européenne" des années 1680, le scénario diabolique devient, partout en Europe, une impasse pour les magistrats et les médecins. Avec la retranscription inédite et intégrale de son procès inquisitoire, ce livre présente le cas de la sorcière accusée de "bailler le mal" autour d'elle. De l'arrestation à l'exécution, le dossier judiciaire donne la parole aux protagonistes de cette cause célèbre, symptôme peut-être de la dureté du régime calviniste: prévenue, femmes accusatrices, experts (chirurgiens, médecins), magistrats. Déjà condamnée en 1639 pour "paillardise", Michée Chauderon reste certainement l'une des plus célèbres sorcières exécutées sous l'Ancien Régime.
L'Aire / Ex-libiris, collection CH, 1993. In-8 broché, couverture illustrée En belle condition.
Anna Göldin, issue d’une famille pauvre, est née à Sennwald en 1734 et travailla au service d’un médecin bourgeois de Glaris. On l’accusa d’avoir ensorcelé sa deuxième fille et de magie noire. Soumise à un immonde procès, elle fut condamnée à la décapitation par la hache. Ce fut la dernière condamnation à mort d’une sorcière en Suisse (1782). Fondé sur une enquête sérieuse, le roman d’Eveline Hasler nous propose une fresque saisissante de la vie et des croyances d’une population marquée par la superstition moyenâgeuse mais qui pressent des temps nouveaux avec une certaine angoisse. Toujours, la peur de la liberté.
Paris, aux bureaux du Progès médical, A. Delahaye, 1888, in-8, XII-52 pp, Broché, couverture imprimée en rouge et noir de l'éditeur, Édition originale. Retranscription de la procédure judiciaire menée contre Michée Chauderon, conservée aux Archives d'état de Genève. Michée Chauderon, savoyarde âgée de 50 ans environ, est l'une des rares victimes de la grande chasse aux sorcières dont le nom est passé à la postérité ; en effet, les pièces des procès de sorciers étaient en général brûlées avec le corps des criminels, tout comme leur état civil et leurs possessions. Son cas est également exceptionnel car il s'agit de la toute dernière sorcière condamnée à Genève. Sa procédure criminelle, conservée dans une enveloppe portant le n° 3465, est quant à elle typique des procès en sorcellerie : Michée Chauderon est arrêtée et jetée dans les prisons de la cité, après avoir été accusée d'empoisonnement par deux jeunes filles de son village ; elle subit un interrogatoire et l'examen médical destiné à rechercher, sur son corps, la marque du diable ; les chirurgiens la trouvent "trois doigts sous la mamelle droite" après y avoir enfoncé une aiguille longue d'un grand doigt sans qu'elle n'éprouve de douleur et sans écoulement de sang. Elle est menée dans la chambre de la question, où elle subit l'épreuve de l'estrapade à plusieurs reprises, jusqu'à produire les aveux. Elle est ainsi condamnée à être pendue, étranglée puis brûlée place Plainpalais le 6 avril 1652. Exemplaire justifié à la main : n° 25. En partie non coupé. Dos passé. Caillet II, 5944. Dorbon, n° 2429. Couverture rigide
Bon XII-52 pp.
Fribourg, éditions la Sarine, 2008, in-8vo, 118 p., brochure originale illustrée.
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