Grasset 1997 1997, Grasset, in-8 broché de 168 pages, couverture illustrée, roman traduit de l'allemand par Bernard Banoun. | Etat : Très bon état général (Ref.: Ref6651)
Reference : 11975
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Editions Garnier 2006 2006. ouvrage broché 270 pages en bon à très bon état d'occasion ; complet et solide sans déchirures ni annotations intérieur propre quasiment pas de pliures sur la couverture au pire quelques petits frottements sur les rebords de la couverture Les caméras avaient zoomé sur Nox. Un immense silence de fit. La mer elle-même retint ses vagues. Alors dans un mouvement rapce Nox se mit à courir autour du monolithe psalmodiant vers le ciel des formules magiques. II courut d'une course qui décrivait des cercles comme un vol aquilin prêt à saisir sa proie. Puis à la vitesse de la fureur il aspira à pleine bouche le contenu d'une vasque d'alcool qui avait été posée au pied du tabIeau et arrachant un flambeau des mains d'un spectateur il cracha sur la toile un violent jet de feu. Peu à peu les cris et les sifflements faiblirent et les regards époustouflés se remirent à briller de merveilles. Nox se retourna. Le feu était lui-même brûlé par le tableau. Le feu tombait en cendres à même le sable. Muet aux côtés de Pyros le regard meurtrier Nox fixait le fier Aconcagna. La guerre était déclarée. Garnier-Duguy-Néro : natif de la Nouvelle Europe homme du verbe et de l'image il nous ouvre ici les portes d'Antélogos dans ce premier roman inspiré par l'un des plus grands peintres de notre temps
Bon état
Les quatre plaquettes des Châtiments. [Bruxelles, Samuel, fin 1852 - début 1853]. 4 plaquettes (75 x 115 mm) de 16 p. chacune. Brochées, sous chemise et étui de demi-maroquin rouge. Collection complète des quatre pièces extraites de l'édition non expurgée des Châtiments. Les deux premières, « Nox » et « L'Expiation », furent imprimées à 2 000 exemplaires, « Joyeuse vie » à quelques centaines - et « À l'obéissance passive » à quelques unités seulement, ces deux dernières étant inconnues de Vicaire et de Carteret. Jointes : « Lettre à Lord Palmerston » et « L'Anniversaire de la Révolution de 1848 » [Jersey, Imprimerie universelle, 1854 et 1855]. 2 plaquettes (75 x 115 mm) de 16 p. et 32 p., la première imprimée sur papier bleu.
Ces plaquettes furent imprimées pour être introduites clandestinement en France, par courrier, à la suite de l'interdiction des Châtiments. L'imprimeur belge Samuel eut alors l'idée d'imprimer séparément, dans le format in-32, quelques pièces du recueil, pour que ces minces brochures puissent être ensuite expédiées par la poste et échapper ainsi à la vigilance de la police. Le 13 décembre, Samuel indique à Hugo qu'ont déjà été imprimés «deux extraits, l'un que vous avez déjà [Nox], l'autre que je vous envoie ici, L'Expiation [...]. Maintenant, je fais les pièces que vous m'avez indiquées [Joyeuse vie et À l'obéissance passive] ; je vous en enverrai une preuve... J'ai tiré quatre mille extraits des deux premières - deux mille de chaque pièce.» Cela vient infirmer les dires de Clouzot, pour qui les deux premières furent « L'Expiation » et « Joyeuse vie », « tirées à 2 000 exemplaires […], les deux dernières [À l'obéissance passive et Nox] à un nombre infime (10 ou 12 peut-être ?) sans qu'on en comprenne la raison. Ils sont restés longtemps inconnus » (Clouzot, p. 147). « Joyeuse vie » connût en effet un tirage bien moins important ; quant à « L'Obéissance passive », elle failli même passer entièrement à la trappe : sa « composition était achevée, et Victor Hugo en avait corrigé les épreuves, lorsqu'il se ravisa et ordonna à Samuel de décomposer. Il s'aperçut en effet que cette poésie, lue isolément, risquait d'être interprétée par ses adversaires comme une insulte à l'armée française.» Elle fut in fine imprimée à quelques unités, sans pouvoir être diffusée comme les précédentes et c'est clairement la plus rare de quatre plaquettes. La précipitation de la composition de ce dernier tiré à part est d'ailleurs confirmée par le caractère inachevé de la page de titre : à la différence des trois autres, elle ne contient ni le titre général des Châtiments, ni le nom de l'auteur et encore moins la préface introductive. C'est également la seule à être datée de 1853. Les trois autres le sont de novembre et décembre 1852. Si le nombre avancé par Clouzot peut sembler quelque peu exagéré, la rareté de cette plaquette demeure néanmoins une réalité : pas d'exemplaire dans la collection Zoummeroff, inconnu de Carteret et jamais vu par Vicaire, qui ne connaissait de visu que les deux premières. Notons encore qu'une plaquette sur le même modèle, la « Lettre à Lord Palmerston », imprimée à Jersey en 1854, donna à Paul Éluard, auquel Valentine Hugo avait offert un exemplaire, l'idée d'éditer ainsi son recueil À toute épreuve vers la fin de 1930.
Jersey, novembre 1852. In-32 de 15 pp. (un feuillet plié). Parfait état.
Rare édition séparée de Nox, premier poème des Châtiments, datée de novembre 1852 à Jersey. Cette petite plaquette in-32 de 15 pp. a été tirée à petit nombre pour servir de réclame aux Châtiments. Elle a dû paraître clandestinement pendant limpression du recueil, en 1853, ou très peu de temps après. « De l'édition non expurgée [de Châtiments], Hugo fit tirer quatre extraits destinés à être introduits en France par lettre. L'Expiation ; Châtiments, Joyeuse Vie ; À l'obéissance passive ; Châtiments, Nox. Les deux premiers de ces extraits, Expiation et Joyeuse Vie ont été tirés à 2 000 exemplaires, les deux derniers A l'Obéissance passive et Nox à un nombre infime (10 ou 12 peut-être ?) sans qu'on en comprenne la raison. Ils sont restés longtemps inconnus » (Clouzot, Guide du bibliophile français, 149). L'exemplaire est préservé tel que paru, c'est-à-dire en une feuille repliée trois fois. Vicaire, IV, col. 312 & 313.
S.l.n.d. [Jersey, Impr. de Saint-Hallier, fin 1852, début 1853]. 4 plaquettes (75 x 115 mm) de 8 pp. chacune. Rarissime collection complète des quatre imprimés des pièces extraites de l'édition non expurgée des Châtiments.
Ces plaquettes furent imprimées pour être introduites clandestinement en France, par courrier, à la suite de l'interdiction du livre en France. D'après Clouzot, les deux premières (Nox et Joyeuse vie) ont été tirées à 2 000 exemplaires, les deux dernières (L'Expiation et A l'obéissance passive) à un nombre infime (une petite quinzaine). L'imprimeur belge Samuel eut alors l'idée d'imprimer séparément, dans le format in-32, quelques pièces du recueil, de manière à faire une sorte de propagande pour l'ouvrage complet ; ces minces brochures étaient ensuite expédiées par la poste sous enveloppe fermée, et échappaient ainsi à la vigilance de la police. Le 13 décembre, Samuel lui indique qu'ont déjà été imprimés «deux extraits, l'un que vous avez déjà [Nox], l'autre que je vous envoie ici, L'Expiation [...] Maintenant, je fais les pièces que vous m'avez indiquées [Joyeuse vie et A l'obéissance passive] ; je vous en enverrai une preuve... J'ai tiré quatre mille extraits des deux premières - deux mille de chaque pièce.» La troisième, Joyeuse vie, ne sera en fait imprimée qu'à tout petit nombre - quelques dizaines - et la quatrième, A l'Obeissance passive, passera à la trappe, quand bien même sa «composition était achevée, et Victor Hugo en avait même corrigé les épreuves, lorsqu'il se ravisa et ordonna à Samuel de décomposer. Il s'aperçut en effet que cette poésie, lue isolément, risquait être interprétée par ses adversaires comme une insulte à l'armée française.» En effet, A l'obéissance passive, qui commence par le célèbre « O soldats de l'an deux ! ô guerres ! épopées ! », Victor Hugo glorifie les soldats de la Révolution mais s'élève ensuite contre leur utilisation par Napoléon III pour réprimer « les défenseurs de la liberté ». Elle fut in fine finalement imprimée à quelques unités, mais sans destination d'être envoyée. La précipitation de la composition de cette dernier tiré à part et sa non-diffussion sont d'ailleurs confirmées par le caractère inachevé de la page de titre : à la différence des trois autres, elle ne contient ni le titre général des Châtiments ni le nom de l'auteur et encore moins la préface introductive. C'est également la seule à être datée de 1853. Les trois autres le sont de novembre et décembre 1852, mais elle ne connut ni le tirage conséquent des deux premières, ni sa diffusion. C'est quoi qu'il en soit la plus rare de quatre plaquettes, imprimées à un nombre infime d'exemplaires. Si le nombre avancé par Clouzot peut sembler quelque peu exagéré, l'insigne rareté de cette plaquette demeure néanmoins une réalité : pas d'exemplaire dans la collection Zoummeroff, inconnu de Carteret et jamais vu par Vicaire, qui ne connaissait de visu que les deux premières.
S.l.n.d. [Jersey, St Hellier, 1852] 1 plaquette (70 x 110 mm) de 15 p., en une feuille pliée. Édition originale en extrait des Châtiments à venir qui seront publiés quelques semaines plus tard.
Cette plaquette fait partie des quatre extraits des Chatiments : outre « Nox » et « Joyeuse vie », imprimés à un millier d'exemplaires, « L'expiation » semble plus rare. Quant à « A l'obéissance passive », elle ne fut jamais diffusée : seuls quelques exemplaires subsistent et sont d'une insigne rareté.