André de rache 1971 57 pages in-8. 1971. broché. 57 pages.
Reference : 522495
Bon état légère usure de la couverture intérieur très bon non coupé . petites rousseurs sur pages de garde uniquement exemplaire numéroté
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Recueil officiel de la plus haute importance pour l’histoire de la Martinique et pour l’histoire du droit. Saint-Pierre, de l’Imprimerie de Pierre Richard, 1767. Relié à la suite: Supplément au code de la Martinique. Saint-Pierre, Pierre Richard, 1772. 2 parties reliées en 1 volume in-folio de (4) pp., XX, 552, viii, 152. Conservé dans son cartonnage de papier bleu marbré d’origine, tranches rouges. Défauts d’usage à la reliure. 313 x 197 mm.
Édition originale fort rare de cet « incunable » martiniquais. Sabin, 61263; Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 623; L’Imprimerie hors l’Europe, p. 143; Dampierre, p. 198; Leclerc, Bibliotheca Americana, 1436. Recueil officiel de la plus haute importance pour l’histoire de la Martinique et pour l’histoire du droit. Ce Code fut rédigé par Jacques Petit de Viévigne, qui était conseiller honoraire au Conseil supérieur de la Martinique en 1786, sénéchal et juge de l’amirauté de Saint-Pierre de la Martinique. «Cet ouvrage a été conçu et rédigé suivant un plan méthodique, de manière à servir à l’administrateur et au juge. Pour l’histoire, on a fait une table des documents par ordre chronologique. Mais il est bon d’ajouter que le seul acte antérieur à 1664 contenu dans le «Code» est l’Edit de 1642 portant extension des privilèges concédés à la Compagnie des Isles de l’Amérique […]. C’est la réédition de 1807-1814 de cet ouvrage que l’on rencontre ordinairement, l’édition originale étant fort rare» (Dampierre). Il est divisé en 8 parties: la première contient les lois sur l’Administration générale, la seconde celles ayant trait à l’Eglise, la troisième à l’armée, la quatrième concernant les finances, la cinquième le commerce, la sixième la marine, la septième traitant de la justice et la dernière de la police. Le Supplément publié en 1772 est également de la plus grande rareté et se trouve rarement relie a la suite du code. La Martinique fut occupée en 1635 au nom de la France par Charles Lyénard et Jean Duplessis; Saint-Pierre fut créée en 1658 et Fort-de-France en 1672. Les anglais s’emparent de l’île le 13 février 1762; le traité de Versailles (1767) la rend à la France. Un décret de 1789 déclare les hommes de couleur égaux aux blancs, puis la Convention proclame la liberté des noirs. La guerre civile qui suit l’émancipation ruine les cultures et malgré la résistance de Rochambeau, les anglais s’emparent à nouveau de l’île en 1794. Un traité en novembre 1815 rattachait définitivement la Martinique à la France. C’est dans ce contexte mouvant qu’est édité le Code de la Martinique. Le premier volume paraît l’année même de la ratification du traité de Versailles. Le Code de la Martinique est la plus ancienne impression connue faite dans cette île. «L’imprimerie doit remonter à l’année 1729 en Martinique, à cette date le premier brevet d’imprimeur est accordé au sieur Devaux, libraire; mais on ne connaît aucune impression sortie de cet atelier. Ce n’est qu’en 1767 que nous pouvons citer un livre, qui, jusqu’à nouvelle découverte, est un incunable» (L’Imprimerie hors l’Europe). «Recueil important et fort rare pour l’histoire de la Martinique; c’est une des plus anciennes impressions faites dans cette île, quoique le premier brevet d’imprimeur ait été accordé à un sieur Devaux en 1729, on ne connaît aucun livre sorti des presses de cet imprimeur» (Leclerc). Il est intéressant de lire dans la préface d’une édition postérieure du Code, imprimée à Saint-Pierre en 1807-1814, que cette édition originale de 1767 était déjà devenue introuvable: «Considérant que le Recueil connu sous le nom de ‘Code de la Martinique’ est devenu tellement rare qu’on ne peut plus se le procurer à aucun prix; que cependant cette collection, la seule de son genre existante, est devenue indispensable pour le maniement des affaires, tant publiques que privées, dans cette colonie…». Intéressant exemplaire conservé dans son état d’origine, dans son cartonnage de papier bleu marbré, sans aucune restauration. Tiré à petit nombre à des milliers de kilomètres de la métropole, dans un climat peu propice à la conservation des livres, ce volume est parvenu jusqu’à nous dans sa stricte condition de l’époque. Provenance: cachet de la Bibliothèque du Château de Saint-Marcel (B. du R.) sur le titre.
1976, Jean de Bonnot, in-8 pleine peau bleue nuit , plats ornés d'un semis d'étoiles argentées, tranche de tête dorée, frontispice, signet bleu, titre et tomaison dorés au dos orné or et argent (étoiles et mature), gardes noires à motifs or, tiré sur chiffon vergé filigrané aux canons croisés, bandeaux, Jules Verne, les voyages extraordinaires, Tome I et II : L'ile mystérieuse | Etat : ref643: Assez mauvais état ref80936: très bon état général (Ref.: J13917)
Jean de Bonnot
Très bel exemplaire à l’état neuf provenant d’une famille princière qui a conservé ces volumes tels que parus il y a 200 ans. Paris, de l’Imprimerie Impériale, 1808.3 volumes de texte in-8 et 1 atlas in-folio de : I/ (2) ff., lxiii pp., 439 pp.; II/ (2) ff., 476 pp.; III/ (2) ff., 488 pp. Atlas : (2) ff., 97 gravures sur 65 planches dont 4 cartes dépliantes.Reliés en plein veau raciné de l’époque, dos lisses ornés de faux-nerfs et d’instruments de musique dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et brun, étiquette de bibliothèque en pieds, coupes décorées, tranches jaspées. Atlas relié de manière uniforme mais en demi-reliure avec petits coins de vélin, dos orné de même que les volumes de texte. Reliure de l’époque.Texte : 197 x 118 mm - Atlas : 415 x 265 mm.
Edition originale de ce passionnant récit de voyage en Chine.Cordier, Sinica, 2351 ; Brunet, II, 568.« Ouvrage très estimé orné de 97 belles planches : vues, costumes, cartes, etc. » Chadenat, 590.Joseph de Guignes (1749-1845), orientaliste, sinologue et consul de France en Chine, séjourna 17 ans dans ce pays.« M. de Guignes était de retour de ses voyages dès l’an 1801. Il était le fils d’un savant très célèbre pour ses connaissances de la Littérature Chinoise. M. de G. a été longtemps Résident de France à la Chine. Il a même voyagé de Canton jusqu’à Pekin et de Pekin à Canton par une autre route en 1794 et 1795 [...] Voyons donc la connaissance que M. de Guignes a manifestée des caractères et de la Littérature Chinoise dans les trois tomes de ses Voyages... » (A. Montucci, Remarques philologiques sur les voyages en Chine de M. de Guignes).« La Chine est de tous les pays celui dont les historiens et les voyageurs ont le plus diversement parlé. Sa religion, ses lois, ses mœurs, sa politique ont été successivement l’objet des assertions les plus contradictoires... Dans cette divergence d’opinions, les historiens étaient cependant restés d’accord sur deux points ; la haute antiquité, et l’extrême population de la Chine : M. de Guignes, auquel un séjour de dix-sept ans dans ces contrées, a sans doute acquis le droit d’avoir un avis sur ces questions importantes, réfute l’une et l’autre, avec d’autant plus d’avantage, que, versé dans l’étude de la langue chinoise, il se fait une autorité des historiens de cette nation. Je me permettrai cependant de peser ses preuves...Le voyage à Pékin est divisé en trois parties ; dans la première, l’auteur donne un précis de l’histoire ‘ancienne’ de la Chine, à laquelle il aurait pu se dispenser de conserver cette épithète, puisqu’il essaie d’y prouver que la fondation de ce vaste empire, date seulement de la conquête des Tartars-Mogols, l’an 1279 de l’ère chrétienne.La seconde partie a pour objet le voyage de M. de Guignes, à Pékin, et son retour à Kanton. La troisième, et la plus intéressante à tous égards, offre le recueil des observations qu’il a faites sur la nation chinoise pendant sa longue résidence. [...]Le voyage de Kanton à Pékin, n’est, à proprement parler, qu’un itinéraire ; mais l’auteur écrit sur les lieux, il parle des choses qu’il voit, il n’ajoute aucun ornement étranger aux objets qu’il décrit, et dans ce récit, tout simple qu’il est, le lecteur prendra une idée plus juste, plus entière de la Chine et de ses habitans, que dans ces relations de cabinet où l’imagination et l’esprit brillent presque toujours aux dépens de la vérité [...]On ne saurait donner trop d’éloges à la dernière partie de l’ouvrage de M. de Guignes, où se trouve la peinture la plus complète et la plus fidèle du gouvernement, des mœurs, des usages, du commerce et de l’industrie du peuple chinois. On y reconnait partout l’écrivain véridique, l’observateur judicieux qui, pour avoir avancé quelques idées systématiques, sur l’origine de cette nation, ne s’en croit pas moins obligé de rapporter avec exactitude les faits qui paraissent le plus évidemment contredire l’opinion qu’il adopte. [...] Je ne craindrai pas d’affirmer que de toutes les relations publiées jusqu’ici sur ces contrées lointaines, celle de M. de Guignes est la plus propre à faire connaitre et apprécier l’état actuel physique et moral de la Chine et de ses habitans.L’atlas, joint à cet ouvrage, lui donne encore un nouveau prix. Les 93 gravures qu’il renferme, et dont les dessins ont été pris sur les lieux, par M. de Guignes lui-même, ne laissent rien à désirer pour la grâce de la composition et la vérité des détails. L’exécution fait honneur au burin de M. Deseve. Annoncer que cet ouvrage sort des presses impériales, c’est faire l’éloge de la partie typographique...On doit de vifs remerciements à l’autorité et aux amis de l’auteur dont les conseils de publier cet ouvrage ont enrichi l’histoire des voyages d’un ouvrage qui ne peut manquer d’y obtenir un rang très distingué ». (Mercure de France, 1809, vol. 35)Une soixantaine de pages de l’ouvrage sont consacrées aux Philippines et à l’Ile de France. L’atlas comporte 97 estampes finement gravées par Desève d’après les dessins de l’auteur figurant des monuments, vues, festivités, bateaux, costumes, plantes, divinités, notations musicales, etc.Très bel exemplaire d’une grande fraicheur, uniformément relié à l’époque, provenant d’une famille princière.
2016, EDR/Editions des Régionalismes, in-8 broché de 172 pages, initialement publié en 1914, puis réédité en 1928, Les îles d'Hyères- Histoire, description, géologie, flore, faune, ne reprend, dans cette nouvelle édition entièrement recomposée, que les parties historiques et descriptives. Illustrations en N&B | Etat : Excellent état (Ref.: Ref96782)
EDR/Editions des Régionalismes
2021, Albin Michel, in-8 broché de 242 pages, L'île de tous les vices | Etat : très bon état (Ref.: ref95186)
Albin Michel